1 réseau atomique unidimensionnel
Réseau atomique unidimensionnel
On considère une chaîne indéfinie de particules identiques, de masse m séparées par une distance a,
le paramètre de maille, et liées par des interactions harmoniques dont la portée est limitée aux plus
proches voisins. La position de la particule numérotée n est repérée à l’équilibre par n
x et son
déplacement par rapport à sa position d’équilibre par n
u. On note e
K la constante élastique
correspondant à l’intensité de l’interaction (en N/m).
1. Etablissez l’équation différentielle en n
u du mouvement de la particule n.
2. On se propose de chercher des solutions harmoniques de cette équation différentielle, telles que
toutes les particules vibrent à la même fréquence et avec la même amplitude :
()
it
nn0
ut ue
ω
=, n∗
∈»,
où n0
u est un nombre complexe. On cherchera des solutions en ondes progressives :
()
()
itkna
n0
ut ae
ω−
=,
où 0
a est une amplitude de déplacement réelle et k a la dimension d’un vecteur d’onde.
2.1. Montrez que cette hypothèse conduit à une relation entre ω et k que l’on appelle relation de
dispersion du milieu :
()
0ka
ksin
2
ω=Ω
.
Exprimez 0
Ω en fonction de m et e
K . Représentez la courbe de dispersion, ω en fonction de k, pour
[]
ka,a∈−π π .
2 .2. Quel est le sens physique de la transformation de k en k− ? Quel est la signification physique de
la pulsation 0
Ω ?
3. On se limitera dans les questions suivantes au cas où k0>. Donnez les expressions de la vitesse
de phase vk
ϕ=ω et de la vitesse de groupe g
vddk=ω en fonction de 0
Ω, de a et de k. Tracez les
courbes donnant vϕ et g
v en fonction de k, pour
[]
k0,a∈π. Commentez.
4. Limite du milieu continu. Montrez que pour aλ∩, on peut linéariser la relation de dispersion. Que
peut-on alors dire de vϕ et g
v ? Lorsque aλ∩, il est facile de se rendre compte que le déphasage
entre des particules voisines est extrêmement faible. Dans ces conditions, réécrivez l’équation
différentielle du paragraphe 1. en effectuant un développement de Taylor au deuxième ordre pour les
O
O
x
x
n1
x−n
xn1
x+
n1
u−n
un1
u+
à l’équilibre
à t quelconque