c) Spumavirus (non pathogènes)
Homme
Mammifères
IV - LA MALADIE SIDA
1) ÉVOLUTION DE L'INFECTION VERS LE SIDA
La primo-infection est suivie d'une longue période de latence pendant laquelle il est impossible de mettre en
évidence les anticorps.
Puis chute des lymphocytes T4 (ou CD4) et effondrement des défenses immunitaires (SIDA).
2) LA TRANSMISSION
Peut se faire par la salive ou par contact s'il y a présence de sang.
Attention aux rasoirs et au "french kiss".
3) TEST DE DEPISTAGE
a) En première intention
Test ELISA (technique enzymatique)
Ne peut servir qu'à un premier dépistage.
Fait en double pour essayer d'éliminer les faux positifs et faux négatifs.
b) Western-Blot (WB)
Confirmation.
c) Détection de la charge virale
Détection des antigènes et des anticorps nucléiques viraux.
Passe par des centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG).
La communication des résultats est impérativement personnelle et en main propre.
Le test ne peut être fait qu'avec l'accord du sujet.
d) Examens recommandés pour le bilan biologique initial du SIDA.
Voir fiche
Il commence à y avoir un risque majeur au dessous de 200 CD4 (normale : 1200).
La charge virale (quantité de virions) est exprimée en copies/ml de sang.
La normale est de 0.
On commence à pouvoir détecter en France à partir de 500.
Aux USA, on arrive à 20.
Les malades peuvent avoir de 50 000 à 5 millions de virions.
4) SUIVI SUR LE PLAN CLINIQUE
a) Phase aiguë
Primo-infection.
b) Phase latente
C'est la plus dangereuse.
Elle peut durer jusqu'à 10 ans.
Les avis divergent sur l'opportunité de traiter dans cette phase, et à partir de quand.
c) Phase symptomatique
Les premiers signes cliniques apparaissent.
Période dite ARC (pré SIDA).
Les premiers signes cliniques apparaissent :
• Le plus souvent une infection dite opportuniste, non pathogène pour le sujet sain
• Une pathologie tumorale maligne : sarcome de Kaposi, lymphome...
• Des signes neurologiques directement liés au VIH : encéphalites
• Un syndrome de dénutrition majeure
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