$OI!%!" NO' $2A<B?.B@<::.6?2 ".42@B6C.;A2
Banque et intermédiation financière
* $! !=
<A2
Les banques sont aujourd'hui au centre
de nombreux débats et de multiples
controverses. Les interrogations suscitées
par ces institutions ne sont certes pas
nouvelles, mais depuis la crise de 2008
elles concernent des acteurs économiques
dont le métier n'est pas directement lié à
l'activité bancaire. Par exemple, les
déposants sont touchés par l'ampleur
d'une crise de liquidité pouvant affecter
leurs dépôts, pourtant considérés depuis
des années comme hors d'atteinte de tout
réel danger. Désireux de mieux connaître
ces organisations réputées opaques, les
différents acteurs économiques trou-
veront dans ce livre des réponses aux
questions qu'ils se posent. Cet ouvrage
s'adresse également aux étudiants en
master d'économie et de gestion à travers
quatre parties consacrées : à la présen-
tation des différents métiers bancaires et
de leur diversité, facteurs de performance
mais également de complexité ; au
contexte réglementaire omniprésent au
quotidien, mais également déterminant
au moment des choix stratégiques ; au
pilotage de la performance et des risques,
une activité rendue encore plus incon-
tournable par la crise et les avancées
réglementaires ; aux réflexions de gou-
vernance et de conformité.
Face à l'ampleur de la crise, les banques
centrales ont fort à faire. Bien plus
qu'elles n'auraient pu l'imaginer avant,
lorsqu'elles n'avaient d'yeux que pour
l'inflation. Pas question pour elles, avant la
crise, de contrer une bulle sur le marché de
l'immobilier ou des actions. Guère plus
d'attention n'était portée à l'évolution du
crédit tant que cela n'augmentait pas
l'inflation. Les banques centrales s'estimaient
de toute façon capables d'éteindre l'incendie
après coup ! Aujourd'hui, l'incendie est bel
et bien là. Et s'il est évidemment souhaitable
que les banques centrales réussissent à
l'éteindre, il convient de s'interroger sur ce
qui va devoir changer après cela. Si les
banques centrales parviennent à tirer les
leçons de la crise, quelles devront être leurs
missions ? C'est à cette question que s'inté-
resse cet ouvrage, sur la base du rapport du
Conseil d'analyse économique « Banques
centrales et stabilité financière » présenté à
Christine Lagarde en mars 2011, et de
l'enquête qui avait été réalisée dans ce cadre
auprès de banquiers centraux et d'écono-
mistes du monde entier.
Un bank run (ruée ou panique bancaire)
est un phénomène, souvent auto-
réalisateur, qui se produit lorsqu’un grand
nombre de clients d'une banque, craignant
que celle-ci ne fasse faillite, se ruent aux
guichets pour retirer leurs dépôts. Dans une
telle situation, et en l’absence de soutien, la
banque court en effet le risque de devenir
insolvable car elle ne peut pas faire face à
toutes les demandes de retrait. La crise
financière de 2007/2008 a été marquée
par ce type d’événement avec la faillite de
l’américaine Bear Stearns ou de la
britannique Northern Rock. Une panique
bancaire étant un phénomène irrationnel, les
garanties publiques ne sont souvent pas
suffisantes. Au pire, l’État peut recourir à
l’arme de la coercition en interdisant les
rassemblements devant les établissements
bancaires ou en gelant les avoirs privés –
avec le risque d’aggraver encore davantage
la perte de confiance des clients.
« Bank run », le retour ?
%! "$!%! !#'%
;N=
Banques et crise financière
L’OUVRAGE
Quelles leçons de la crise pour les
banques centrales ? Débat autour
d'une refondation de leurs missions
&Q,"!$%
!' &&! $ H%=
<A2
L’ARTICLE
LE RAPPORT
(<B@MA2@B;.42;A129P
=<B?2:=?B;A2?B;<BC?.42096>B2G606
A LIRE ÉGALEMENT
Le droit dans les crises bancaires et
financières systémiques
&! (=
<A2