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tant que tel l’association citera la ville comme exemple en matière de règlementation locale 
de la publicité. Il invite la commune à persévérer dans cette voie.  
M. Delahousse effectue ensuite trois remarques qui selon lui peuvent simplifier et renforcer 
le projet de règlement local de publicité de Bellegarde. La première concerne les enseignes 
scellées au sol ou installées sur le sol de plus de 1 m² dont la surface maximale est limitée à 9 
m². Le président de Paysages de France pense que cette surface peut être abaissée compte 
tenu  de  l’impact  important  de  ce  type  de  dispositif.  Il  fait  également  part  de  sa  réserve  à 
l’égard de la favorisation des totems, qui selon lui se banalisent, sans pour autant être très 
qualitatifs  pour  le  paysage.  La  seconde  remarque  concerne  le  zonage  de  la  publicité.  M. 
Delahousse considère qu’il n’est pas nécessaire d’instaurer une distinction entre les secteurs 
d’activité et le reste de la zone agglomérée. Pour lui, une limitation à 4 mètres carrés dans 
toute la zone agglomérée serait intéressante. La dernière remarque concerne la  fixation de 
limite de surface pour la publicité apposée sur le mobilier urbain. 
La  commune  ne  souhaite  pas  aller  plus  loin  en  matière  d’enseignes  scellées  en  sol 
notamment  en  termes  de  surface.  En  effet,  la  réduction  à  9  m²  permet  de  protéger  le 
paysage  actuel.  Par  ailleurs,  un  seul  dispositif  de  cette  dimension  a  été  recensé  et  son 
impact est peu significatif sur le territoire. 
Le  zonage  est  également  conservé  et  ne  sera  par  ailleurs  pas  modifié.  En  effet,  la 
municipalité considère que les  paysages des  zones  résidentielles  et  des  zones  d’activités 
étant très différents, cela justifie le zonage en deux zones spécifiques. 
M.  Champalbert  prend enfin  la  parole  en  tant  que  représentant de  l’Union  de la  Publicité 
Extérieure (UPE). Il remercie la commune de son invitation à cette réunion. Il fait part de son 
inquiétude  concernant  notamment  l’interdiction  des  dispositifs  publicitaires  scellés  au  sol. 
Selon  lui,  la  ville  va  trop  loin.  Il  considère  que  cette  interdiction  revient  à  interdire  toute 
publicité sur le territoire communal. Il est expliqué que d’autre possibilité demeure possible 
sur  le  territoire  communal  notamment  la  publicité  murale  ou  la  publicité  sur  le  mobilier 
urbain. 
M.  Champalbert  reconnaît  que  certains  dispositifs  de  la  commune  sont  mal  entretenus.  Il 
confirme également l’intérêt pour certaines communes comme Bellegarde de passer de 12 
m²  à  8  m²  de  surface  d’affichage  afin  de  limiter  l’impact  de  la  publicité.  Néanmoins 
restreindre  à  4  m²  en  centre-ville  lui  semble  trop  restrictif.  Il  indique  également  que  la 
plupart des affiches utilisées à Bellegarde servent à informer la population sur des activités 
locales. Ce  point est  difficile à vérifier étant donné  les nombreuses campagnes d’affichage 
qui  modifient  souvent  les  affiches  des  panneaux  publicitaires.  En  revanche,  il  est  expliqué 
que  le  règlement permet  toujours  d’avoir de  la  publicité en  agglomération  sur  un  mur  ou 
une clôture aveugles. Selon M. Champalbert, la commune se prive de possibilités d’affichage 
qu’elle pourrait regretter dans quelques années.