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1. INTRODUCTION
La broncho-pneumopathie chronique obstructive est une maladie insidieuse car, mis à part
chez les personnes sous oxygénothérapie, elle ne se voit pas. Ses conséquences sont ainsi
souvent sous-estimées et ses symptômes banalisés, même par l’entourage des patients.
Pourtant, cette affection respiratoire a un retentissement important sur la qualité de vie et
peut être très handicapante.
La réhabilitation respiratoire essaie d’inverser le sens de la spirale du déconditionnement
engendrée par cette maladie, et ainsi d’améliorer la qualité de vie des patients qui en sont
atteints.
Dans le cadre du programme de réhabilitation respiratoire réalisé au sein du Centre de
Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle Pasteur, nous nous sommes intéressés plus
particulièrement à l’évaluation de la capacité des patients à monter des escaliers. Cette
activité est souvent ressentie comme pénible, voire insurmontable, et peut être source de
handicap. Nous travaillions la gestion de la respiration durant cette activité et voulions
objectiver les bénéfices qu’en tiraient les patients.
Nous avons donc mis en place un test de montée d’escaliers. Par la suite, nous nous sommes
posé la question de la pertinence de ce test. Montre-t-il une amélioration significative des
performances? Est-il utile de le réaliser en plus du test de marche de six minutes?
Afin de répondre à ces questions, nous avons effectué une recherche rétrospective en
relevant et analysant les résultats obtenus à ce test de montée d’escaliers ainsi qu’au test de
marche de six minutes par des patients ayant suivi notre programme.