informel de la notion de matrice dans le cas d’une application linéaire de R2dans lui-
même. Ensemble L(E,F)des applications linéaires de Evers F, c’est un sous-espace
vectoriel de FE.
—Composition d’applications linéaires : La composée de deux applications linéaires est
linéaire et l’application comp :(v,u)7−→ v◦ude L(F,G)×L(E,F)dans L(E,G)est
“bilinéaire” (pas de définition générale) au sens où pour vfixé, comp(v,·)est linéaire et
pour ufixé, comp(·,u)l’est (reformulation de ces propriétés avec des quantificateurs).
Notation vu =v·u=v◦u. Si une application linéaire est bijective, son application ré-
ciproque est automatiquement linéaire (on dit qu’on a un isomorphisme). Exemple d’un
calcul explicite de l’application réciproque dans le cas d’une application linéaire de R2
dans lui-même et observation du lien avec l’inversion d’une certaine matrice... La com-
posée de deux isomorphismes uet vest un isomorphisme et (v◦u)−1=u−1◦v−1.
—Image et noyau : L’image directe (resp. réciproque) d’un sous-espace vectoriel par une
application linéaire uest un sous-espace vectoriel, cas particulier : définition de l’image
Imuet du noyau Keru. Caractérisation de la surjectivité à l’aide de l’image et de l’in-
jectivité à l’aide du noyau. Déterminer en exercice les images et noyaux des exemples
précédents.
—Endomorphismes : Définition, notation L(E)pour l’ensemble des endomorphismes,
exemples : 0, IdE, les homothéties, les dérivations successives, les évaluations en un
point et la multiplication par un polynôme donné sont des endomorphismes de K[X],
exemple explicite dans R2. Muni des lois adéquates, L(E)est une “algèbre” (notion
non au programme, mais la terminologie est cependant utilisée, donc on rappelle les
propriétés à chaque fois...). Groupe linéaire GL(E), exemples.
Attention, les projections et symétries ne sont pas encore au programme de colle
car elles font l’objet d’un DM à rendre lundi.
—Familles (finies) génératrices : définition d’une famille génératrice de E(Vect =E),
exemples dans R3et parmi les exemples précédents (Kn,Kn[X],M3,2(K)), espace des
solutions d’une EDL2H, d’un système linéaire homogène, d’une récurence linéaire d’ordre
2. Toute sur-famille d’une famille génératrice est génératrice.
—Familles (finies) libres : Idée de vecteurs “inutiles” dans une famille génératrice (ceux
qui sont CL des autres), qui mène à la définition habituelle des familles libres (toute
CL nulle a forcément tous ses coefficient nuls). Vocabulaire : vecteurs linéairement in-
dépendants, famille liée. Une famille à un vecteur est libre ssi ce vecteur est non nul.
Une famille de deux vecteurs est libre ssi ces vecteurs ne sont pas colinéaires. Dans
R3, une famille de trois vecteurs est libre ssi ces vecteurs ne sont pas coplanaires.
Exemples : vecteurs explicites de R3, toute famille finie de K[X]échelonnée en de-
gré (0 ≤d◦P0<d◦P1< . . . < d◦Pk) est libre, les “bases” canoniques (qui ne sont pas
encore des bases !) de Kn, de Kn[X]et de Mn,p(K)sont libres. Toute sous-famille d’une
famille libre est libre.
—Coordonnées : Définition d’une base de E. Caractérisation d’une base : tout vecteur
s’écrit de manière unique comme CL de cette famille. Définition de la famille des coor-
données d’un vecteur udans une base e, représentation sous forme de matrice colonne
Mate(u). Autres exemples de bases dans R2et R3. Bases canoniques de Kn,Kn[X]et
Mn,p(K).
—Bases et sommes directes : Base adaptée à une décomposition en somme directe de
deux sous-ev. Inversement, si (e1,...,ek,ek+1,...,ep)est une famille libre de E, alors
Vect (e1,...,ek)et Vect (ek+1,...,ep)sont en somme directe. Exemple des sous-ev des
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