2) Montrer que
I∪Jest un idéal de A⇔I⊆Jou J⊆I⇔I∪J=I+J.
3) On note IJ l’ensemble des sommes finies de produits ij,(i, j)∈I×J(avec
la convention usuelle qu’une somme vide est nulle).
IJ =n
n
X
k=1
ikjk;n∈N,(ik, jk)∈I×Jo.
Montrer que IJ est le plus petit idéal de Acontenant tous les ij,(i, j)∈I×J.
4) Soient I, J, K des idéaux de A. Montrer que (I+J)K=IK +JK.
5) Montrer que I∩Jest un idéal et que IJ ⊆I∩J.
6) Montrer que si I+J=Aalors IJ =I∩J.
7) Supposons encore que I+J=A. Soient pIet pJles surjections canoniques
de Asur A/I et A/J. Soit f:A−→ A/I ×A/J l’application qui à x∈A
associe (pI(x), pJ(x)). Montrer que fest un morphisme d’anneaux qui induit un
isomorphisme A
IJ 'A
I×A
J.
8) Ce résultat est une généralisation d’un théorème bien connu. Lequel ? Énoncer
une généralisation au produit de nidéaux (n>2) et la prouver.
Exercice 4 – Soit Aun anneau. Montrer que les trois assertions suivantes sont
équivalentes :
(i) Aest un corps ;
(ii) A6={0}et les seuls idéaux de Asont {0}et A;
(iii) A6={0}et tout morphisme d’anneaux de Adans un anneau non nul est
injectif.
Exercice 5 – Soient A,Bdeux anneaux et fun morphisme d’anneaux surjectif
de Adans B.
1) Soit Iun idéal de A. Montrer que f(I)est un idéal de B.
2) Soit Jun idéal de B. Montrer que f−1(J)est un idéal de A(cette propriété
étant vraie même si fest non surjectif) et que l’on a un isomorphisme d’anneaux
A
f−1(J)'B
J.
3) Soient Iun idéal de Aet Jun idéal de B. Comparer f−1(f(I)) et I+ Kerf
ainsi que f(f−1(J)) et J.
4) Trouver une condition nécessaire et suffisante pour que f−1(f(I)) = I.
5) Montrer qu’il existe une bijection entre l’ensemble des idéaux de Acontenant
Kerfet l’ensemble des idéaux de B.
6) Application : déterminer les idéaux de Z/nZ(n>2).