BL’existence d’un état stable n’entraîne pas nécessairement la convergence de
la marche aléatoire. Cela peut dépendre de l’état initial P0. Cependant, pour une
marche aléatoire à deux états, il y a toujours convergence et cela indépendam-
ment de l’état initial.
BDans la plupart des exercices, la matrice Pnest une matrice colonne. Cepen-
dant, on peut aussi la définir comme une matrice ligne. Dans ce cas, la matrice de
transition est la matrice M= (mij )dont le coefficient mij est la probabilité de
transition du sommet ivers le sommet j. ("départ en ligne, arrivée en colonne")
et l’on a Pn+1 =PnM.
3. Logique et raisonnement
Voici un récapitulatif des différents types de raisonnement que nous avons
rencontrés cette année :
3. 1. Démontrer qu’une proposition est fausse
On trouve un contre-exemple.
Exemple : Toute suite strictement croissante tend vers +∞.
C’est faux car la suite (1 −1
n)tend vers 1.
3. 2. Implication
A=⇒Bveut dire "Aimplique B" ou encore "si Aalors B". On dit aussi que
Best une condition nécessaire pour A: pour que Asoit réalisée, il faut que
Ble soit aussi.
Par exemple, une condition nécessaire pour qu’il pleuve est qu’il y ait des nuages
(Il pleut =⇒il y a des nuages). Mais cette condition n’est pas suffisante (Il peut
y avoir des nuages sans qu’il ne pleuve).
Pour démontrer que Aimplique Bon peut aussi raisonner par contraposée
c’est-à-dire démontrer que nonBimplique nonA.
Par exemple, pour démontrer que si le produit de deux entiers naturels est impair
alors ces deux entiers sont impairs, on peut démontrer que si l’un des deux entiers
est pair alors leur produit est pair.
3. 3. Équivalence
A⇐⇒ Bveut dire "Aest équivalent à B" ou encore "Asi et seulement si
B". On dit aussi que Best une condition nécessaire et suffisante pour A:
pour que Asoit réalisée, il faut et il suffit que Ble soit.
Pour démontrer une équivalence, on peut démontrer deux implications. Par exemple,
pour démontrer A⇐⇒ B, on doit démontrer A=⇒Bet B=⇒A.
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Résolution de l’équation (E) : ax +by =doù d=P GCD(a;b).
1Recherche d’une solution particulière : On détermine une relation de Bézout.
On trouve donc deux entiers x0et y0tels que ax0+by0=d.
2On écrit : ax +by =d
ax0+by0=d
Si (x, y)solution de (E)alors a(x−x0) + b(y−y0) = 0 (*) soit a|b(y−y0).
3On utilise le théorème de Gauss : Puisque aet bsont premiers entre eux,
alors a|y−y0donc ys’écrit y=y0+ka avec k∈Z.
4On injecte cette valeur dans (*) et on trouve a(x−x0) + bka = 0 ⇔x=
x0−kb.
5On vérifie que de tels couples (x;y)sont solutions de (E)
6On écrit S={(x0−kb;y0+ka); k∈Z}.
1. 5. Chiffrements
⋆Chiffrement de César : f:x7−→ x+b
1On code la lettre par un entier 06x625 suivant le principe : A→
0; B→1; ...;Z→25.
2On calcule f(x) = x+bmodulo 26 (on ajoute la clef bàxpuis on
prend le reste modulo 26).
3On associe une lettre à f(x)
Faiblesse : Ce chiffrement peut être décodé facilement à l’aide d’une analyse
de fréquence : on repère la lettre qui apparaît le plus dans le message codé,
elle correspond au E. Cela permet de trouver la clef bpuis on décode en
appliquant la fonction g(x) = x−b≡x+ (26 −b)[26]. Le chiffrement de
Vigenère rend l’analyse de fréquences bien plus difficile.
⋆Chiffrement affine : f:x7−→ ax +bavec P GCD(a; 26) = 1
1On code la lettre par un entier 06x625 suivant le principe : A→
0; B→1; ...;Z→25.
2On calcule f(x)modulo 26.
3On associe une lettre à f(x)
Pour décoder, (c’est-à-dire trouver la fonction de décodage connaissant la
fonction de codage)on détermine l’inverse de amodulo 26 grâce au théorème
de Bézout (voir plus haut).
On peut aussi résoudre un système de deux équations avec congruences
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