Résolution de l’équation (E) : ax +by =doù d=P GCD(a;b).
1Recherche d’une solution particulière : On détermine une relation de Bé-
zout. On trouve donc deux entiers x0et y0tels que ax0+by0=d.
2On écrit : ax +by =d
ax0+by0=d
Si (x, y)solution de (E)alors a(x−x0) + b(y−y0) = 0 (*) soit a|b(y−y0).
3On utilise le théorème de Gauss : Puisque aet bsont premiers entre eux,
alors a|y−y0donc ys’écrit y=y0+ka avec k∈Z.
4On injecte cette valeur dans (*) et on trouve a(x−x0) + bka = 0 ⇔x=
x0−kb.
5On vérifie que de tels couples (x;y)sont solutions de (E)
6On écrit S={(x0−kb;y0+ka); k∈Z}.
1. 5. Chiffrements
⋆Chiffrement de César : f:x7−→ x+b
1On code la lettre par un entier 06x625 suivant le principe : A→
0; B→1; ...;Z→25.
2On calcule f(x) = x+bmodulo 26 (on ajoute la clef bàxpuis on prend
le reste modulo 26).
3On associe une lettre à f(x)
Faiblesse : Ce chiffrement peut être décodé facilement à l’aide d’une analyse
de fréquence : on repère la lettre qui apparaît le plus dans le message codé,
elle correspond au E. Cela permet de trouver la clef bpuis on décode en
appliquant la fonction g(x) = x−b≡x+ (26 −b)[26]. Le chiffrement de
Vigenère rend l’analyse de fréquences bien plus difficile.
⋆Chiffrement affine : f:x7−→ ax +bavec P GCD(a; 26) = 1
1On code la lettre par un entier 06x625 suivant le principe : A→
0; B→1; ...;Z→25.
2On calcule f(x)modulo 26.
3On associe une lettre à f(x)
Pour décoder, (c’est-à-dire trouver la fonction de décodage connaissant la
fonction de codage)on détermine l’inverse de amodulo 26 grâce au théorème
de Bézout (voir plus haut).
On peut aussi résoudre un système de deux équations avec congruences
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