Depuis ces dernières années, notre centre compte de plus
en plus de patients traités par dialyse péritonéale (DP).
La DP est une forme particulière de traitement de
substitution de la fonction rénale. Le péritoine fait en
l’occurrence office de filtre à travers lequel les toxines
urémiques, les déchets, le liquide et les électrolytes sont
extraits de l’organisme. La dialyse consiste à remplir la
cavité abdominale d’une solution aqueuse stérile contenant
une composition spécifique d’électrolytes et de (polymères
de) glucose, appelée dialysat. La membrane abdominale
(composée d’un endothélium capillaire, de la membrane
basale capillaire, de tissu interstitiel et d’une couche de
cellules mésothéliales) fait alors office de membrane de
dialyse entre le sang des capillaires péritonéaux et ce
dialysat introduit dans la cavité abdominale. À travers cette
membrane péritonéale, on observe alors un transport de
l’eau sous l’influence de forces hydrostatiques et
osmotiques, ainsi que par élimination par les vaisseaux
lymphatiques. La cinétique du transport hydrique est
influencée par l’emploi d’un dialysat contenant des
concentrations en glucose variables ou des polymères
de glucose (avec un effet osmotique variable). En dehors
du transport hydrique, il se produit un transport de
substances du sang vers le dialysat, par convection
(transport des particules dissoutes dans l’eau en même
temps que le transport de liquide) et par diffusion
(transport de substances sous l’influence d’un gradient
de concentration). Lors de la dialyse péritonéale, des
médicaments peuvent être administrés par voie
intrapéritonéale (des antibiotiques, parfois aussi de
l’insuline). L’article s’intéresse aux indications et
avantages de la DP par rapport à l’hémodialyse ainsi qu’à
ses inconvénients et contre-indications. Il se termine par la
liste des complications possibles et par des précisions
logistiques et des informations pratiques pour le patient
pratiquant la DP à domicile.
Dr. Peter Doubel
Service de néfrologie
a|z Groeninge – Campus Maria’s Voorzienigheid
DIALYSE PÉRITONÉALE
En dépit de notre connaissance accrue de la pathophysiolo-
gie de la douleur, la douleur postopératoire et post-traumati-
que demeure sous-traitée chez de nombreux patients. Nous
disposons pourtant de nombreux moyens, tant médicamen-
teux que recourant à des techniques locorégionales.
L’optimisation de l’analgésie doit être intégrée dans une
approche multimodale de la phase postopératoire. Seule
une maîtrise agressive de la douleur permet une mobilisa-
tion plus rapide du patient, une alimentation entérale plus
précoce et une réduction du stress lors de la phase post-
opératoire. Cette approche multimodale au sein de notre
hôpital vise un rétablissement plus rapide du patient, une
hospitalisation plus courte et surtout une plus grande
satisfaction du patient. Le blocage nerveux du membre
supérieur semble une technique supérieure en cas de
chirurgie lourde du membre supérieur. Les différentes
techniques ainsi que leurs contre-indications, effets indési-
rables et complications sont décrits.
Dr. Vincent Van Bellegem
Servie d’anesthésie
a|z Groeninge
LES BLOCAGES NERVEUX DANS LA CHIRURGIE DU MEMBRE SUPÉRIEUR
Jusqu’à présent, les travaux de notre nouvel hôpital suivent
parfaitement le programme. Pour qui n’a pas vu le chantier
depuis un moment, la progression est tout simplement spec-
taculaire. Au figuré aussi, notre hôpital progresse : nous
espérons que les possibilités de financement alternatif de la
Communauté flamande nous permettront de disposer de
la totalité du nouvel hôpital à Hoog Kortrijk d’ici 2012 au
lieu de 2018.
Jan Deleu
Algemeen Directeur
LA CONSTRUCTION PROGRESSE À GRANDS PAS
Dans le cadre de la poursuite du développement du pro-
gramme de soins gériatriques dans le bassin de soins de
Courtrai, nous tenons à fournir des soins de qualité aux
patients gériatriques, une tranche de la population qui
connaît une croissance rapide dans notre société actuelle.
Nous ciblons les patients les plus stables présentant une
multipathologie. Ce groupe de patients peut être étudié
grâce à une hospitalisation de jour avec notamment,
un examen clinique, une évaluation pluridisciplinaire,
des technicités essentielles et si nécessaire, des consulta-
tions intercollégiales.
La proposition thérapeutique qui en découle logiquement
se poursuit à domicile et est suivie par le généraliste.
Un premier groupe se compose de personnes très âgées
résidant déjà dans une institution de soins chroniques.
Nous visons également le groupe des personnes âgées
physiquement plus fortes et habitant encore chez elles.
Un autre groupe cible est constitué des patients récem-
ment sortis de l’hôpital qui se présentent en vue d’une
évaluation de la thérapie et de leur réaction sur le plan
médical et paramédical, à condition que cela permette
de réduire la durée totale de l’hospitalisation.
La procédure d’admission, l’évaluation et le traitement
pluridisciplinaires ainsi que les modalités d’admission
pratiques sont en cours de discussion..
L’équipe gériatrique a|z Groeninge:
Dr. Véronique GHEKIERE
Dr. Inge PATTYN
Dr. Ranjini D’SOUZA
Dr. Jan VANSTEENKISTE
Marjan FAVOREEL – coordinatrice de l’hôpital de jour
HÔPITAL DE JOUR GÉRIATRIQUE :
UN NOUVEAU PILIER DU PROGRAMME DE SOINS GÉRIATRIQUES
L’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) est une pathologie
potentiellement mortelle dont l’importance ne fait que
croître. Toutes les études indiquent une augmentation de
l’incidence et de la prévalence au cours des vingt dernières
années. « AAA is a ‘U-boat’ : it is silent, deep, deadly and
detectable by sound waves ». Un dépistage échographique
de l’AAA vers l’âge de 65 ans permet un dépistage clini-
quement significatif. Le traitement chirurgical ouvert électif
présente un risque de mortalité de 10%. Le traitement
endovasculaire de l’AAA ou EVAR (Endo Vascular
Aneurysm Repair) est né des techniques de traitement
percutanées et endovasculaires. Les facteurs de risque
sont ici considérablement réduits : anesthésie locale,
perte de sang limitée, hospitalisation de courte durée.
Les différents types de stents grafts et les conditions de
remboursement par l’INAMI sont déterminés par des don-
nées récentes indiquant que l’EVAR constitue une bonne
alternative chez les patients présentant un risque opéra-
toire élevé.
Dr. Luc Van Lysebeth
Service de chirurgie vasculaire et thoracique
a|z Groeninge – Campus Maria’s Voorzienigheid
TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE DE L’ANÉVRISME (EVAR)
La sixième partie de l’histoire des hôpitaux de Courtrai décrit l’évolution de la petite « Geneeskundig Gesticht Sinte-
Elisabeth » ou « Gildekliniekske » en 1937 à la création de la clinique Sint-Maarten en 1955. Enfin, l’évolution de la clinique
Sint-Maarten est retracée jusqu’en 1995 Dr Johan MATTELAER
DE L’HOPITAL A a
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