•En langage C, le test "i == 4"
Remarquons qu’on peut écrire des propositions, sans toutefois affirmer si elles sont vraies ou fausses, d’ailleurs la
vérité d’une proposition peut varier en fonction du temps, du contexte ou de la discipline. "La terre est ronde" est
une proposition vraie si on la considère comme la négation... de la phrase "La terre est plate". C’est une proposition
fausse dans le sens où sa forme est un ellipsoïde.
1.2.4 Énoncés n’étant pas des propositions
•L’imprécision : "Le paquet pèse environ 2 kg"
•Les énoncés hypothétiques : "L’été sera exceptionnellement chaud"
•La morale ou l’arbitraire : "On doit conduire à droite"
•Les interrogations : "Doit-on aimer la marche à pied ?"
•L’impératif : "Fermez la porte de l’amphithéâtre !"
•Les sujets à discussion : "J’adore la peinture abstraite"
•Énoncés contenant une variable non quantifiée : "Le carré de xest plus grand que x"
•Énoncés dépourvus de sens : "Oiseau livre la dans penser pourquoi horloge habilement" ou "(= 325+)"
•La poésie : "Le bureau chante dans la raquette verte" ...
•L’auto-référence : "Cette phrase est un mensonge". Déclarer cette phrase comme étant vraie ou fausse conduit à
une contradiction.
1.2.5 Objet de la logique
Ce n’est pas l’objet de la logique de décider si une proposition est vraie ou fausse, c’est l’objet de la discipline dans
laquelle la logique s’applique : mathématiques, histoire, informatique, droit, etc ... Par contre, les valeurs de certaines
propositions ayant été fixées, la logique nous permettra de savoir si les expressions composées à partir de celles-ci et
des connecteurs logiques sont vraies ou fausses.
1.2.6 Modèle physique
On peut associer très facilement les propositions et les circuits électriques : Une proposition ppouvant être soit vraie,
soit fausse, on considère les deux états d’un circuit électrique muni d’un interrupteur :
•Le courant passe dans le circuit quand l’interrupteur est fermé : p= 1
•Le courant ne passe pas : l’interrupteur est ouvert : p= 0
• • p= 0
• •
Ip= 1
1.3 Connecteurs logiques
1.3.1 Connecteurs logiques
On définit dans l’ensemble des propositions P, des lois de composition internes ou connecteurs logiques binaires
en faisant correspondre au couple (p, q), une proposition définie par les valeurs de vérité qu’elle prendra en fonction
de celles de pet q.
∗: (p, q)→p∗q
Le tableau donnant les valeurs de cette nouvelle proposition est une table de vérité.
Les trois connecteurs logiques de base sont :
•la négation de p, notée ¬p
•La conjonction de pet q, notée p∧q
•La disjonction inclusive de pet q, notée p∨q
Cependant, on peut former 16 propositions à partir du couple (p, q). Les tables de vérité des 16 connecteurs logiques
sont données en annexe.
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