A. P. M. E. P. Baccalauréat S
PROBLÈME 11 points
Les trois parties sont dans une large mesure indépendantes.
Pour tout entier naturel n, on définit sur Rla fonction numérique fnpar :
f0(x)=1
1+x2et pour nentier naturel non nul fn(x)=xn
1+x2.
On note Γn, la courbe représentative de fn, dans le plan rapporté à un repère ortho-
normal O,
ı,
, unité graphique : 4 cm.
On désigne par Inl’intégrale In=1
0fn(t)dt.
Partie A
1. a. Étudier les limites de f1en +∞ et en −∞. Quelle est la conséquence gra-
phique de ces résultats ?
b. Étudier les variations de f1.
c. Tracer la courbe Γ1.
d. Calculer I1.
2. a. Étudier les limites de f3en +∞.
b. Étudier les variations de f3.
c. Tracer la courbe Γ3sur le même dessin qu’au 1. c..
3. Calculer I1+I3. En déduire la valeur de I3.
4. Calculer, en unités d’aire, l’aire du domaine limité par les courbes Γ1,Γ3et les
droites d’équation x=0 et x=1.
Partie B
Pour cette partie, on dessinera la figure demandée dans un nouveau repère ortho-
normal O,
ı,
, unité graphique : 4 cm.
1. a. Étudier les limites de f0en +∞ et en −∞.
b. Étudier les variations de f0.
2. Soit (an)la suite définie, pour nentier naturel non nul, par an=n
0
1
1+t2dt.
a. Interpréter graphiquement an.
b. Montrer que la suite (an)est croissante.
c. Montrer que pour tout réel t:1
1+t21 et en déduire que a11.
d. Montrer que pour tout réel tnon nul : 1
1+t21
t2et en déduire que pour
tout entier naturel non nul, n
1
1
1+t2dt11
n.
e. Montrer, en utilisant les questions précédentes, que pour tout entier na-
turel nnon nul, an2. Que peut-on en déduire pour la convergence de
la suite (an)?
T. S. V. P.
Nouvelle-Calédonie 3novembre 2003
TS-IC ~ Les révisions BAC 2011 ~
Partie - Exercices issus du manuel Repères
L'ensemble des corrigés de ces exercices seront disponibles sur le site mymaths.free.fr pendant les
vacances.
(NB : au total 14 exercices pour environ 20 H de travail en tout en faisant en moyenne 2H de
Maths pendant 10 jours si on bosse 5 jours sur 7 pendant les 2 semaines)
Exercice du Manuel Thèmes Origine Bac
N°166 p 92 Suites et lecture graphique Inde 2005
N°157 p 90 Suites récurrence et factorielle Liban Juin 2004
N°127 p 126 Exponentielle
N°121 p124 ED- exponentielle La Réunion 2005
N°131 p162 Complexe - géométrie
N°162 p 169 Complexe - géométrie Amérique du nord 2005
N°132 p 203-204 Ln x - Suites Inde 2003
N°89 p 235 Suites - Intégrales
N°97 p 237-238 Suites - Intégrales
N°149 p 248 Suites - Intégrales - IPP
QCM N° 114 p 324 Géométrie Espace 2005
N°129 p327 Géométrie Espace - droite paramétrée Métropole Juin 2007
N°131 p327 Géométrie Espace
N°106 p321-322 Géométrie Espace- Probabilités Polynésie juin 2003
Partie - Annales
L'ensemble de ces sujets seront disponibles pour être imprimé sur le site de mymaths.free.fr.
Lors des révisions ils seront proposés à chercher avant d'être corrigés en classe.
Année Exercice Thèmes manuel
2003 Nouvelle Calédonie 3 partie 1 Exp- ln - Calcul Intégral 116 p 242
2003 Liban 1 Proba- suites
2003 Amérique du nord 1 - QCM Loi de densité de probabilité 120 p 287
2003 Polynésie Juin 1 Géométrie Espace 106 p 321
2003 France Juin 2 Géométrie Espace
2003 Centres étrangers 1 Suites 158 p 90
2003 Pondichery 1 Suites
2003 France septembre Problème ED- Calcul Intégral- suites 110 p 240
2004 Nouvelle-Calédonie 2 Géométrie Espace
2004 Nouvelle-Calédonie 3 Exp - Calcul Intégral- suites 118 p 242
2004 Polynésie Juin 1 Loi de densité 136 p 292
2004 Centres étrangers 3 Exp- ln - Calcul Intégral-suites 147 p 246
NB : d'autres sujets comme Pondichéry 2011 ou Amérique du Nord qui « tombent » avant la session
de Juin pour la France seront bien entendu faits pour avoir une idée de la tendance de l'année 2011.
Baccalauréat série S Liban mai 2003
EXERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
Une urne contient quatre boules noires et deux boules blanches.
Soit nun entier naturel supérieur ou égal à 2. On répète nfois l’épreuve qui consiste
à tirer une boule puis la remettre dans l’urne ; on suppose que toutes les boules ont
la même probabilité d’être tirées et que les tirages sont indépendants.
On note pn, la probabilité de tirer exactement une boule blanche lors des n1 pre-
miers tirages et une boule blanche lors du n-ième tirage.
1. Calculer les probabilités p2,p3et p4.
2. On considère les évènements suivants :
Bn: « On tire une boule blanche lors du n-ième tirage »,
Un: « On tire une boule blanche et une seule lors des n1 premiers tirages ».
a. Calculer la probabilité de l’évènement Bn.
b. Exprimer la probabilit de l’évènement Unen fonction de n.
c. En déduire l’expression de pnen fonction de net vérifier l’égalité :
pn=n1
4
×2
3n
.
3. On pose : Sn=p2+p3+ · · · + pn.
a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel nsupérieur ou
égal à 2, on a :
Sn=1n
2
+1×2
3n
.
b. Déterminer la limite de la suite (Sn).
EXERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
1. Résoudre dans Cl’équation :
4z212z+153 =0.
2. Dans le plan rapporté à un repère orthonormé O,
u,
v, d’unité graphique
1 cm on considère les points A, B, C, P d’affixes respectives : zA=3
2
+6i,
zB=3
2
6i ; zC= −31
4i, zP=3+2i et le vecteur
wd’affixe z
w= −1+5
2i.
a. Déterminer l’affixe zQdu point Q, image du point B dans la translation t
de vecteur
w.
b. Déterminer l’affixe zRdu point R, image du point P par l’homothétie h
de centre C et de rapport 1
3.
c. Déterminer l’affixe zSdu point S, image du point P par la rotation rde
centre A et d’angle
π
2.
Placer les points P, Q, R et S.
3. a. Démontrer que le quadrilatère PQRS est un parallélogramme.
Baccalauréat série S Amérique du Nord juin 2003
EXERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
Cet exercice est un questionnaire à choix multiples constitué de six questions : chacune
comporte trois réponses, une et une seule étant exacte.
Les réponses à cet exercice sont à inscrire dans la feuille jointe en annexe, page 5, en
cochant pour chaque question la case correspondante à la réponse proposée.
Toute réponse ambigüe sera considérée comme une absence de réponse. Toute réponse
exacte entraîne une bonification, toute erreur est pénalisée.
On s’intéresse à la durée de vie, exprimée en années, d’un appareil ménager avant
la première panne. On peut modéliser cette situation par une loi de probabilité pde
durée de vie sans vieillissement, définie sur l’intervalle [0 ; +∞[. Ainsi, la probabilité
d’un intervalle [0, t[, notée p([0, t[), est la probabilité que l’appareil ménager tombe
en panne avant l’instant t.
Cette loi est telle que p([0, t[) =t
0
λeλxdx, où test un nombre réel positif repré-
sentant le nombre d’années (loi exponentielle de paramètre λ, avec λ>0).
1. Pour t0, la valeur exacte de p([t,+∞[) est :
a. 1eλtb. eλtc. 1+eλt
2. La valeur de tpour laquelle on a p([0, t[) =p([t,+∞[) est :
a. ln2
λb. λ
ln2 c. λ
2
3. D’après une étude statistique, la probabilité que l’appareil tombe en panne
avant la fin de la première année est 0,18. La valeur exacte de λest alors :
a. ln50
41b. ln41
50c. ln(82)
ln(100)
4. Sachant que cet appareil na connu aucune panne au cours des deux pre-
mières années après sa mise en service, la probabilité qu’il ne connaisse au-
cune panne l’année suivante est :
a. p([1, +∞[) b. p([3,+∞[) c. p([2 ; 3[
Dans la suite de l’exercice on prendra λ=0,2.
5. La probabilité que l’appareil nait pas eu de panne au cours des trois premières
années, arrondie à 104près, est :
a. 0,552 3 b. 0,548 8 c. 0,451 2
6. Dix appareils neufs de ce type ont été mis en service en même temps. On dé-
signe par Xla variable alatoire égale au nombre d’appareils qui nont pas de
panne au cours des trois premières années.
La valeur la plus proche de la probabilité de l’évènement « X=4 » est :
a. 0,555 5 b. 0,802 2 c. 0,160 7
EXERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé O,
u,
v, d’unité gra-
phique 1 cm, on considère les points A0, A1, A2d’affixes respectives z0=54i,
z1= −14i, z2= −4i.
1. a. Justifier l’existence d’une unique similitude directe Stelle que S(A0)=A1
et S(A1)=A2.
b. Établir que l’écriture complexe de Sest z=1i
2z+
3+i
2.
c. En déduire le rapport, l’angle et l’affixe ωdu centre de la similitude S.
Baccalauréat série S Amérique du Nord juin 2003
EXERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
Cet exercice est un questionnaire à choix multiples constitué de six questions : chacune
comporte trois réponses, une et une seule étant exacte.
Les réponses à cet exercice sont à inscrire dans la feuille jointe en annexe, page 5, en
cochant pour chaque question la case correspondante à la réponse proposée.
Toute réponse ambigüe sera considérée comme une absence de réponse. Toute réponse
exacte entraîne une bonification, toute erreur est pénalisée.
On s’intéresse à la durée de vie, exprimée en années, d’un appareil ménager avant
la première panne. On peut modéliser cette situation par une loi de probabilité pde
durée de vie sans vieillissement, définie sur l’intervalle [0 ; +∞[. Ainsi, la probabilité
d’un intervalle [0, t[, notée p([0, t[), est la probabilité que l’appareil ménager tombe
en panne avant l’instant t.
Cette loi est telle que p([0, t[) =t
0
λeλxdx, où test un nombre réel positif repré-
sentant le nombre d’années (loi exponentielle de paramètre λ, avec λ>0).
1. Pour t0, la valeur exacte de p([t,+∞[) est :
a. 1eλtb. eλtc. 1+eλt
2. La valeur de tpour laquelle on a p([0, t[) =p([t,+∞[) est :
a. ln2
λb. λ
ln2 c. λ
2
3. D’après une étude statistique, la probabilité que l’appareil tombe en panne
avant la fin de la première année est 0,18. La valeur exacte de λest alors :
a. ln50
41b. ln41
50c. ln(82)
ln(100)
4. Sachant que cet appareil na connu aucune panne au cours des deux pre-
mières années après sa mise en service, la probabilité qu’il ne connaisse au-
cune panne l’année suivante est :
a. p([1, +∞[) b. p([3,+∞[) c. p([2 ; 3[
Dans la suite de l’exercice on prendra λ=0,2.
5. La probabilité que l’appareil nait pas eu de panne au cours des trois premières
années, arrondie à 104près, est :
a. 0,552 3 b. 0,548 8 c. 0,451 2
6. Dix appareils neufs de ce type ont été mis en service en même temps. On dé-
signe par Xla variable alatoire égale au nombre d’appareils qui nont pas de
panne au cours des trois premières années.
La valeur la plus proche de la probabilité de l’évènement « X=4 » est :
a. 0,555 5 b. 0,802 2 c. 0,160 7
EXERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé O,
u,
v, d’unité gra-
phique 1 cm, on considère les points A0, A1, A2d’affixes respectives z0=54i,
z1= −14i, z2= −4i.
1. a. Justifier l’existence d’une unique similitude directe Stelle que S(A0)=A1
et S(A1)=A2.
b. Établir que l’écriture complexe de Sest z=1i
2z+
3+i
2.
c. En déduire le rapport, l’angle et l’affixe ωdu centre de la similitude S.
Baccalauréat S Polynésie juin 2003
EXERCICE 14 points
Partie A
Dans l’espace muni d’un repère orthonormal O,
ı,
,
k, on considère les points
A, B, C et D de coordonnées respectives :
A(0 ; 0 ; 3), B(22 ; 0 ; 1), C(2 ; 6 ; 1), D(2 ; 6 ; 1).
1. Démontrer que ABCD est un tétraèdre régulier, c’est-à-dire un tétraèdre dont
toutes les arêtes sont de même longueur.
2. On note R, S, T et U les milieux respectifs des arêtes [AC], [AD], [BD] et [BC] ;
démontrer que RSTU est un parallélogramme de centre O.
3. Ce parallélogramme a-t-il des propriétés supplémentaires ? Expliquer.
C
A
D
B
ı
k
Partie B
On dispose de trois tétraèdres identiques au précédent, parfaitement équilibrés.
Chacun d’eux a une face peinte en bleu, une face peinte en jaune et deux faces
peintes en rouge.
On lance les trois tétraèdres simultanément (on remarquera que, lorsqu’on lance un
tel tétraèdre, une seule face est cachée et trois faces sont visibles).
1. Calculer la probabilité pour qu’au moins trois faces rouges soient visibles sur
les trois tétraèdres.
2. Calculer la probabilité pour que la couleur bleue ne soit visible sur aucun té-
traèdre.
3. Calculer la probabilité de l’évènement E « les six faces rouges sont visibles ».
4. On répète nfois l’expérience qui consiste à lancer les trois tétraèdres.
Calculer la probabilité pnpour que l’évènement E soit réalisé au moins une
fois.
Calculer lim
n→+∞pn.
EXERCICE 2 (Obligatoire) 5 points
Dans tout l’exercice, le plan Pest rapporté à un repère orthonormal direct O,
u,
v.
Les constructions seront faites sur papier millimétré.
1. a. Le point E a pour affixe ZE=3+i et le point F a pour affixe ZF=1+3i.
Placer dans Ples points E et F.
b. Construire le point H tel que EHF soit un triangle rectangle isocèle direct
de sommet H, c’est-à-dire tel que
HF ;
HE =π
2[2π]. [0,5 pt]
1
Baccalauréat série S Amérique du Nord juin 2003
EXERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
Cet exercice est un questionnaire à choix multiples constitué de six questions : chacune
comporte trois réponses, une et une seule étant exacte.
Les réponses à cet exercice sont à inscrire dans la feuille jointe en annexe, page 5, en
cochant pour chaque question la case correspondante à la réponse proposée.
Toute réponse ambigüe sera considérée comme une absence de réponse. Toute réponse
exacte entraîne une bonification, toute erreur est pénalisée.
On s’intéresse à la durée de vie, exprimée en années, d’un appareil ménager avant
la première panne. On peut modéliser cette situation par une loi de probabilité pde
durée de vie sans vieillissement, définie sur l’intervalle [0 ; +∞[. Ainsi, la probabilité
d’un intervalle [0, t[, notée p([0, t[), est la probabilité que l’appareil ménager tombe
en panne avant l’instant t.
Cette loi est telle que p([0, t[) =t
0
λeλxdx, où test un nombre réel positif repré-
sentant le nombre d’années (loi exponentielle de paramètre λ, avec λ>0).
1. Pour t0, la valeur exacte de p([t,+∞[) est :
a. 1eλtb. eλtc. 1+eλt
2. La valeur de tpour laquelle on a p([0, t[) =p([t,+∞[) est :
a. ln2
λb. λ
ln2 c. λ
2
3. D’après une étude statistique, la probabilité que l’appareil tombe en panne
avant la fin de la première année est 0,18. La valeur exacte de λest alors :
a. ln50
41b. ln41
50c. ln(82)
ln(100)
4. Sachant que cet appareil na connu aucune panne au cours des deux pre-
mières années après sa mise en service, la probabilité qu’il ne connaisse au-
cune panne l’année suivante est :
a. p([1, +∞[) b. p([3,+∞[) c. p([2 ; 3[
Dans la suite de l’exercice on prendra λ=0,2.
5. La probabilité que l’appareil nait pas eu de panne au cours des trois premières
années, arrondie à 104près, est :
a. 0,552 3 b. 0,548 8 c. 0,451 2
6. Dix appareils neufs de ce type ont été mis en service en même temps. On dé-
signe par Xla variable alatoire égale au nombre d’appareils qui nont pas de
panne au cours des trois premières années.
La valeur la plus proche de la probabilité de l’évènement « X=4 » est :
a. 0,555 5 b. 0,802 2 c. 0,160 7
EXERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé O,
u,
v, d’unité gra-
phique 1 cm, on considère les points A0, A1, A2d’affixes respectives z0=54i,
z1= −14i, z2= −4i.
1. a. Justifier l’existence d’une unique similitude directe Stelle que S(A0)=A1
et S(A1)=A2.
b. Établir que l’écriture complexe de Sest z=1i
2z+
3+i
2.
c. En déduire le rapport, l’angle et l’affixe ωdu centre de la similitude S.
Baccalauréat S Polynésie juin 2003
EXERCICE 14 points
Partie A
Dans l’espace muni d’un repère orthonormal O,
ı,
,
k, on considère les points
A, B, C et D de coordonnées respectives :
A(0 ; 0 ; 3), B(22 ; 0 ; 1), C(2 ; 6 ; 1), D(2 ; 6 ; 1).
1. Démontrer que ABCD est un tétraèdre régulier, c’est-à-dire un tétraèdre dont
toutes les arêtes sont de même longueur.
2. On note R, S, T et U les milieux respectifs des arêtes [AC], [AD], [BD] et [BC] ;
démontrer que RSTU est un parallélogramme de centre O.
3. Ce parallélogramme a-t-il des propriétés supplémentaires ? Expliquer.
C
A
D
B
ı
k
Partie B
On dispose de trois tétraèdres identiques au précédent, parfaitement équilibrés.
Chacun d’eux a une face peinte en bleu, une face peinte en jaune et deux faces
peintes en rouge.
On lance les trois tétraèdres simultanément (on remarquera que, lorsqu’on lance un
tel tétraèdre, une seule face est cachée et trois faces sont visibles).
1. Calculer la probabilité pour qu’au moins trois faces rouges soient visibles sur
les trois tétraèdres.
2. Calculer la probabilité pour que la couleur bleue ne soit visible sur aucun té-
traèdre.
3. Calculer la probabilité de l’évènement E « les six faces rouges sont visibles ».
4. On répète nfois l’expérience qui consiste à lancer les trois tétraèdres.
Calculer la probabilité pnpour que l’évènement E soit réalisé au moins une
fois.
Calculer lim
n→+∞pn.
EXERCICE 2 (Obligatoire) 5 points
Dans tout l’exercice, le plan Pest rapporté à un repère orthonormal direct O,
u,
v.
Les constructions seront faites sur papier millimétré.
1. a. Le point E a pour affixe ZE=3+i et le point F a pour affixe ZF=1+3i.
Placer dans Ples points E et F.
b. Construire le point H tel que EHF soit un triangle rectangle isocèle direct
de sommet H, c’est-à-dire tel que
HF ;
HE =π
2[2π]. [0,5 pt]
1
Baccalauréat série S Métropole juin 2003
EXERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal O,
u,
v(unité graphique :
2 cm), on considère les points A, B et C d’affixes respectives a=2, b=1i et c=1+i.
1. a. Placer les points A, B et C sur une figure.
b. Calculer ca
ba. En déduire que le triangle ABC est rectangle isocèle.
2. a. On appelle rla rotation de centre A telle que r(B) = C.
Déterminer l’angle de ret calculer l’affixe ddu point D = r(C).
b. Soit Γle cercle de diamètre [BC].
Déterminer et construire l’image Γdu cercle Γpar la rotation r.
3. Soit Mun point de Γd’affixe z, distinct de C et Md’affixe zson image par r.
a. Montrer qu’il existe un réel θappartenant à 0 ; π
2π
2; 2πtel que
z=1+eiθ.
b. Exprimer zen fonction de θ.
c. Montrer que zc
zcest un réel. En déduire que les points C, Met Msont
alignés.
d. Placer sur la figure le point M d’affixe 1+ei2π
3et construire son image M
par r.
EXERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Soient aun réel stricte-
ment positif et OABC un
tétraèdre tel que :
OAB, OAC et OBC sont
des triangles rectangles
en O,
OA = OB = OC = a.
On appelle I le pied de
la hauteur issue de C du
triangle ABC, H le pied
de la hauteur issue de O
du triangle OIC, et D le
point de l’espace défini
par
HO =
OD .
A
I
B
C
O
D
H
1. Quelle est la nature du triangle ABC ?
2. Démontrer que les droites (OH) et (AB) sont orthogonales, puis que H est l’or-
thocentre du triangle ABC.
3. Calcul de OH
a. Calculer le volume V du tétraèdre OABC puis l’aire S du triangle ABC.
1
b. Exprimer OH en fonction de V et de S, en déduire que OH = a3
3.
4. Étude du tétraèdre ABCD.
L’espace est rapporté au repère orthonormal O ; 1
a
OA , 1
a
OB , 1
a
OC .
a. Démontrer que le point H a pour coordonnées : a
3,a
3,a
3.
b. Démontrer que le tétraèdre ABCD est régulier (c’est-à-dire que toutes ses
arêtes ont même longueur).
c. Soit le centre de la sphère circonscrite au tétraèdre ABCD. Démontrer
que est un point de la droite (OH) puis calculer ses coordonnées.
EXERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Les questions 3. et 4. sont indépendantes des questions 1. et 2. seule l’équation de Γ
donnée en 1. c. intervient à la question 4..
1. L’espace est rapporté au repère orthonormal O,
ı,
,
k.
a. Montrer que les plans P et Q d’équations respectives x+y32z=0 et
2xz=0 ne sont pas parallèles.
b. Donner un système d’équations paramétriques de la droite intersec-
tion des plans P et Q.
c. On considère le cône de révolution Γd’axe (Ox) contenant la droite
comme génératrice.
Montrer que Γpour équation cartésienne y2+z2=7x2.
2. On a représenté sur les deux figures ci-dessous les intersections de Γavec des
plans parallèles aux axes de coordonnées.
Determiner dans chaque cas une équation des plans possibles, en justifiant
avec soin votre réponse.
Figure 1 Figure 2
3. a. Montrer que l’équation x23 [7] , dont l’inconnue xest un entier reIa-
tif, n’a pas de solution,
b. Montrer la propriété suivante :
pour tous entiers relatifs aet b, si 7 divise a2+b2alors 7 divise aet 7
divise b.
4. a. Soient a,bet cdes entiers relatifs non nuls. Montrer la propriété sui-
vante :
si le point A de coordonnées (a,b,c) est un point du cône Γalors a,bet
csont divisibles par 7.
2
Baccalauréat série S Centres étrangers juin 2003
EXERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
On définit, pour tout entier naturel n>0, la suite (un) de nombres réels strictement
positifs par un=n2
2n.
1. Pour tout entier naturel n>0, on pose vn=un+1
un
a. Montrer que lim
n→+∞ vn=1
2.
b. Montrer que pour tout entier naturel n>0, vn>1
2.
c. Trouver le plus petit entier Ntel que si nN,vn<3
4.
d. En déduire que si nN, alors un+1<3
4un.
On pose pour tout entier naturel n5, Sn=u5+u6+ · · · + un.
2. On se propose de montrer que la suite (Sn)n5est convergente.
a. Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n5,
un3
4n5
u5.
b. Montrer que pour tout entier naturel n5,
Sn1+3
4+3
42
+ · + 3
4n5u5.
c. En déduire que pour tout entier naturel n5, Sn4u5.
3. Montrer que la suite (Sn)n5est croissante et en déduire qu’elle converge.
EXERCICE 2 6 points
Réservé aux candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Une entreprise d’autocars dessert une région montagneuse. En chemin, les véhi-
cules peuvent être bloqués par des incidents extérieurs comme des chutes de pierres,
la présence de troupeaux sur la route, etc.
Un autocar part de son entrepôt. On note Dla variable alatoire qui mesure la dis-
tance en kilomètres que l’autocar va parcourir jusqu’à ce qu’il survienne un inci-
dent. On admet que Dsuit une loi exponentielle de paramètre λ=1
82 , appelée aussi
loi de durée de vie sans vieillissement.
On rappelle que la loi de probabilité est alors définie par :
p(DA)=A
0
1
82 ex
82 dx.
Dans tout l’exercice, les résultats numériques seront arrondis au millime.
1. Calculer la probabilité que la distance parcourue sans incident soit :
a. comprise entre 50 et 100 km ;
b. supérieure à 300 km.
Baccalauréat série S Pondichéry mars 2003
EXERCICE 1 4 points
On considère la suite numérique (un) définie sur Npar :
u0=a, et, pour tout entier n,un+1=un(2 un).
aest un réel donné tel que 0 <a<1.
1. On suppose dans cette question que a=1
8
a. Calculer u1et u2.
b. Dans un repère orthonormal (unité graphique 8 cm), tracer, sur l’inter-
valle [0 ; 2], la droite (d) d’équation y=xet la courbe (Γ) représentative
de la fonction : f:x�→ x(2 x).
c. Utiliser (d) et (Γ) pour construire sur l’axe des abscisses les points A1, A2, A3
d’abscisses respectives u1,u2,u3.
2. On suppose dans cette question que aest un réel quelconque de l’intervalle
]0 ; 1[.
a. Montrer par récurrence que, pour tout entier n, 0 <un<1.
b. Montrer que la suite (un) est croissante.
c. Que peut-on en déduire ?
3. On suppose à nouveau dans cette question que a=1
8. On considère la suite
numérique (vn) définie sur Npar :
vn=1un.
a. Exprimer, pour tout entier n,vn+1en fonction de vn.
b. En déduire l’expression de vnen fonction de n.
c. Déterminer la limite de la suite (vn), puis celle de la suite (un).
EXERCICE 2 5 points
Enseignement obligatoire
Première partie
On considère dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation suivante :
(E) z3+2z216 =0.
1. Montrer que 2 est solution de (E), puis que (E) peut s’écrire sous la forme :
(z2)az2+bz +c=0, où a,bet csont trois réels que l’on déterminera.
2. En déduire les solutions de l’équation (E) sous forme algébrique, puis sous
forme exponentielle.
Deuxième partie
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal O,
ı,
.
1. Placer les points A, B et D d’affixes respectives
zA= −22i, zB=2 et zD= −2+2i.
2. Calculer l’affixe zCdu point C tel que ABCD soit un parallélogramme. Placer
C.
Baccalauréat série S Métropole juin 2003
EXERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal O,
u,
v(unité graphique :
2 cm), on considère les points A, B et C d’affixes respectives a=2, b=1i et c=1+i.
1. a. Placer les points A, B et C sur une figure.
b. Calculer ca
ba. En déduire que le triangle ABC est rectangle isocèle.
2. a. On appelle rla rotation de centre A telle que r(B) = C.
Déterminer l’angle de ret calculer l’affixe ddu point D = r(C).
b. Soit Γle cercle de diamètre [BC].
Déterminer et construire l’image Γdu cercle Γpar la rotation r.
3. Soit Mun point de Γd’affixe z, distinct de C et Md’affixe zson image par r.
a. Montrer qu’il existe un réel θappartenant à 0 ; π
2π
2; 2πtel que
z=1+eiθ.
b. Exprimer zen fonction de θ.
c. Montrer que zc
zcest un réel. En déduire que les points C, Met Msont
alignés.
d. Placer sur la figure le point M d’affixe 1+ei2π
3et construire son image M
par r.
EXERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Soient aun réel stricte-
ment positif et OABC un
tétraèdre tel que :
OAB, OAC et OBC sont
des triangles rectangles
en O,
OA = OB = OC = a.
On appelle I le pied de
la hauteur issue de C du
triangle ABC, H le pied
de la hauteur issue de O
du triangle OIC, et D le
point de l’espace défini
par
HO =
OD .
A
I
B
C
O
D
H
1. Quelle est la nature du triangle ABC ?
2. Démontrer que les droites (OH) et (AB) sont orthogonales, puis que H est l’or-
thocentre du triangle ABC.
3. Calcul de OH
a. Calculer le volume V du tétraèdre OABC puis l’aire S du triangle ABC.
1
Baccalauréat série S Métropole juin 2003
EXERCICE 1 5 points
Commun à tous les candidats
Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal O,
u,
v(unité graphique :
2 cm), on considère les points A, B et C d’affixes respectives a=2, b=1i et c=1+i.
1. a. Placer les points A, B et C sur une figure.
b. Calculer ca
ba. En déduire que le triangle ABC est rectangle isocèle.
2. a. On appelle rla rotation de centre A telle que r(B) = C.
Déterminer l’angle de ret calculer l’affixe ddu point D = r(C).
b. Soit Γle cercle de diamètre [BC].
Déterminer et construire l’image Γdu cercle Γpar la rotation r.
3. Soit Mun point de Γd’affixe z, distinct de C et Md’affixe zson image par r.
a. Montrer qu’il existe un réel θappartenant à 0 ; π
2π
2; 2πtel que
z=1+eiθ.
b. Exprimer zen fonction de θ.
c. Montrer que zc
zcest un réel. En déduire que les points C, Met Msont
alignés.
d. Placer sur la figure le point M d’affixe 1+ei2π
3et construire son image M
par r.
EXERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
Soient aun réel stricte-
ment positif et OABC un
tétraèdre tel que :
OAB, OAC et OBC sont
des triangles rectangles
en O,
OA = OB = OC = a.
On appelle I le pied de
la hauteur issue de C du
triangle ABC, H le pied
de la hauteur issue de O
du triangle OIC, et D le
point de l’espace défini
par
HO =
OD .
A
I
B
C
O
D
H
1. Quelle est la nature du triangle ABC ?
2. Démontrer que les droites (OH) et (AB) sont orthogonales, puis que H est l’or-
thocentre du triangle ABC.
3. Calcul de OH
a. Calculer le volume V du tétraèdre OABC puis l’aire S du triangle ABC.
1
b. Exprimer OH en fonction de V et de S, en déduire que OH = a3
3.
4. Étude du tétraèdre ABCD.
L’espace est rapporté au repère orthonormal O ; 1
a
OA , 1
a
OB , 1
a
OC .
a. Démontrer que le point H a pour coordonnées : a
3,a
3,a
3.
b. Démontrer que le tétraèdre ABCD est régulier (c’est-à-dire que toutes ses
arêtes ont même longueur).
c. Soit le centre de la sphère circonscrite au tétraèdre ABCD. Démontrer
que est un point de la droite (OH) puis calculer ses coordonnées.
EXERCICE 2 5 points
Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité
Les questions 3. et 4. sont indépendantes des questions 1. et 2. seule l’équation de Γ
donnée en 1. c. intervient à la question 4..
1. L’espace est rapporté au repère orthonormal O,
ı,
,
k.
a. Montrer que les plans P et Q d’équations respectives x+y32z=0 et
2xz=0 ne sont pas parallèles.
b. Donner un système d’équations paramétriques de la droite intersec-
tion des plans P et Q.
c. On considère le cône de révolution Γd’axe (Ox) contenant la droite
comme génératrice.
Montrer que Γpour équation cartésienne y2+z2=7x2.
2. On a représenté sur les deux figures ci-dessous les intersections de Γavec des
plans parallèles aux axes de coordonnées.
Determiner dans chaque cas une équation des plans possibles, en justifiant
avec soin votre réponse.
Figure 1 Figure 2
3. a. Montrer que l’équation x23 [7] , dont l’inconnue xest un entier reIa-
tif, n’a pas de solution,
b. Montrer la propriété suivante :
pour tous entiers relatifs aet b, si 7 divise a2+b2alors 7 divise aet 7
divise b.
4. a. Soient a,bet cdes entiers relatifs non nuls. Montrer la propriété sui-
vante :
si le point A de coordonnées (a,b,c) est un point du cône Γalors a,bet
csont divisibles par 7.
2
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