On appelle rotation, Rθ, d´efinie par le nombre θ´el´ement de ] −π, π], l’automorphisme du plan
vectoriel dont la matrice s’´ecrit sous la forme :
cos(θ)−sin(θ)
sin(θ) cos(θ)
On d´emontre que :
•La rotation ne d´epend pas de la base directe dans laquelle on la d´efinit.
•La rotation est une isom´etrie directe.
•Si −→
uet −→
vsont deux vecteurs de mˆeme norme non nulle, il existe une rotation et une seule
telle que −→
v=Rθ(−→
u).
•Si −→
vest l’image du vecteur −→
udans la rotation Rθ, on v´erifie :
−→
u .−→
v=||−→
u|| × ||−→
v|| × cos(θ) et det (−→
u , −→
v) = ||−→
u|| × ||−→
v|| × sin(θ)(4)
IV. Angle de deux vecteurs.
Dans l’ensemble des couples de vecteurs, on d´efinit la relation A:
(−→
u , −→
v)A(−→
u0,−→
v0)⇐⇒ ∃Rθ
1
||−→
v||.−→
v=RθÃ1
||−→
u||.−→
u!et 1
||−→
v0||.−→
v0=RθÃ1
||−→
u||.−→
u!
⇐⇒ 1
||−→
u0|| × ||−→
v0|| ×−→
u0.−→
v0=1
||−→
u|| × ||−→
v|| ×−→
u .−→
vet
1
||−→
u0|| × ||−→
v0|| ×det ³−→
u0,−→
v0´=1
||−→
u|| × ||−→
v|| ×det (−→
u−→
v)
On ´etablit que la relation Aest une relation d’´equivalence, on appelle angle les classes
d’´equivalence pour cette relation.
Si nous r´esumons :
Un couple de vecteurs, (−→
u , −→
v), d´efinit un angle.
Un repr´esentant de cet angle, form´e de deux vecteurs unitaires, d´efinit une rotation Rθ.
Cette rotation d´efinit une valeur r´eelle dans l’intervalle ]−π, π].
Cette valeur r´eelle, θ, caract´eristique de l’angle est appel´ee mesure de l’angle (−→
u , −→
v).
V. Cosinus d’un angle.
Soit (−→
u , −→
u0) un angle du plan et θsa mesure, on d´efinit le cosinus et le sinus de (−→
u , −→
u0) par :
cos(−→
u , −→
u0) = cos(θ) et sin(−→
u , −→
u0) = sin(θ).
On note −→
i0l’image du vecteur de base −→
idans la rotation Rθ:−→
i0=Rθ(−→
i).
Nous avons, d’apr`es la relation (4), −→
i .−→
i0=||−→
i|| × ||−→
i0|| × cos(θ), donc :
cos(−→
u , −→
u0) = cos(θ) = −→
i .−→
i0
Si nous notons (x0, y0) les coordonn´ees cart´esiennes du vecteur −→
idans le rep`ere (O;−→
i , −→
j)
cela donne :
cos(θ) = x0, et de mˆeme, sin(θ) = y0.
La d´efinition pr´esente co¨ıncide avec celle pos´ee dans l’´etude du cercle trigonom´etrique.
Il est donc licite d’utiliser ici les propri´et´es du cosinus et du sinus d´emontr´ees lors de l’´etude du
cercle trigonom´etrique.
Pstradi, page 2/2 - 22 avril 2006