![](//s1.studylibfr.com/store/data-gzf/19dadf37f5a52dd75283028b0c85c14e/1/004512761.htmlex.zip/bg3.jpg)
Sur les alg`ebres nucle´aires II 209
d’idempotents {e1,...,e
n}de U, deux `a deux orthogonaux, les identit´es
suivantes sont v´erifi´ees:
(i) (x, (Pr∈Jer)y, Pr∈Jer)=−(x, Pr∈Jer,y)(Pr∈Jer),
(ii) (Pr∈Jer)(x, Pr∈Jer,y)=−(Pr∈Jer,x(Pr∈Jer),y),
quels que soient les ´el´ements xet ydans Uet pour tout sous-ensemble J
de {1,...,n}.
Th´eor`eme 1.3. Soit Uune F-alg`ebre alt-nucl´eairededimensionfinie `a
puissances associatives et semi-simple telle que pour toute sous-F-alg`ebre
Tde U`a´el´ement unit´e dans laquelle l’unit´e est l’unique idempotent non
nul, l’ensemble des ´el´ements nilpotents de Test un nilid´eal de T. Alors,
l’alg`ebre Uest une somme directe U=W1⊕...⊕Wn,d’id´eaux simples
non nuls Wi(i=1,...,n).
Consid´erons un id´eal B(6={0},U)deU. D’apr`es les hypoth`eses du
th´eor`eme et la proposition 3.3 de [4], Bposs`ede un idempotent f. Si
l’idempotent fn’est pas l’´el´ement unit´edeB, d’apr`es le lemme 1.1 et
le th´eor`eme 4.8 de [2], Bposs`ede un ´el´ement unit´eg. Par cons´equent,
B=Ug =gU et l’idempotent gest dans le centre de U. En effet, quels que
soient les ´el´ements x, y dans Uon a (xg)y=(g(xg))y=g(x(gy)) = x(gy),
d’apr`es le lemme 1.2. Donc, (g, x, y)=(x, g, y)=(x, y, g)=0,d’apr`es le
lemme 2.2 de [2]. D’autre part, on a aussi xg =g(xg)=(gx)g=gx, c’est-
`a-dire, [x, g]=0doncgestdanslecentredeU. R´eciproquement, pour tout
´el´ement gdans le centre de U, le sous-espace vectoriel B=Ug est un id´eal.
En effet, UB =U(Ug)⊆(UU)g⊆Ug =BetBU=(Ug)U⊆U(gU)⊆
U(Ug)=UB ⊆B. Il s’ensuit que pour tout id´eal B(6={0},U)deU, il
existe un id´eal compl´ementaire D(6={0},U) tel que U=B⊕D. En effet,
si B=Ug comme gest une unit´edeB, alors gest un idempotent dans le
centre de U. Ainsi, h=1−gest aussi un idempotent dans le centre de Uet
D=Uh. Observons que Bet Dsont des id´eaux semi-simples orthogonaux
etquetoutid´eal Ide B(ou de D)estaussiunid´eal de l’alg`ebre U. Ainsi,
si Bn’est pas un id´eal simple, Bposs`ede un id´eal I(6={0},B)doncB
est une F-alg`ebre alt-nucl´eaire qui v´erifie les conditions du th´eor`eme 4.4 de
[2]. Ceci montre que, `a partir des hypoth`eses du th´eor`emeetdecequel’on
a vu ci-dessus, cette d´ecomposition peut se r´ep´eter. Comme la dimension
de Uest finie, ce processus s’arrˆete d`es que les id´eaux sont simples. Ainsi,
l’alg`ebre Use d´ecompose en une somme directe d’id´eaux simples non nuls.
Lemme 1.4. Soit Uune F-alg`ebre `a´el´
ement unit´ealt-nucl´eairededi-
mension finieet`a puissances associatives telle que pour toute sous-F-
alg`ebre Tde U`a´el´ement unit´e dans laquelle l’unit´e est l’unique idem-