Fiche méthodologique Fonctions usuelles
BCPST Lycée Hoche Pelletier Sylvain
CC
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On liste ici les fonctions à connaître et leur propriétés.
Fonction puissance n-ième et racine n-ième
Fonction puissance entière Les fonctions (RR
x7−xn, pour nN:
réalisent une bijection de R+dans R+si npair,
réalisent une bijection de Rdans Rsi nimpair,
En +: divergent vers +d’autant plus vite que nest grand, ce qui signifie que si n>met
xest grand, xnest très grand devant xm(on note parfois cela : xnxm).
En 0 :
« s’écrasent » sur l’axe horizontal d’autant plus que nest grand, ce qui signifie que si n>m
et x0, xnest négligeable devant xm(on note parfois cela : xnxm).
la dérivée en 0 est nulle (tangente horizontale),
un point d’inflexion en 0, si nest impair.
0 11
0
1
2
3
1
2
3
Figure 1 – Les fonctions x7→ x2et x7→ x5
Fonction puissance négative Les fonctions (RR
x7−xn, pour nN.
sont strictement décroissante sur R+.
1
En +: on a lim
+xn= 0, tendent vers 0 d’autant plus vite que nest grand, ce qui signifie que
si n>met xgrand, xnest négligeable devant xm(on note parfois cela : 1
xn1
xm).
En 0+: on a lim
0+xn= +d’autant plus vite que nest grand, ce qui signifie que si n>m
et x0, xmest négligeable devant xn(on note parfois cela : 1
xm1
xn). (en 0le signe
dépend de la parité de n),
0123456123456
0
1
2
3
4
5
6
1
2
3
4
5
6
Figure 2 – Les fonctions x7→ 1
xet x7→ 1
x2
Fonction racines
cas pair Si nest pair, la fonction x7→ xnest continue et croissante de R+dans R+. On peut donc
définir une fonction réciproque :
n
·:(R+R+
x7→ n
x.
Cette fonction est croissante et continue. Elle est définie par :
xR+,yR+, xn=yx=n
y.
cas impair Si nest impair, la fonction x7→ xnest continue et croissante de Rdans R. On peut donc
définir une fonction réciproque, cette fois-ci définie sur R:
n
·:(RR
x7→ n
x.
Cette fonction est croissante et continue. Elle est définie par :
xR+,yR+, xn=yx=n
y.
Note: Attention avec la fonction puissance : la notation xaest réservée au cas où x > 0 et désigne dans
ce cas exp(aln(x)).
2
En effet, si xRet si nest entier, on peut toujours définir xnpar x×x×x··· × x
|{z }
nfois
. Ainsi, la fonction
x7→ xnest bien définie pour xRet nNen n’utilisant que le produit.
On a alors les relations xn+m=xn×xmet (xn)m=xnm.
En passant par l’inverse, on peut définir si (x6= 0) et nN,xn=1
xn. Ainsi, la fonction x7→ xkest bien
définie pour xRet kZen n’utilisant que le produit et le passage à l’inverse.
Les relations xn+m=xn×xmet (xn)m=xnm restent alors vraies.
La situation se complique si on veut définir xp
qpour pZ,qNet x < 0 : déjà 11
2n’est pas défini
puisqu’il n’existe pas de solution à l’équation x2=1. De plus, si on considère h(1)2i1
2, on a d’un côté :
h(1)2i1
2=p(1)2et de l’autre h(1)2i1
2= (1)1=1.
On se restreint donc à x > 0, et on définit xp
qpour pZ,qN: comme (xp)
1
q, c’est-à-dire comme la
solution de l’équation en yq=xpd’inconnue y(cette équation a toujours une solution unique).
Notons que l’on a la relation : (xp)
1
q=x1
qp
=xp
q. En effet, x1
qest la solution de l’équation yq=x
(d’inconnue y), et on a donc : "x1
qp#q
=x1
qpq
="x1
qq#p
=xp.
Ainsi, xp
qest parfaitement défini si x > 0, pZet qN, par la composée de fonction puissance et de
réciproque de fonction puissance.
Par contre, si on considère x2ou xπ, on ne peut plus écrire cela en utilisant des fonctions puissances et
leur réciproque. On est donc amené à définir x2comme e2 ln(x).
On retiendra : ne pas écrire xasans être assuré que x > 0, dans ce cas la notation xadésigne ealn(x).
Note: Pour une suite de la forme (un)vnil faut aussi systématiquement revenir à la forme exponentielle
pour calculer la limite.
Les propriétés de ces fonctions sont :
en 0 : elles vérifient n
0 = 0, avec de plus tangente verticale en 0, plus nest grand, plus les
fonctions sont verticales,
en +: elles vérifient lim+
n
x= +, d’autant plus vite que nest petit. Ce qui signifie que
si n>m,n
xest négligeable devant m
x(on note parfois cela : n
xm
x).
en 1, on a n
1 = 1 et elles sont d’autant plus plates que nest grand.
0 1 2 3
0
1
2
3
Figure 3 – Les fonctions x7→ xet x7→ 3
x
3
Fonctions trigonométriques
Définition 1. On dit qu’une fonction f:DRest Tpériodique si
xR,"xDx+TD#et f(x+T) = f(x).
Autrement dit son ensemble de définition est invariant par translation de vecteur Tet sa courbe
représentative aussi.
Dans ce cas on a par récurrence immédiate nZ, f(x+nT ) = f(x).
Fonction sinus La fonction sinus est
définie sur R, 2πpériodique et impaire,
sa dérivée vaut : sin(x) = cos(x).
La tangente en 0 a pour coefficient directeur 1. Ce qui signifie que :
lim
x0
sin(x)
x= 1.
La fonction est en-dessous de sa tangente pour x > 0 donc x > 0,sin(x)< x.
Tangente horizontale aux points tels que π
2π.
Fonction cosinus La fonction cosinus est
définie sur R, 2πpériodique et paire,
sa dérivée vaut : cos(x) = sin(x).
La tangente en 0 est horizontale.
On a :
lim
x0
cos(x)1
x2=1
2
0
1
1
Figure 4 – Fonctions cosinus et sinus
4
Fonction tangente La fonction tangente est définie sur
R\π
2+kπ |kZ=[
kZπ
2+kπ, π
2+kπ,
par
x, tel que cos(x)6= 0,tan x=sin x
cos x.
Elle est continue et dérivable sur son ensemble de définition avec :
tan(x) = 1 + tan2(x) = 1
cos2(x).
En 0, la tangente est y=x:
lim
x0
tan x
x= 1
et la fonction est au dessus de sa tangente : x > 0,tan(x)> x. Enfin, la fonction est impaire.
0
1
2
3
4
5
6
1
2
3
4
5
6
Figure 5 – Fonction tangente
Valeurs à connaître
x0π
6
π
4
π
3
π
2
sin x01
2
2
2
3
21
cos x13
2
2
2
1
20
tan x03
313 +
Fonctions trigonométriques réciproques
Fonction arcsinus Notons sla restriction de la fonction sin à l’intervalle π
2,π
2. Sur cet intervalle,
la fonction sest croisante strictement et continue à valeur dans [1,1]. Donc on peut définir sa fonction
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