R. Mouffok

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Les fractures du sujet âgé
Les Fractures du sujet âgé constituent un problème majeur de
santé publique
- La première considération est l’état mental
- état physique et degré d’autonomie antérieur
- score ASA
Le choix thérapeutique reste limité par toute ces considération
Les soins palliatifs et l’accompagnement représentent une
véritable nécessité clinique en gériatrie
R. MOUFFOK S. LEMMOUCHI S. REHAIEM Y. MERIANE D. Nait Djoudi
M. NOUAR
CHU ALGER CENTRE
matériel et méthode
il s’agit d’une enquête épidémiologique
transversale descriptive
Variables étudiées
z Âge
z Sexe
z Tares et score mental
z Type d’accident
z Le côté et siège de la fracture
z Le type anatomo pathologique de la fracture
L’origine géographique
z Les délais de prise en charge
z matériel utilisé
z Temps opératoire
z La durée d’hospitalisation
z Les complications post-opératoires
z conclusion
z
2002
2008
947 cas
Les fractures de l’extrémité inférieur du radius
Nombre de patient hospitalisé entre
l’année 2002 et l’année 2008
180
18%
16%
160
140
14%
12.8%
13.6%
12%
120
100
80
7.9%
60
40
20
0
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Répartition selon le sexe
80
79%
72%
67%
70
66%
68%
65%
60%
60
50
Homme
Femme
40
30
20
10
0
2002
2004
2006
2008
Les femmes sont plus atteintes avec une différence significative
Pourcentage en fonction de la
tranche d’âge
50
40
30
20
10
0
65 à
75ans
75 à 85
ans
> 85 ans
9O% des patients reçus sont âgés entre 65 et 85 ans
Les tares
HTA
18 %
Diabète
15 %
HTA + Diabète = 19%
D’autres associations (maladies de Parkinson,
Alzheimer, Hémiplégie,démence et psychiatrique …)
= 16% des cas
type d’accident et orientation
anatomique
56%
44%
droit
n
io
at
ul
rc
ci
ue
iq
bl
pu
ie
vo
ue
tiq
es
m
do
gauche
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Les accidents domestiques sont la première cause de fracture de hanche
chez Le sujet âgé qui est toujours accompagné dans le cas des accidents de
la circulation
Différents type de fractures
Selon le type et siège de la fracture
z Fractures trochantériennes ++++ 520 cas
z Fractures du col fémoral +++ 427 cas
z Fractures du col chirurgical de l’humérus
++
z Fractures diaphysaires
z Fractures sur prothèse
z Autres: (avant bras, bi malléolaires, pilon
tibial, plateaux tibiaux, capitélum…)
Fractures du sujet âgé et
localisation
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Plus de 85 % des
fractures
Siège au niveau de
L’extrémité supérieur
Du fémur
du
du
m
co
l
se
s hè
t r e r ot
A u r p a i re l
su ys er a
F r ap h u m
di l h
F r co i f
du a s s
Fr
Fr
Fr
Fractures de l’extrémité supérieure
du fémur
86%
Fréquence selon la localisation
50
40
30
20
Pourcentage
10
0
fracture du
col
fracture du
massif
Les fractures du massif trochantérien sont nettement les
plus fréquentes de la vieillesse
Localisation selon l’âge
FR du col fémoral
57%
43%
FR trochantériènne
56%
65 à 75 ans
44%
75 ans et plus
TRAITEMENT
z Chirurgical
++++
96%
z
orthopédique
4%
TRAITEMENT CHIRURGICAL
z
Dépendant d’un cahier des charges:
- préservation de la vie
- préservation de l’autonomie
- qualité de la fonction
- chirurgie rapide
- anesthésie brève
Attention aux reprises chirurgicales
Le traitement orthopédique est devenu rare
Délais de prise en charge
60%
0 à 2 jours
2 à 5 jours
5 à 7 jours
7 à 10 jours
10 à 15 jours
15 et plus
50%
40%
30%
20%
10%
jo
15 ur
et s
pl
us
rs
10
à
à
10
15
jo
u
ur
s
jo
7
5
à
7
5
à
2
0
à
2
jo
jo
ur
s
ur
s
0%
Délais moyen de prise en charge thérapeutique est de 2 à 5 jours mais un
nombre élevé de patient soit de plus de 40% sont opérés entre le 5éme et le
10éme jour
Causes du retard de prise en
charge
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
anesthésique (cardiopathie) exploration
Raisons médicamenteuses (aspirine, anti
vitamine K )
Déséquilibre diabétique ou autres tares
Dénutrition
Anémie
Hospitalisés la veille du week end
Retard de consultation
matériel utilisé
Fracture du col
fémoral
Fracture
trochantériènne
vis
Clou
plaque
Lame
plaque
Vis
plaque
Prothèse
de Moore
-
_
_
_
98%
_
-
90%
4%
4%
Matériel de choix dans la synthèse des fractures
de l’extrémité supérieure du fémur chez le sujet
âgé
Ostéosynthèse
• prothèse de Moore
• clou plaque
Durée de l’intervention
z
En moyenne
60 à 120 minutes
z
extrême
60%
Moins de 60
minutes
8%
Au-delà de 2
heures
32%
Durée d’hospitalisation
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
>
à
de
de
de
de
20
u
jo
u
jo
s
ur
20
jo
à
14
rs
rs
s
ur
s
ur
jo
jo
10
à
à
à7
15
11
8
5
L’hospitalisation est prolongée en raison des complications
(hématome, infection , escarre ou raison sociale)
Complications immédiates
mortalité
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
inféction
thrombophléb
ite
luxation de
prothése
escarre
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
débricolage
non identifié
complications
z
Décès : 10 cas
- en per opératoire 06 cas
- post opératoire 04 cas
‰
‰
‰
Choc cardiogénique
Décompensation de tares
Complication de décubitus:
Escarre +++++
‰
Escarre constitue une complication redoutable sur
terrain de co morbidité et dans la quasi-totalité des cas
est irréversible
Infection post opératoire
56 cas d’infections post opératoire
Reprise précoce dans tous les cas
- bonne évolution locale dans les 30 cas
- ablation de matériel dans les 16 cas
ƒ
ƒ
résection tête et col
traitement médical adapté sur preuve bactériologique
Germes : staphylocoque
aureus, entérocoque +++
risque: - décubitus prolongé
- décès
thrombophlébite
complication fréquente
dans le milieu orthopédique
30 cas : à raison de quatre cas dans l’année
< intérêt de la prévention
< rôle des anticoagulants
< mobilisation précoce
Contrôle à 3 mois
95% des patients sont revus:
- infection
- luxation de prothèse
- thrombophlébite
- complication (escarre)
- dé bricolage de matériel
- satisfaction radio clinique
- espoir d’une autonomie
Évaluation fonctionnelle: score de Parker (0 à 9)
basé: - mobilité avec ou sans aide
- degré de déplacement et aptitude
Score de Parker (0 à 9)
mobilité
Pas de
difficulté
Avec aide
Tierce
personne
impossible
Déplacement
Domicile
3
2
1
0
Déplacement
Extérieur
3
2
1
0
3
2
1
0
Aptitude à
faire les
courses
Contrôle à 6 mois
z
‰
‰
‰
60% des cas sont revus
Satisfait
70%
Score Parker :
- bon 8/9
75%
- moyen 6/9
25%
insatisfait
30%
- Parker médiocre
- dépendant du fauteuil
- dépendant d’une tiers personne ou d’un tuteur
- déplacement minime
- douleur en permanence
Contrôle à une année
30% des patients uniquement sont revus
plus de ¾ sont satisfaits :
- sans douleurs
- autonomie retrouvée
- Parker élevé
Age moyenne entre (65 et 75 )ans
dans ¼ des cas :
- chute de l’indice de Parker
- gêne mécanique due au matériel
- complication infectieuse
- appréhension à la marche
- dépendance d’une tiers pour déambuler
Age en général supérieur à 75 ans
z
Révision au cours de la première
année
12mois
6 mois
consultant
parker élevé
parker bas
3 mois
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
La majorité des patients à la sortie de
l’hôpital ont retrouvé leur lieu de vie
antérieure qui est leur
« Domicile »
Seuls 30% des patients ont été revus par
leur chirurgien en fin de la première année
et 70% ont été perdu de vue
z
Lors de la révision durant les 3 premiers mois
- les patients sont revus à 95% des cas
- vivant tous dans le milieu familial
- bénéficiant d’une aide à domicile
- la kinésithérapie posturale est suivie par 25%
des patients
z
le Domicile constitue une structure d’accueil et
de prise en charge post opératoire des patients
dont l’age serait un terrain de co morbidité
z
De 6 mois à une année
- le nombre de consultant diminue de moitié
- le résultat fonctionnel est meilleur que les
premiers mois:
¾ délai de consolidation
¾ temps de réadaptation à la marche plus long
z
L’évaluation et le dépistage des complications
reste obscure vu le nombre de patient
disparaissant du circuit de la consultation
z Raisons :
- décès des patients
- patients grabataires
- complication de décubitus
- Parker médiocre
- éloignement des structures de santé
- raisons purement sociale :
Æ vie sans domicile fixe
Æ Déséquilibres psychiatrique (alzheïmer ,
démence )
Æ Manque de moyens financier
z
Perdu de vu est-il synonyme d’échec du
traitement ????
z
Pourquoi ces perdus de vu ????
z
Rôle du Domicile qui est la seule structure
d’accueil de ces patients dont l’état de santé
reste précaire vu l’âge
z
Intérêt et apport des services de gériatrie dans
la prise en charge et le suivi de ces patients
la famille peut elle jouer un rôle
dans la prise en charge du patient à
long terme ????
Décision médicale lourde
z
Décès reste élevés vu la fragilité de cette
catégorie de la population
z
Un échec du traitement est synonyme
d’une perte de l’autonomie et d’une
augmentation de la dépendance sociale
z
les centres de gériatrie deviennent une
nécessité absolue dans le contrôle,
l’accompagnement et le maintien des
soins à long terme
conclusion
cette étude à permis de relever les
problèmes de prise en charge surtout liés au
taux faible de révision à une année
-
La prise en charge est différée au décours de la
première semaine en général
-
l’ostéosynthèse est représentée exclusivement par
le clou plaque et la prothèse cervico céphalique mais
la prothèse totale n’est jamais de première intention
-
La durée moyenne d’hospitalisation reste élevée
-
La rééducation n’est réalisée que chez 25% des
patients
-
-
-
Un taux faible de revue en consultation
à une année alors que plus de 80% sont
identifiés à 3mois
La majorité des patients reprennent
leur domicile antérieur
Le nombre de perdus de vue laisse
place à ?
Peut on se poser la question pour la création
de centres de gériatrie pour le suivi et la prise
en charge post opératoire de cette fragile
catégorie de la population.
MERCI
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