Le centre de santé de Bellegarde
Bellegarde Magazine N°50 // octobre 2015 // 05
C
omme nous l’avions évoqué dans l’édi-
tion n°48 du Bellegarde Magazine, afin
de trouver des solutions adaptées pour
faire face à la désertification médicale du
territoire, la Ville de Bellegarde s’est enga-
gée dans un Contrat Local de Santé.
Ce dispositif réunit autour du même objectif
tous les acteurs gravitant autour de la pro-
blématique santé. Pour Bellegarde, comme
pour de nombreux territoires français, la
question est comment, avec qui et avec
quels moyens organiser le réseau de soins
pour garantir un niveau de prise en charge
satisfaisant.
Plusieurs pistes de travail sont d’ores et
déjà lancées avec notamment celle qui
ressort comme la plus urgente : créer un
centre de santé. Ce dossier avance rapide-
ment. En quelques mois, un travail énorme
a été réalisé par tous les partenaires ce qui
permet d’espérer la création de ce centre
pour début 2016.
Afin de pallier la disparition récente de cer-
taines spécialités, les partenaires orientent
prioritairement leurs recherches vers la
pédiatrie, l’ophtalmologie et la médecine
générale mais toute autre spécialité man-
quante et nécessaire aux usagers pourra
être intégrée.
La coordination de cet établissement sera
assurée par du personnel infirmier polyva-
lent capable d’assister les médecins mais
aussi de faire vivre et évoluer la structure.
Ces personnels seront également secon-
dés et soutenus par des profils plus admi-
nistratifs pour le suivi quotidien et l’accueil
des patients.
Ce projet sera présenté pour validation en
Conseil Municipal dans l’une des toutes pro-
chaines séances.
Requalification du centre
commercial du Crédo
Un quartier renaîtra sur les Hauts de Bellegarde d’ici 2020
L
e Crédo est ancré dans le paysage
bellegardien depuis 1970. Si le centre
commercial répond toujours à un besoin
de consommation de proximité, la struc-
ture, elle, ne colle plus avec les réalités
du moment. L’ensemble des bâtiments
(commerces, garages, services…) et des
espaces verts est un véritable puzzle appar-
tenant à divers propriétaires rendant très
complexe, voire impossible, le lancement
des travaux nécessaires, notamment pour
la sécurité incendie.
Pourtant, il faut agir. En 2012, le couperet
tombe, la commission de sécurité donne
un avis défavorable. Petit à petit, l’ambiance
générale du quartier se détériore, les bâti-
ments se dégradent. La municipalité, uni-
quement propriétaire du foncier autour
du centre commercial, a alors très peu de
marge de manœuvre.
La Ville se lance donc dans un ambitieux
projet de réhabilitation architecturale, mais
pas seulement. Elle met divers outils en
place pour se doter des moyens juridiques
et budgétaires nécessaires afin de devenir
propriétaire de l’ensemble du foncier bâti à
réhabiliter. Depuis un an, elle acquiert pro-
gressivement les murs des locaux com-
merciaux existants.
L’enjeu est de recréer un quartier en préser-
vant les commerces de proximité, indispen-
sables à la vie des lieux, d’offrir une réponse
de garde d’enfants, et de construire des
logements, afin de répondre notamment
au manque d’hébergements pour les étu-
diants, de plus en plus nombreux dans la
ville. Naturellement, il est indispensable que
ce nouveau quartier s’intègre parfaitement
dans celui des Hauts de Bellegarde, tant par
son architecture que par son aménagement
et sa dimensionnement.
OBJECTIF 2020 :
UNE RENAISSANCE EN TROIS PhASES
• Premiers coups de pelle en 2016, avec
la construction d’un bâtiment le long de
l’avenue Saint-Exupéry accueillant appar-
tements et logements étudiants. C’est
ici également que seront transférés sur
600m2 les commerces existants : bou-
langerie, primeur, tabac-presse, coiffeur,
laverie.
• La deuxième phase engendrera de gros
changements dans le paysage, puisque
sera démolie l’aile sud, c’est-à-dire tout le
bâtiment du centre commercial dit « Crédo
II », les commerces ayant donc été trans-
férés auparavant dans le nouveau bâti-
ment.
• La troisième phase lancera la construction
de deux autres bâtiments. Ils accueilleront
des logements avec en rez-de-chaussée
500 m2 d’équipements publics dédiés à
la petite enfance. Au total, 60 logements
traditionnels et 30 logements étudiants
verront le jour.
Ce quartier retrouvera alors une centralité
commerciale attractive et dynamique.
Un service pour faire face à l’urgence