A178 revue neurologique 169S (2013) A177–A179
Discussion.– Il semble essentiel de pouvoir diffuser auprès des
professionnels des outils concrets, et adaptés aux difficul-
tés des patients présentant en MDT, qui sont très fréquents.
Manag Mind a permis d observer des bénéfices chez des
patients présentant diverses étiologies. Il continue à être testé
pour confirmer ces observations cliniques.
Conclusion.– Par ailleurs, de nombreuses recherches ont rap-
porté un lien entre la MDT et d autres fonctions cognitives
comme l attention, les fonctions exécutives et le langage, ren-
dant nécessaire sa prise en charge, lors de difficultés.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.420
V03
Irrigations transanales et troubles anorectaux
dans la sclérose en plaques : évaluation de
l’observance et de l’efficacité
C. Donzéa,∗, P. Barbotb, M.C. Scheiber-Nogueirac, S. Perrind,
B. Lucase, P. Hautecoeurf
aService de médecine physique et réadaptation fonctionnelle,
hôpital Saint-Philibert, 115, rue du Grand-But, 59462 Lomme,
France
bCentre de rééducation de Pomponiona, 83400 Hyères, France
cCabinet de neurologie, 69000 Lyon, France
dService de médecine physique et réadaptation fonctionnelle, centre
hospitalier de Mulhouse, 68100 Mulhouse, France
eCentre de rééducation fonctionnelle Divio, 21000 Dijon, France
fService de neurologie, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 59000 Lille,
France
∗Auteur correspondant.
Mots clés : Sclérose en plaques ; Troubles anorectaux ;
Irrigations transanales
Introduction.– Les troubles anorectaux (TAR) sont fréquents
chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) avec
des répercussions majeures sur la vie sociale et la qualité de
vie.
Objectifs.– Évaluation de la tolérance, de l’efficacité et de
l’observance de la technique d’irrigation transanale (ITA) dans
la gestion des TAR dans une population de patients atteints de
SEP.
Patients.– Étaient inclus les patients atteints de SEP, suivis
en neurologie, MPR et/ou gastroentérologie et utilisant l’ITA
pour des TAR d’origine neurologique. Une analyse rétrospec-
tive descriptive des données et en sous groupe était effectuée
pour rechercher un lien entre et l’abandon et la satisfaction
de la technique et différentes variables telles que: le sexe,
l’âge, la forme clinique, l’EDSS, la durée de la maladie, le lieu
d’éducation et la fréquence d’utilisation.
Résultats.– Quatre-vingt-quinze patients (51,1 ans ±11 ;
16,5 ans ±7,8 d’évolution ; EDSS médian 6) étaient inclus.
L’apprentissage de l’ITA était réalisé à domicile (52,63 %).
Parmi les patients, 70,53% se déclaraient satisfait. Parmi les
patients, 31,58 % ont abandonné la technique dans le mois
suivant l’apprentissage. Les troubles cognitifs au moment
de l’apprentissage, la satisfaction du patient et la fréquence
d’utilisation du système quotidienne ou un jour sur deux sont
significativement liés à l’abandon de la technique (p< 0,05).
Discussion.– L’efficacité et la tolérance des ITA ont été sur-
tout étudiées dans les TAR des blessés médullaires. Le niveau
de satisfaction de 70 % rejoint les taux retrouvés dans la
littérature. Les facteurs prédictifs de succès sont liés aux
troubles cognitifs et à la fréquence d’utilisation du système.
Peu d’étude ont évalué à long terme l’observance et les fac-
teurs prédictifs d’efficacité.
Conclusion.– L’ITA représente une technique efficace et bien
accepté dans notre population. Le risque d’abandon est plutôt
lié aux troubles cognitifs et à la fréquence d’utilisation qu’au
niveau de handicap.
Informations complémentaires.– Travail collaboratif du club fran-
cophone de la SEP.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.421
V04
Observance de la thérapie par contrainte
induite, contrôlée par actimètres
P.-Y. Libois∗, A. Collin , M. Grimée, C. Bonnet
Service de neuroréadaptation, grand hôpital de Charleroi, site
IMTR, 1, rue de Villers, 6280 Loverval, Belgique
∗Auteur correspondant.
Mots clés : Observance ; Contrainte induite ; Actimètre
Introduction.– Dans l’hémiplégie, la thérapie par contrainte
induite du membre supérieur est devenue un classique. La
principale difficulté de la méthode réside dans son obser-
vance.
Objectifs.– L’utilisation d’actimètres pour objectiver l’adhésion
au protocole est proposée.
Patients.– Deux patients présentant une parésie stable après
accident vasculaire ont bénéficié d’une thérapie par contrainte
induite de quatre semaines. Deux actimètres (Actisleep®) ont
été placés l’un côté sain, l’autre côté lésé, durant six semaines,
dont une avant contrainte et une après contrainte. Une dis-
cussion avec le patient est proposée après trois semaines
d’enregistrement. L’efficacité clinique du traitement est éva-
luée par dynamométrie (Pablo®), MESUPES et test de Jebsen.
Résultats.– Pour la première fois, nous avons pu objectiver
l’observance de la contrainte (contrainte respectée à 80%
pour le premier patient et à 40 % pour le second patient).
La quantification des mouvements par l’actimètre côté sain
versus côté lésé, a été corrélée aux résultats des évolutions
motrices et fonctionnelles. Le traitement malgré des adhé-
rences très différentes s’est montré efficace pour les deux
patients.
Discussion.– La poursuite de cette étude devrait permettre de
déterminer le niveau minimum d’observance de la contrainte,
nécessaire afin de conserver l’efficacité de la méthode, tout en
la rendant la plus tolérable possible. Elle ouvre aussi une véri-
table perspective chrono-biologique du mouvement et de la
bi-manualité. Finalement, le patient adhère davantage au pro-
tocole car il se sait observer et est confronté à la quantification
de la contrainte à mi-test.
Conclusion.– Cette nouvelle approche préliminaire, utilisée ici
dans la thérapie par contrainte induite du membre supérieur,
présente les actimètres comme un nouvel outil simple dans
la prise en charge de l’hémiplégie.
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.422
V05
Pronostic fonctionnel de l’hémiplégie vasculaire
gauche avec et sans troubles gnosiques à
Brazzaville
P.M. Ossou-Nguieta,∗, P.D. Massambaa, D.D. Gnonlonfounb,
N.Y. Mapourec, E. Matalia, B. Bandzouzi-Ndambaa,
R. Bileckotd
aService de neurologie, CHU de Brazzaville, BP 32, 13, boulevard
Maréchal-Lyautey, Brazzaville, Congo
bService de neurologie, CNHU de Cotonou, 03 BP 2828, Cotonou,
Bénin
cService de neurologie, hôpital général de Douala, BP 4856, Douala,
Cameroun