2014/2015 Spé PC* Mathématiques Semaine n2 Lundi 22 Septembre Programme de colle Ch. 1 : Algèbre linéaire Exemples de K ev et de sev. Dans Mn (K) exemple des matrices symétriques, antisymétriques. Ces deux espaces sont supplémentaires. Produit cartésien de p espaces vectoriels sur un même corps K. Structure d'ev. Si tous les espaces sont de dimension nie le produit l'est aussi et ( p ) naturelle p ∏ ∑ dim Ei = dim(Ei ). Construction d'une base du produit à partir de bases de chacun des i=1 i=1 espaces. Somme de p sev de E . C'est un sev de E . Application naturelle de ∏pi=1 Ei dans ∑pi=1 Ei . p ∑ Cette application, φ : (x1 , . . . , xp ) 7→ xi , est toujours surjective. Somme directe de p sev : c'est i=1 le cas où φ est injective (et donc dans ce cadre bijective). D'où les deux dénitions équivalents : ∑r F1 , . . . , Fr sont en somme directe ssi ∀x ∈ F1 +· · ·+Fr , ∃ ! (x1 , . . . , xr ) ∈ F1 ×· · ·×Fr / x = i=1 xi ou bien dénition équivalente r ∑ − → → − F1 , . . . , Fr en somme directe ssi ∀(x1 , . . . , xr ) ∈ F1 × · · · × Fr , xi = 0 ⇔ ∀i ∈ [[1, r]], xi = 0 . ( r ∑ ) r ∑ i=1 Fi ≤ dim(Fi ) avec égalité ssi la somme est directe Cas de la dimension nie : on a dim i=1 i=1 (dém. ). Base adaptée à un sous-espace F de E . Si B, base de E est la réunion de deux familles non vides B1 et B2 avec B1 ∩ B2 = ∅ alors B1 est une base adaptée à V ect(B1 ) (dém.). Fractionnement d'une base en r sous-familles et somme directe associée. Factorisation des applications linéaires. Théorème de factorisation : si E est la somme directe des espaces E1 , ..., Er et si, pour tout i ∈ {1, ..., r}, ui est une application linéaire de Ei dans F , autre K-ev, il existe une unique application linéaire f de E dans F telle que, pour tout i, tout x de Ei , f (x) = ui (x), c.a.d. f/E = ui (dém. :grandes étapes de la démonstration dans le cas r = 2). i Ch. 2 : Matrices et endomorphismes Quelques calculs matriciels : rappels en utilisant les bases canoniques de Mn (K) et Mn,1 (K). Matrices de rang 1. Hyperplans. Formes linéaires. Les hyperplans sont exactement les noyaux des formes linéaires non nulles. Équations d'un hyperplan. Pour deux formes linéaires non nulles φ et ψ on a l'équivalence φ = ψ ⇔ ∃k ∈ K, k ̸= 0 / ψ = kφ (dém.). Sous-espace stable par un endomorphisme. Si u, v sont deux endomorphismes de E qui commutent, alors ker v et Im(v) sont stables par u (dém.). Caractérisation matricielle de la stabilité par u d'un sev F en utilisant une base adaptée à F . Généralisation à p sev stables en somme directe. Matrices triangulaires supérieures : en notant f l'endomorphisme de Kn canoniquement associé à T ∈ Mn (K), on a la caractérisation T triangulaire supérieure ssi les espaces V ect(e1 ),V ect(e1 , e2 ),...,V ect(e1 , . . . en ) sont stables par f . Le produit de deux matrices triangulaires supérieures est une matrice triangulaire supérieure. Idem pour l'inverse. Matrices semblables de Mn (K). Elles représentent le même endomorphisme dans deux bases diérentes. Formule de changement- de base. Trace d'une matrice carrée : c'est une forme linéaire qui vérie de plus tr(AB) = tr(BA). (dém.). Trace d'un endomorphisme. Polynôme de matrice, polynôme annulateur : présentation rapide. Exemple de calcul des puissances d'une matrice si on connaît un polynôme annulateur. Calcul matriciel par blocs. Révision de première année : Algèbre linéaire.