Le sac lacrymal se vide normalement dans la partie basse des
narines. Cette liaison peut perdre sa fonctionnalité à la suite d’une
dysplasie ou d’une aplasie congénitale, membraneuse ou
bénigne, d’une dacryocystite récurrente ou d’un trauma. Le canal
peut également être bouché ‘passivement’ (uniquement en cas de
pression externe).
Une consultation auprès d’un oculiste et d’un médecin NGO ainsi
qu’un CT des sinus (2 incidences) doivent avoir lieu avant
l’opération.
En passant par les fosses nasales, une partie de la muqueuse, un
fragment de l’os et la voie médiane du sac lacrymal sont enlevés
sous guidage endoscopique, ce qui permet au sac lacrymal de se
vider directement dans la partie médiane des narines.
A côté de la technique opératoire, les nombreux avantages de
cette intervention sous guidage endoscopique et les résultats de
38 DCR endoscopiques ont été discutés.
Dr Philippe Clarysse
Service ORL – Campus Maria’s Voorzienigheid
LA DACRYOCYSTORHINOSTOMIE PAR VOIE ENDONASALE (CDR)
Le surpoids, l’obésité et l’obésité morbide sont des maladies dont
la prévalence augmente énormément dans le monde entier. La
Belgique n’échappe pas à ce phénomène. Le BIRNH (Belgian
Interuniversitary Research on Nutrition and Health) a indiqué une
prévalence de surpoids chez 32,5 % des femmes et chez 46,5 %
des hommes.
Une petite réduction du poids de 10 % a des effets très positifs au
plan métabolique.
Il est clair qu’une perte de poids ne peut être atteinte que par la
combinaison d’une réduction de l’absorption d’énergie et de l’aug-
mentation de la consommation. Un régime peut être suivi pendant
une longue durée. C’est pourquoi l’on prescrit un régime se
situant à 500-1000 kcal en dessous des valeurs initiales et certai-
nement pas en dessous. Le meilleur résultat est atteint lorsque le
patient réussit de plus à augmenter son activité physique. Des
efforts physiques d’intensité moyenne pendant trente minutes par
jour sont conseillés.
Parfois la médication peut aider. Les différents médicaments ont
été brièvement présentés : orlistat (tétrahydro-lipstatine), sibutra-
mine, rimonabant.
Afin d’anticiper le problème croissant de l’obésité, un Centre de
l’obésité a
|
z Groeninge a été mis en place le 1er janvier 2005,
dépendant du service de chirurgie abdominale. L’équipe a été élar-
gie par un coordinateur, 2 gastro-entérologues, un endocrinolo-
gue et un physiothérapeute. Le centre dispose de son propre
diététicien, d’un psychologue et d’un kinésithérapeute. L’objectif
est travailler sur mesure. Chaque patient souffrant de surpoids
est vu par le coordinateur et ensuite aiguillé vers le trajet chirurgi-
cal ou non chirurgical. Les patients retenus pour une opération,
et qui la demandent, sont ensuite vus par un des chirurgiens.
Ceux qui ne le désirent pas ou qui ne sont pas retenus pour une
opération peuvent suivre un programme multidisciplinaire. Ce
programme multidisciplinaire est composé d’un régime, d’un
accompagnement psychologique et d’exercices physiques.
* L’équipe Obésité : Dr Frank Van Rooy, Dr Dirk Devriendt,
Dr Franky Vansteenkiste, Dr Gerd Vanhaverbeke, Dr Christophe
George, Dr Ann Elewaut, Dr Philippe Compernolle, Mme Gerda
Vandendriessche, Mme Greet Vervenne, Mme Sofie Decock,
Mme Jorien Fieuw.
Centre d’obésité a
|
z Groeninge
Campus Sint-Niklaas
tél. : 056 24 24 00
www.obesitas-centrum.be
L’OBESITE, UNE MALADIE DE LA PROSPERITE QUI NOUS SUBMERGE
Au cours de ces dernières années, les connaissances concernant
la guérison et le traitement des plaies ont évolué.
Plusieurs nouveaux types de pansements, même des biopanse-
ments, ont été lancés sur le marché de même que des nouvelles
techniques de pansement. En effet, une plaie ne peut être traitée
qu’après un diagnostic correct et de plus, le traitement proposé doit
être soigneusement suivi par le patient, souvent pendant longtemps.
La consultation pour plaies chroniques a été initiée afin d’appro-
cher encore mieux ces objectifs. Bien que lancée par le service de
dermatologie, une collaboration multidisciplinaire avec le médecin
généraliste et d’autres spécialistes est souvent indispensable.
Une fois le diagnostic posé, les soins apportés à une plaie sont
un acte infirmier qui exige une grande compétence. La collabora-
tion entre médecin et infirmier/ière pour la consultation Traitement
des plaies est réciproquement stimulante et profite au patient.
La communication avec la/les personnes chargée(s) des soins à
la maison, au sein de l’environnement familial, est tout aussi
importante, elle permet ainsi de concilier collaboration et
demande de conseils.
Il faut avant tout déterminer l’étiologie d’une plaie chronique,
une plaie étant en effet le symptôme d’un problème sous-jacent.
Ensuite, si possible, il faut traiter l’origine du problème. Les
soins des plaies ont pour objectif de stimuler de manière opti-
male la guérison secondaire. Au cours du processus des soins,
lutter contre la douleur s’avère parfois également nécessaire
Dr Erwin SUYS
Service de dermatologie – Campus Sint-Niklaas
TRAITEMENT DES PLAIES