Aide-mémoire pour le cours de mécanique Frédéric Chardard 2012-2013, Université Jean-Monnet, 5 semestre de licence de mathématiques ème 1 Calcul différentiel Définition 1 Une application f est dite différentiable en x si il existe une application linéaire dfx telle que f (x + h) − f (x) = dfx (h) + o(khk). Définition 2 Soient E, F des espaces de Banach. Soit Ω un ouvert de E. On dit que f : Ω → F est(de classe C 1 si f Ω → L(E, F ) est différentiable et si l’application df : x → dfx est continue. Définition 3 Soient E, F des espaces de Banach. Soit U un ouvert de E et V un ouvert de F . On dit que f : U → V est un difféomorphisme si f est bijective et si f et f −1 sont de classe C 1 . 1 Théorème 4 (Inversion locale) Soient E, F des espaces de Banach. Soit Ω un ouvert de E. Soit f : Ω → F une fonction de classe C 1 . Soit x0 ∈ Ω tel que dfx0 soit inversible alors il existe ( U ouvert inclus dans Ω et V ouvert de U →V F tel que f˜ : soit un difféomorphisme. De x 7→ f (x) plus : d(f˜−1 )y = (dff˜−1 (y) )−1 2 Équations différentielles Définition 5 Soient I un espace topologique, Ω un ouvert d’un espace vectoriel normé, F un espace vectoriel normé, f : I × Ω → F une fonction. On dit que f est localement lipschitzienne par rapport à la seconde variable si pour tout (t0 , x0 ) ∈ I×Ω, il existe un voisinage U de (t0 , x0 ) et k ∈ R tel que : ∀(t, x), (t, x0 ) ∈ U kf (t, x) − f (t, x0 )k ≤ kkx − x0 k Dans toute cette section, on considère Ω un ouvert de Rn , I intervalle de R et f : I × Ω → Rn une fonction continue localement lipschitzienne par rapport à la seconde variable. Soient t0 ∈ I et x0 ∈ Ω. Définition 6 On dit que x : J → Ω vérifie le problème de Cauchy si x est dérivable, t0 ∈ J, J intervalle et : ( x(t0 ) = x0 (1) x0 (t) = f (t, x(t)) pour t ∈ J 2 Théorème 7 (Cauchy-Lipschitz) Il existe un intervalle J tel que t0 ∈ J et J est un ouvert de I, une fonction de classe C 1 x : J → Ω, tel que x soit solution du problème de Cauchy. De plus, si J˜ est un intervalle et si x̃ : J˜ → Ω vérifie le problème de Cauchy, alors x̃ = x sur J˜ ∩ J. Définition 8 Une solution x : J → Ω du problème de Cauchy est dite maximale (J intervalle inclus dans I) si pour tout x̃ : J˜ → Ω (J˜ intervalle inclus dans I) qui est également solution du problème de Cauchy, on a J˜ ⊂ J. Théorème 9 (Cauchy-Lipschitz global) Il existe une unique solution x : J → Ω maximale au problème de Cauchy. De plus, J est un ouvert de I. Théorème 10 (Explosion) Soit x : J → Ω la solution maximale du problème de Cauchy. Si J 6= I, alors il existe (tn )N ∈ J N telle que l’une des deux propositions suivantes soit vraie : – limn→∞ kx(tn )k = +∞ – limn→∞ x(tn ) ∈ ∂Ω 3 Problème d’Euler-Lagrange Lemme 11 Soit F espace de dimension(finie. Soit φ : ( R×F →R C 0 ([a, b], F ) → R Rb de classe C 1 . Soit Φ : (t, x) 7→ φ(t, x) u 7→ a φ(t, u(t))dt 3 . Alors Φ est différentiable et : Z b ∂φ dΦu (v) = (t, u(t)), v(t) dt ∂x a où ∂φ (t, x) ∈ L(F, R) est la différentielle de φ en (t, x) par ∂x rapport la seconde variable et h, i le crochet de dualité 1 . ( [a, b] × Rn × Rn → R une Proposition 12 Soit L : (t, x, ẋ) 7→ L(t, x, ẋ) 1 fonction de ( classe C . C 1 ([a, b], Rn ) → R Rb Soit A : une fonctionnelle γ 7→ a L(t, γ(t), γ 0 (t))dt que l’on appelera action. Alors l’action A est différentiable ( 1. Une autre façon d’écrire ce lemme est que si φ : [a, b] × Rn → R est de classe C 1 , alors la fonc(t, x1 , . . . , xn ) 7→ φ(t, x1 , . . . , xn ) ( C 1 ([a, b], Rn ) → R Rb tionnelle Φ : est différen(u1 , . . . , un ) 7→ a φ(t, u1 (t), . . . , un (t)) tiable et sa différentielle est : Z bX n ∂φ (t, u1 (t), . . . , uj (t))hj (t)dt dΦu1 ,...,un (h1 , . . . , hn ) = ∂x j a j=1 4 et 2 : Z b dAu (v) = a ∂L ∂L 0 0 0 (t, u(t), u (t)), v(t) + (t, u(t), u (t)), v (t) dt ∂x ∂ ẋ Lemme 13 (du Bois-Reymond) Soit u ∈ C 0 ([a, b], Rn ) telle que : Z b 1 n hu(t), v 0 (t)idt = 0 ∀v ∈ C ([a, b], R ) v(a) = v(b) = 0 ⇒ a Alors f est un fonction affine. Définition 14 (Problème d’Euler-Lagrange) On dit que γ ∈ C 1 ([a, b], Rn ) est solution du problème d’EulerLagrange si : ∀v ∈ C 1 ([a, b], Rn ) v(a) = v(b) = 0 ⇒ dAγ (v) = 0 Une autre formulation est que si L : ( 2. [a, b] × Rn × Rn → R est de (t, x1 , . . . , xn , ẋ1 , . . . , ẋn ) 7→ L(t, x1 , . . . , xn , ẋ1 , . . . , ẋn ) ( C 1 ([a, b], R) × Rn Rb classe C 1 , alors A : (γ1 , . . . , γn ) 7→ a φ(γ1 (t), . . . , γn (t), γ10 (t), . . . , γn0 (t))dt est différentiable et : Z dAu (v) = n bX a j=1 + ∂L (t, u1 (t), . . . , un (t), u01 (t), . . . , u0n (t))vj (t) ∂xj ∂L (t, u1 (t), . . . , un (t), u01 (t), . . . , u0n (t))vj0 (t)dt ∂ ẋj 5 où A est une fonctionnelle action du type de celle de la proposition 12. Théorème 15 (Équation d’Euler-Lagrange) γ ∈ C 1 ([a, b], Rn ) est solution problème d’Euler Lagrange si et seulement si 3 : 0 L(t, γ(t), – t 7→ ∂L ∂ ẋ γ (t)) est dérivable, dont on notera la d ∂L dérivée t 7→ dt ∂ ẋ (t). – ∂L d ∂L (t, γ(t), γ 0 (t)) (t) = dt ∂ ẋ ∂x ( 3. Une autre façon d’écrire ces équations est que si L : R × Rn × Rn → R est de (t, x1 , . . . , xn , ẋ1 , . . . , ẋn ) 7→ L(t, x1 , . . . , xn , ẋ1 , . . . , ẋn ) classe C 1 , et si ∀v ∈ C 1 ([a, b], Rn ) v(a) = v(b) = 0 ⇒ dAγ (v) = 0 ( C 1 ([a, b], Rn ) → R Rb avec A : (γ1 , . . . , γn ) 7→ a φ(γ1 (t), . . . , γn (t), γ10 (t), . . . , γn0 (t))dt (t, γ1 (t), . . . , γn (t)) est dérivable alors pour j ∈ {1, . . . , n}, t 7→ ∂∂L h ẋj i ∂L d de dérivée que l’on note t 7→ dt ∂ ẋj (t) et qui vérifie : d ∂L ∂L (t) = (t, γ1 (t), . . . , γn (t), γ10 (t), . . . , γn0 (t)) dt ∂ ẋj ∂xj 6 4 Théorème de Noether Définition 16 Soit L un lagrangien de classe C 1 . On dit que L est invariant par un difféomorphisme θ : Rn → Rn si : ∀(x, ẋ) ∈ (Rn )2 L(t, x, ẋ) = L(t, θ(x), dθx (ẋ)) Proposition 17 Soit γ une solution du problème d’EulerLagrange pour un lagrangien invariant par un difféomorphisme θ. Alors θ ◦ γ est aussi une solution du problème d’Euler-Lagrange. Théorème ( 18 (Noether) Soient L un lagrangien de classe R × Rn → Rn 3 de classe C 2 tels que : C ,h: (s, x) → h(s, x) – pour tout s, h(s, .) est un difféomorphisme – h(0, x) = x – h(s + r, .) = h(s, h(r, .)) – L soit invariant par h(s, .) pour tout s Soit 4 I(t, x, ẋ) = h ∂L (t, x, ẋ), ∂h (0, x)i. ∂ ẋ ∂s 2 Soit γ une solution C du problème d’Euler-Lagrange, alors I(t, γ(t), γ 0 (t)) est constante. Théorème 19 (Conservation de l’énergie) Soit L un 4. Composante par composante, Pncela donne : ∂hk I(t, x1 , . . . , xn , ẋ1 , . . . , ẋn ) = k=1 ∂∂L ẋk (t, x1 , . . . , xn , ẋ1 , . . . , ẋn ) ∂s (0, x1 , . . . , x 7 lagrangien de classe C 3 indépendant du temps. Soit 5 E(x, ẋ) = h ∂L , ẋi − L(t, x, ẋ). ∂ ẋ Si γ est une solution C 2 du problème d’Euler-Lagrange, alors E(γ, γ 0 ) est une constante. 5 Équations de Hamilton (t, x, ẋ) Théorème 20 Soit L un lagrangien C 3 tel que ẋ 7→ ∂L ∂ ẋ soit un difféomorphisme de Rn dans Rn (en identifiant L(Rn , R) et Rn ) pour tout(x et tout t. R × Rn × Rn → R On peut alors définir H : comme (t, q, p) 7→ H(t, q, p) la fonction telle que : ∂L ∂L H(t, x, (t, x, ẋ)) = h (t, x, ẋ), ẋi − L(t, x, ẋ) ∂ ẋ ∂ ẋ Alors, si γ est solution des équations d’Euler-Lagrange si ∂L 0 et seulement si (q(t), p(t)) = γ(t), ∂ ẋ (t, γ(t), γ (t)) est solution des équations de Hamilton 6 : ∂H ∂H (t, q(t), p(t)), q 0 (t) = (t, q(t), p(t)) p0 (t) = − ∂q ∂p 5. Composante par P composante, cela donnne n E(x1 , . . . , xn , ẋ1 , . . . , ẋn ) = k=1 ∂∂L (t, x , . . . , x , ẋ , . . . , ẋ 1 n 1 n )ẋk − ẋk L(t, x1 , . . . , xn , ẋ1 , . . . , ẋn ) 6. Composante par composante, il faut supposer que (ẋ1 , . . . , ẋn ) 7→ ∂L (t, x , . . . , x , ẋ , . . . , ẋ ), . . . , (t, x , . . . , x , ẋ , . . . , ẋ )) ( ∂∂L 1 n 1 n 1 n 1 n ẋ1 ∂ ẋn est un difféomorphisme de Rn et que le lagrangien L est C 3 . Le Hamiltonien est alors défini comme étant la fonction telle 8 Réciproquement, si (q, p) est solution des équations de Hamilton, alors γ = q est solution des équations d’EulerLagrange. Proposition 21 Soit f : Rn → Rn de classe C 2 telle que : ∀x ∈ Rn ∀v ∈ Rn d2 fx (v, v) ≥ αkvk2 ( Rn → Rn Alors df : est un difféomorphisme (en idenx 7→ dfx tifiant L(Rn , R) et Rn ). que : ( pk = ∂∂L ẋk (t, x1 , . . . , xn , ẋ1 , . . . , ẋn ) Pn H(t, x1 , . . . , xn , p1 , . . . pn ) = k=0 pk ẋk − L(t, x1 , . . . , xn , ẋ1 , . . . , ẋn ) Composante par composante, les équations de Hamilton s’écrivent : ( ∂H (t, q1 (t), . . . , qn (t), p1 (t), . . . , pn (t)) p0k (t) = − ∂q k ∂H 0 qk (t) = ∂pk (t, q1 (t), . . . , qn (t), p1 (t), . . . , pn (t)) Si (γ1 , . . . , γn ) est solution des équations d’EulerLagrange alors (γ1 , . . . , γn , u1 , . . . , un ) (avec uk = ∂L 0 0 (t, γ (t), . . . , γ , γ (t), . . . , γ (t))) est solution des équations 1 n n 1 ∂ ẋk de Hamilton. Réciproquement si (q1 , . . . , qn , p1 , . . . , pn ) est solution des équations de Hamilton, alors (γ1 , . . . , γn ) = (q1 , . . . , qn ) est solution des équations d’Euler-Lagrange. 9 6 Lois de Newton Dans cette section on choisit une origine et on identifie les points de l’espace affine avec son espace vectoriel. Définition 22 (Produit vectoriel) Le produit vectoriel étant défini comme l’opérateur bilinéaire ∧ : R3 ×R3 → R3 tel que hu, v ∧ wi = det(u, v, w) pour u, v, w ∈ R3 . Ona alors les propriétés suivantes: x2 y3 − x3 y2 y1 x1 – x2 ∧ y2 = x3 y1 − x1 y3 y3 x3 x1 y 2 − y 1 x2 – (Au) ∧ (Av) = Ã(u ∧ v) (Ã comatrice de A). – (M u) ∧ (M v) = M (u ∧ v) si M M T = Id et det(M ) = 1. Une force est définie par : – le vecteur-force f~ – son point d’application ~x. On appelle moment de cette force le vecteur ~x ∧ f~. Proposition 23 (Première loi de Newton) Un point matériel qui n’est soumis à aucune force est soit immobile, soit en mouvement de translation rectiligne uniforme. Proposition 24 (Deuxième loi de Newton) On considère un système physique. Alors il existe un vecteur p~ appelée quantité de mouvement cinétique telle que : X p~0 = f~ (f~,~ x) force extérieure 10 Proposition 25 (Troisième loi de Newton) Soient SA et SB deux systèmes physiques. Si SA exerce une force f~A→B sur le système SB en ~xB , alors SB exerce une force f~B→A sur le système SA et : f~A→B + f~B→A = 0, (~xB − ~xA ) ∧ f~A→B = 0. Proposition 26 (Moment cinétique) On considère un système physique. Alors il existe une quantité vectorielle ~σ telle que : X ~x ∧ f~ ~σ 0 = (f~,~ x) force extérieure Proposition 27 (Forces coulombiennes) Soient deux particules A et B de charges qA et qB , de masses mA et mB , situées en ~xA et ~xB . Alors elles exercent l’une sur l’autre : xA – Une force électrostatique f~elec,A→B = −f~elec,B→A = qA qB 4π0~xk~Bx−~ xA k3 B −~ qui s’exercent en ~xB et ~xA . −~ xA – Une force de gravité f~grav,A→B = −f~grav,B→A = −GmA mB k~x~xBB−~ xA k3 qui s’exercent en ~xB et ~xA . Proposition 28 (Point matériel) Un point matériel est objet qui est entièrement décrit par sa masse m et sa trajectoire ~x(t). La quantité de mouvement cinétique et le moment cinétique sont donnés par : p~ = m~x0 , σ = ~x ∧ p~ 11 Définition 29 On dit qu’un ouvert Ω de Rn est de classe C 1 s’il existe G : Rn → R tel que Ω = G−1 (R) et dGx 6= 0 si G(x) = 0. Le bord de Ω est alors ∂Ω = G−1 ({0}). Pour ~x ∈ ∂Ω, on définit la normale extérieure par : T ~ ~x = dGx N kdGx k Proposition 30 (Forces de contact) On se place ici dans le cas d’un point matériel P et d’un objet fixe Ω ouvert C 1 de R3 . On dit qu’un point matériel P situé en ~x(t) est en contact avec l’ouvert Ω de classe C 1 si ~x(t) ∈ ∂Ω. ~ ~x(t) + f~ la force exercée par l’objet Ω On note f~Ω→P = αN ~ ~x(t) . sur le point P , avec f~ orthogonal à N Plusieurs types de contact sont possibles : – Le contact adhérent. On a alors x0 (t) = 0. Il n’y a alors aucune contrainte sur f~Ω→P . – Le frottement avec glissement. On a alors x0 (t) 6= 0, α ≥ 0, et 7 : −~x0 (t) ~ µd kf~Ω→P k f= 0 k~x (t)k avec µs le coefficient de frottement avec glissement. 7. Si on note µ̃d = √ µd 1−µ2d , alors µd kf~Ω→P k = µ̃d α. 12 – Le frottement statique. On a alors x0 (t) = 0, α ≥ 0 et 8 : kf~k ≤ µs kfΩ→P k avec µs le coefficient de frottement statique. – Le glissement sans frottement. On a alors α ≥ 0 et f~ = 0. Remarque : µs et µd sont des caractéristiques de l’objet Ω et du point matériel. 7 Milieux continus Proposition 31 (Représentation lagrangienne) Un milieu continu est un objet décrit par : – Une distribution de masse µ : Ω → R dans un repère de référence, avec Ω ouvert de R3 . ( R × Ω → R3 – Un chemin de difféomorphismes ~x : , ~ → ~x(t, X) ~ (t, X) ~ représente la trajectoire d’un des tel que t → ~x(t, X) ~ → x(t, X) ~ soit un difféopoints du milieu continu et X morphisme de Ω vers son image. R ~ X. ~ La masse est donnée par m = Ω µ(X)d R ~ ~ X. ~ X)d Le centre de gravité est donné par ~xG (t) = m1 Ω ~x(t, X)µ( ~ au temps t est donné La vitesse du point situé en ~x(t, X) x ~ La quantité de mouvement cinétique est donpar ∂~ (t, X). ∂t 8. Si on note µ̃s = √ µs 1−µ2s , alors, kf~k ≤ µs kf~Ω→P k si et seule- ment si kf~k ≤ µ̃s |α|. 13 née par : Z p~(t) = Ω ~ µ(X) ∂~x ~ ~ (t, X)dX = m~x0G (t) ∂t Le moment cinétique est donné par : Z ~ x(t, X) ~ ∧ ∂~x (t, X)d ~ X ~ µ(X)~ ~σ (t) = ∂t Ω L’énergie cinétique est donnée par : 2 Z ∂~x 1 ~ ~ ~ µ(X) (t, X) Ec (t) = dX 2 Ω ∂t Proposition 32 (Solide indéformable)R Quitte à trans~ Xd ~ X ~ = later le repère de référence, on suppose que R3 µ(X) 0. Un solide indéformable est un milieu continu tel que pour tout temps, ~x(t, .) est un déplacement, c’est-à-dire qu’il peut se mettre sous la forme : ~ = M (t)X ~ + ~xG (t), ~x(t, X) M M T = Id, det(M ) = 1 Soient : ν1 (t) 0 −ν3 (t) 0 T ν3 (t) 0 − – ~ν (t) = ν2 (t) le vecteur tel que M (t)M (t) = ν3 (t) −ν2 (t) ν1 (t) soit la matrice de l’application ~x 7→ ~ν (t) ∧ ~x. – I la matrice d’inertie définie comme étant la matrice symétrique telle que : Z Z ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ X∧ ~ Z, ~ X∧ ~ Y~ idX ~ hZ, I Y i = hZ, µ(X)X∧(Y ∧X)dXi = µ(X)h Ω Ω 14 On a alors : ∂~x ~ ~ − ~xG (t)) (t, X) − ~x0G (t) = ~ν (t) ∧ (~x(t, X) ∂t p~ = m~x0G ~σ = m~xG ∧ ~x0G + M IM T ~ν ~σ 0 = m~xG ∧ ~x00G + ~ν ∧ (M IM T ~ν ) + M IM T ~ν 0 1 1 Ec = mk~xG k2 + hM T ~ν , IM T ~ν i 2 2 Proposition 33 (Conservation de l’énergie) On considère un solide. Alors : X h~x0G (t) + ~ν (t) ∧ (~x − ~xG (t)), f~i. Ec0 (t) = (f~,~ x) force extérieure 15