Je mange... Pour ma santé !
Les cancers
La consommation 1 à 2 fois par jour de viande, volaille, produits
de la pêche ou œufs est recommandée pour une alimentation
favorable à la santé.
Ils sont l’un des composants du plat principal
Il est toutefois préférable de
consommer en priorité de
l’accompagnement
(légumes, féculent, céréales, légumineuses).
Un plat principal équilibré se divise en trois parts plus ou
un tiers de féculents (comme les pâtes, la semoule, les
pommes de terre) et/ou céréales (comme le riz, le maïs)
et/ou légumineuses (comme les pois, les lentilles) ;
et un tiers de viande, volaille, produits de la pêche ou
Chez les gros consommateurs de viande, volaille, produits
de la pêche ou œufs, il est conseillé de
modérer l’apport
en viande
(rognons, foie, cœur, tripes,
salami, lard, rillettes, pâté, boudin, etc.).
Les recherches indiquent que
leur consommation
excessive pourrait être liée à un risque accru de
cancer colorectal.
privilégier le poisson et la
volaille.
Enfi n, il est déconseillé d’utiliser des moyens de
cuisson utilisant des températures très élevées
(grillade, barbecue, friture).
Si on en consomme, il est recommandé de ne
pas le faire plus d’une fois par semaine.
Il est recommandé de ne pas consommer les
parties carbonisées des viandes grillées.
Prévention par la nutrition : en pratique...
Comment expliquer le lien entre
viandes et cancers ?
Les mécanismes à l’origine du lien
entre risque de cancer colorectal
et consommation de viandes rouges,
abats et charcuteries ne sont pas
encore complètement compris.
Plusieurs pistes sont évoquées.
Les viandes contiennent beaucoup de
fer. Celui-ci se transforme dans le
système gastro-intestinal en
composés dits « nitrosés », qui sont
des composés cancérogènes (c’est-
à-dire qui augmentent le risque de
Un autre mécanisme évoqué serait la
formation de composés cancérogènes
pendant la cuisson de la viande à forte
température (type grill ou barbecue).
Comment expliquer le possible effet
protecteur du poisson vis-à-vis des
cancers ?
Il n’y a pas de mécanismes connus à ce
jour pour expliquer le possible effet
Institut National du Cancer