2 CHAPITRE 5. ENTIERS, DIVISION ET CONGRUENCES
(g) ∀x,¬(x|5) → ¬(x|45)
(h) ∀x, (x|36 ∧x|100) →x|172
(i) ∀x, (x|36∧x|100) →x|64
(j) Démontrez la partie 3 du théorème 5.1.
a|b∧b|c→a|c
Théorème 5.2 [p. 239 T2] Soient aet ddes entiers, avec d>0. Il existe une seule paire d’entiers qet
rsatisfaisant
0≤r<det a=dq +r
Définition 5.2 Considérons aet ddes entiers, avec d>0. Le théorème précédent stipule qu’il existe
une seule paire d’entiers qet rsatisfaisant
a=dq +ret 0 ≤r<d
Par exemple si a=17 et d=3, on a
17 =3·5+2 et 0 ≤2<3
• L’entier d=3 est appelé le diviseur.
• L’entier a=17 est appelé le dividende.
• L’entier q=5 est appelé le quotient (notation : q=adiv d).
• L’entier r=2 est appelé le reste.
On dit aussi que 17 est égal à 2 modulo 3 (notation : r=amod d).
L’algorithme de division, présenté à la page 253, présente une façon de calculer le quotient qet le
reste rde la division de apar l’entier positif d. Il s’agit de compter le nombre de fois (q) que l’on peut
soustraire dde |a|tout en conservant un résultat positif (r). Si aest positif, le diviseur est qet le reste
est r. Si aest négatif, on procède à un petit ajustement ( r:=d−ret q:= −(q+1) ).
5.2 Arithmétique modulaire
Définition 5.3 [p. 240 D3] Soient aet bdes entiers et m∈Z+. On dit que aest congru à bmodulo m
si et seulement si mdivise a−b. Notation
a≡b(mod m)⇐⇒ m|(a−b)
Attention : le symbole ≡est aussi utilisé en logique, mais il a ici un sens différent.
Remarque : si aest congru à bmodulo m, c’est que mdivise (a−b), mais alors mdivise aussi (b−a),
et donc, par définition, best congru à amodulo m. On peut donc dire que aet bsont congrus
modulo m.
Geneviève Savard, ÉTS, 2014