Pre´vention du cancer gastrique par e´radication de Helicobacter

Pre´vention du cancer
gastrique par e´radication
de Helicobacter pylori :
qui de´pister ? qui surveiller ?
R
esum
e
L’infection
aHelicobacter pylori favorise la canc
erogen
ese gastrique. Elle
entraı
ˆne une augmentation du risque relatif de cancer d’un facteur 30 ou 40.
Elle est impliqu
ee dans 75 % des cancers gastriques. L’
eradication pr
eventive
d’Helicobacter pylori est d’autant plus efficace qu’elle est pr
ecoce.
Cependant, elle r
eduit l’incidence des cancers m^
eme lorsqu’elle est tardive
chez des malades ayant des l
esions pr
en
eoplasiques (atrophie, m
etaplasie
intestinale). Dans les pays
a faible incidence de cancer comme la France, seuls
les malades
a haut risque doivent faire l’objet d’une recherche et d’un
traitement syst
ematiques de Helicobacter pylori. Ce sont : les apparent
es du
premier degr
e de malades ayant un cancer gastrique, les malades ayant des
l
esions pr
en
eoplasiques, les malades originaires de pays
a forte incidence de
cancer, les malades ayant eu une gastrectomie partielle pour cancer, les
malades ayant un syndrome de Lynch, les malades sous IPP au long cours.
L’infection est recherch
ee par gastroscopie associ
ee
a des biopsies gastriques
chez les sujets de plus 45 ans et par test respiratoire
alur
ee 13C chez les sujets
de moins de 45 ans.
nMots cl
es : Helicobacter pylori, cancer gastrique, d
epistage
Abstract
Helicobacter pylori may cause gastric cancer. The increase in relative risk
related to the infection is 30-40 fold. Seventy five percent of cancers are
related to Helicobacter pylori. Early eradication is especially efficient. However,
it remains beneficial in patients with preneoplastic lesions (atrophy, intestinal
metaplasia). In countries with a low incidence of gastric cancer, including
France, high risk patients should be selected in order to be searched for
Helicobacter pylori and to be treated: first-degree relative of a family member
with a gastric cancer, patients with preneoplastic lesions, patient originating
from countries with a high incidence of gastric cancer, patients with HNPCC,
patients receiving long-term treatment with PPI. Helicobacter pylori should be
searched for with gastroscopy associated with biopsies in patients older than
45 years and with urea breath test in patients younger than 45 years in the
absence of symptoms.
nKey words: Helicobacter pylori, gastric cancer, screninng
Prevention of gastric
cancer by helicobacter
pylori eradication: Who
to select? Who to
monitor?
Jean-Charles Delchier
H^
opital Henri-Mondor, Service
de Gastroent
erologie, 51, avenue du Mal
de Lattre de Tassigny
94010 Cr
eteil cedex
e-mail : <jean-charles.delchier@hmn.
aphp.fr>
HEPATO
y
GASTRO
et Oncologie digestive
Tir
es
a part : J.-C Delchier
Pour citer cet article : Delchier JC. Pr
evention du cancer gastrique par
eradication de
Helicobacter pylori : qui d
epister ? qui surveiller ? H
epato Gastro 2013 ; 20 : 6-9. doi :
10.1684/hpg.2012.0809
doi: 10.1684/hpg.2012.0809
6HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 20 n8suppl
ement 1, janvier 2013
ini-revueM
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Roˆle de Helicobacter pylori
dans la cance´rogene`se gastrique
Il est maintenant bien
etabli que l’infection par Helico-
bacter pylori est un agent canc
erig
ene pour la muqueuse
gastrique. Cela a
et
e reconnu d
es 1994 par l’Agence
internationale de recherche sur le cancer [1]. Ainsi, il est
bien d
emontr
e que l’infection par Helicobacter pylori est la
cause principale du cancer dans 75 % des cas. Les 25 %
restants reviennent au RGO qui est responsable des cancers
du cardia. L’importance du r^
ole de l’infection par Helico-
bacter pylori a cependant
et
e initialement sous-estim
ee
puisqu’un risque relatif de 3 avait
et
e initialement retenu [2].
En fait, il apparaı
ˆt
a travers les travaux de l’
equipe su
edoise
d’Ekstr
om que le risque relatif en cas d’infection par
Helicobacter pylori est plut^
ot voisin de 30, voire de 40 [3].
La sous-estimation initiale du risque est li
ee au fait que
l’infection
aHelicobacter pylori disparaı
ˆt au cours de la
canc
erogen
ese et que sa pr
evalence est sous-estim
ee si on
recherche l’infection au moment de la d
ecouverte du
cancer.
Le sur-risque li
e
a l’infection concerne
a la fois les
ad
enocarcinomes de type intestinal et les ad
enocarcino-
mes de type diffus (classique linite des Franc¸ais).
Les ad
enocarcinomes de type diffus repr
esentent 20 %
des cancers gastriques et surviennent un peu plus jeunes
(40-60 ans) que les ad
enocarcinomes de type intestinal
(60-80 %). Ils sont plut^
ot de pr
edominance f
eminine et on
peut retrouver une mutation de la E-cadh
erine. Enfin, fait
tr
es important, ils ne sont pas pr
ec
ed
es de l
esions pr
e-
n
eoplasiques
a type d’atrophie et de m
etaplasie intestinale
contrairement
a l’ad
enocarcinome de type intestinal. Il est
maintenant bien d
emontr
e que le risque de cancer li
e
a
l’infection
aHelicobacter pylori d
epend, d’une part, de la
virulence de la bact
erie et, d’autre part, du terrain
immunologique de l’h^
ote. En ce qui concerne les
marqueurs de virulence, il existe une relation entre le
risque de cancer et la pr
esence du g
ene CagA et du g
ene
VacA s1m1 [4]. Pour ce qui est du terrain immunologique, il
a
et
e bien d
emontr
e qu’il existait un sur-risque de cancer
chez les malades apparent
es au premier degr
e
a des
malades pr
esentant le cancer [5]. Surtout, il a
et
e montr
e
que ce risque s’exprimait uniquement en cas d’infection
a
Helicobacter pylori qui se traduit chez les patients
apparent
es de sujets ayant un cancer gastrique par une
gastrite plus intense avec une hypochlorhydrie plus
marqu
ee que chez les sujets contr^
oles, comme l’a bien
d
emontr
el
equipe de El-Omar [5]. Il a
et
e d’ailleurs montr
e,
par cette m^
eme
equipe, que cette hypochlorhydrie
etait
li
ee
a une surexpression de l’interleukine de type 1, elle-
m^
eme en rapport avec un immunog
enotype particulier du
r
ecepteur de l’interleukine 1. Ces travaux indiquent
clairement qu’il existe des patients
a haut risque de
r
eaction inflammatoire conduisant au cancer en cas
d’infection
aHelicobacter pylori.
‘‘ La sous-estimation initiale du risque est lie´e
au fait que l’infection a` Helicobacter pylori
disparaıˆt au cours de la cance´rogene` se et que
sa pre´ valence est sous-estime´e si on recherche
l’infection au moment de la de´couverte
du cancer’’
L’
etude de cohortes de patients infect
es dans des pays
a
forte incidence de cancer gastrique a permis d’
etudier
l’histoire naturelle de la survenue des cancers. Ainsi, l’
etude
de Uemura qui a port
e sur plus de 10 ans et qui a compar
e
des malades infect
es
a une cohorte de moindre importance
de malades non infect
es a montr
e que seuls les malades
infect
es d
eveloppaient durant leur
evolution un cancer
gastrique. Le risque relatif de d
evelopper un cancer
etait
d’autant plus important que les malades avaient au d
epart
des l
esions pr
e-n
eoplasiques
a type d’atrophie et/ou de
m
etaplasie intestinale et que ces anomalies pr
edominaient
au niveau de la partie fundique de l’estomac [6]. Ces
observations sugg
eraient l’int
er^
et d’un traitement de
l’infection
aHelicobacter pylori pour pr
evenir la survenue
du cancer.
‘‘ Le risque relatif de de´velopper un cancer
e´tait d’autant plus important que
les malades ont des le´ sions pre´ -ne´oplasiques
a` type d’atrophie et/ou de me´ taplasie intestinale
pre´ dominantes au niveau de la partie fundique
de l’estomac’’
L’e´radication de Helicobacter pylori
peut pre´venir le cancer gastrique
L’impact de l’
eradication de la bact
erie sur la pr
evention du
cancer gastrique chez l’Homme est difficile
a mesurer car le
cancer gastrique est le r
esultat d’un long processus qui va
de l’inflammation caus
ee par la colonisation bact
erienne
de l’estomac au cancer durant l’ensemble de la vie du
patient. Il est donc tr
es difficile de mesurer
a court terme un
effet de l’
eradication bact
erienne. C’est pourquoi les
premi
eres indications d’un effet b
en
efique sont venues de
travaux exp
erimentaux chez l’animal, notamment chez la
gerbille de Mongolie qui, apr
es infestation par Helicobacter
pylori,d
eveloppe en quelques semaines une gastrite
chronique atrophique puis m
etaplasiante puis un cancer
[7]. Avec ce mod
ele, il a
et
e rapidement montr
e que
7
HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 20 n8suppl
ement 1, janvier 2013
Qui d
epister ? Qui surveiller ?
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l’
eradication bact
erienne
etait d’autant plus efficace
qu’elle
etait pr
ecoce apr
es l’infestation. Cependant,
m^
eme tardivement, alors qu’il existe d
ej
adesl
esions de
gastrite chronique atrophique, l’
eradication a un effet
pr
eventif mais avec une amplitude bien moindre. Chez
l’Homme, une grande campagne d’
eradication a
et
e
men
ee en Chine dans une province
a forte incidence de
cancer. Cette campagne a montr
e une r
eduction signi-
ficative de survenue des cancers chez les patients trait
es de
leur infection. Cependant, cette diff
erence n’
etait
observ
ee que chez les patients qui n’avaient pas de l
esion
pr
e-n
eoplasique lors de l’institution du traitement. En
revanche, il n’existait pas de diff
erence significative chez
ceux qui avaient d
ej
a de l’atrophie et/ou de la m
etaplasie
intestinale. Ces r
esultats sugg
eraient que, seul, le
traitement pr
ecoce de l’infection
aHelicobacter pylori
etait susceptible de pr
evenir efficacement le cancer
gastrique [8]. Depuis ce travail initial, plusieurs travaux ont
et
er
ealis
es qui, tous, vont dans le sens d’une r
eduction du
cancer gastrique et des l
esions pr
e-n
eoplasiques chez les
patients trait
es par
eradication de l’infection
aHelicobacter
pylori.Unem
eta-analyse a d’ailleurs pu ^
etre r
ealis
ee,
montrant une r
eduction significative de l’incidence des
cancers chez les patients trait
es, et ce qu’ils aient ou non des
l
esions pr
e-n
eoplasiques [9]. Une
equipe japonaise a pu
mettre en
evidence une r
eduction de l’incidence des cancers
m
etachrones apr
es r
esection endoscopique d’un cancer
superficiel gastrique chez les malades qui avaient une
infection
eradiqu
ee [10]. Cependant, il faut bien noter que
chez les patients trait
es avec succ
es de leur infection
a
Helicobacter pylori, certains pr
esentaient encore des cancers
mais
a un taux moindre que chez ceux qui n’avaient pas
et
e
trait
es. Ces r
esultats montrent donc que, m^
eme en pr
esence
de l
esions pr
e-n
eoplasiques, l’
eradication de l’infection
a
Helicobacter pylori diminue le risque de survenue de cancer
m^
eme si elle ne le supprime pas.
‘‘ Seul, le traitement pre´ coce de l’infection
a` Helicobacter pylori est susceptible
de pre´ venir efficacement le cancer
gastrique’’
Indications du traitement e´radicateur
pour pre´venir le cancer gastrique
La derni
ere conf
erence de consensus europ
eenne, dite de
Maastricht IV, a clarifi
e les indications du traitement
pr
eventif de l’infection
aHelicobacter pylori [11]. Il a
et
e
consid
er
e qu’en pratique il fallait tenir compte de
l’incidence des cancers dans les pays concern
es. Ainsi,
l’incidence du cancer gastrique est de 10/100 000 en
France et de 70/100 000 au Japon. Dans les pays
a
forte incidence, il paraı
ˆt utile de proposer un traitement
pr
eventif syst
ematique de l’infection
aHelicobacter pylori
et de mettre en place ce traitement le plus t^
ot possible
avant la survenue des l
esions pr
e-n
eoplasiques. La situation
est diff
erente pour les pays
a faible risque, comme le
France, o
u il convient manifestement de s
electionner les
patients
a haut risque pour leur proposer un traitement
pr
eventif de l’infection
aHelicobacter pylori.
‘‘ Dans un pays a` faible risque, comme
la France, il convient de se´ lectionner
les patients a` haut risque pour leur proposer
un traitement pre´ ventif de l’infection a` Helicobacter
pylori’’
Quels sont les patients que l’on peut
conside´rer comme a` haut risque
de cancer gastrique ?
Les deux cat
egories principales sont les apparent
es au
premier degr
e de malades ayant un cancer gastrique et les
malades ayant d
evelopp
e des l
esions pr
e-n
eoplasiques de
type atrophie marqu
ee m
etaplasie intestinale.
Pour la premi
ere cat
egorie de malades, il va falloir prendre
l’habitude de rechercher syst
ematiquement l’infection
a
Helicobacter pylori chez les apparent
es de cancer gastrique
pour
eradiquer la bact
erie lorsqu’elle est pr
esente. En
pratique, cette recherche peut se faire, soit par la
gastroscopie, soit par le test respiratoire
a l’ur
ee C13. La
gastroscopie avec biopsies est adapt
ee aux patients
a
risque de cancer, c’est-
a-dire les patients qui ont un ^
age
peu diff
erent de celui du cancer index ou qui ont d
epass
ela
cinquantaine. Pour les autres, une simple d
etection de
l’infection
aHelicobacter pylori est suffisante du fait du
faible risque de cancer et le test respiratoire
a l’ur
ee C13
paraı
ˆt bien adapt
e.
Le traitement des malades ayant des l
esions pr
e-
n
eoplasiques pose le probl
eme de la d
etection de ces
l
esions. En effet, on ne peut connaı
ˆtre l’
etat de la
muqueuse gastrique chez les patients qui n’ont pas eu
de biopsie lors de leur endoscopie. Cela veut dire qu’il faut
biopsier syst
ematiquement les patients ayant une endos-
copie gastrique, m^
eme en l’absence de l
esion macrosco-
pique
evidente. La pr
esence d’une atrophie marqu
ee et
d’une m
etaplasie intestinale, surtout si elle pr
edomine au
niveau de la partie haute de l’estomac, est une indication
a
traiter pr
eventivement l’infection
aHelicobacter pylori chez
ces patients.
8HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 20 n8suppl
ement 1, janvier 2013
Copyright © 2017 John Libbey Eurotext. Téléchargé par un robot venant de 88.99.165.207 le 25/05/2017.
‘‘ Le traitement des malades ayant
des le´sions pre´ -ne´ oplasiques pose
le proble`me de la de´tection de ces le´sions.
Il faut donc faire des biopsies syste´matiques chez
les patients ayant une endoscopie gastrique, m^
eme
en l’absence de le´sion macroscopique e´vidente’’
D’autres cat
egories de patients constituent une indication
au traitement pr
eventif de l’infection
aHelicobacter pylori :
les malades ayant eu une gastrectomie partielle pour cancer
et les sujets issus de pays
a forte incidence de cancer (pays
asiatiques ou d’Am
erique du Sud). L’
eradication pr
eventive
de l’infection
aHelicobacter pylori chez les malades sous IPP
au long cours a
et
e recommand
ee dans la conf
erence de
Maastricht. Cette recommandation repose sur le fait que le
traitement par IPP favorise le d
eveloppement de la gastrite
atrophique chez les malades ayant une infection
a
Helicobacter pylori et qu’il a
et
e montr
equel
eradication
pr
eventive r
eduisait le d
eveloppement de cette atrophie.
Cependant, chez cette cat
egorie de patients, il n’y a pas de
preuve d
efinitive d’un b
en
efice r
eel en mati
ere de
pr
evention du cancer.
Conclusion
L’infection
aHelicobacter pylori augmente tr
es claire-
ment le risque de cancer gastrique. L’
eradication de
Helicobacter pylori r
eduit le risque. Son
eradication
pr
eventive est recommand
ee en France chez les patients
a haut risque de cancer, notamment chez les apparent
es
du premier degr
e de malades ayant un cancer gastrique
ou les malades ayant d
ej
ad
evelopp
edesl
esions pr
e-
n
eoplasiques.
Conflits d’int
er^
ets : Consultant pour Aptalis. Investigateur
principal (Pylera). Rapports d’expertises, conf
erences pour
Aptalis. Conf
erences pour Mayoly Spindler. &
Re´fe´rences
Les r
ef
erences importantes apparaissent en gras
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Take home messages
&Helicobacter pylori est la cause de 75 % des cancers
gastriques.
&L’
eradication pr
eventive est efficace.
&En France, la recherche et le traitement pr
eventif
d’Helicobacter pylori doivent ^
etre propos
es aux patients
a haut risque de cancer (apparent
es du premier degr
ede
malades ayant un cancer gastrique, malades ayant des
l
esions pr
e-n
eoplasiques).
&Le test respiratoire
a l’ur
ee marqu
ee peut ^
etre utilis
e
pour le d
epistage de l’infection chez les sujets jeunes et
asymptomatiques.
9
HEPATO-GASTRO et Oncologie digestive
vol. 20 n8suppl
ement 1, janvier 2013
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