N°106 p321-322 Géométrie Espace- Probabilités Polynésie juin 2003 Partie - Annales L'ensemble de ces sujets seront disponibles pour être imprimé sur le site de mymaths.free.fr. Lors des révisions ils seront proposés à chercher avant d'être corrigés en classe. Année Exercice 2003 Nouvelle Calédonie 3 partie 1 2003 Liban 1 2003 Amérique du nord Thèmes Exp- ln - Calcul Intégral 116 p 242 Proba- suites 1 - QCM Loi de densité de probabilité 120 p 287 106 p 321 2003 Polynésie Juin 1 Géométrie Espace 2003 France Juin 2 Géométrie Espace 2003 Centres étrangers 1 Suites 2003 Pondichery 1 Suites 2003 France septembre manuel Problème 158 p 90 ED- Calcul Intégral- suites 110 p 240 2004 Nouvelle-Calédonie 2 Géométrie Espace 2004 Nouvelle-Calédonie 3 Exp - Calcul Intégral- suites 118 p 242 2004 Polynésie Juin 1 Loi de densité 136 p 292 2004 Centres étrangers A. P. M. E.3P. Exp- ln - Calcul Intégral-suites 147 p 246S Baccalauréat NB : d'autres sujets comme Pondichéry 2011 ou Amérique du Nord qui « tombent » avant la session P ROBLÈME 11 points de Juin pour la France seront bien entendu faits pour avoir une idée de la tendance de l'année 2011. Les trois parties sont dans une large mesure indépendantes. Pour tout entier naturel n, on définit sur R la fonction numérique f n par : f 0 (x) = xn 1 et pour n entier naturel non nul f (x) = . n 1 + x2 1 + x2 On note�Γn , la courbe représentative de f n , dans le plan rapporté à un repère ortho→ − → −� normal O, ı , , unité graphique : 4 cm. �1 On désigne par I n l’intégrale I n = f n (t ) dt . 0 Partie A 1. a. Étudier les limites de f 1 en +∞ et en −∞. Quelle est la conséquence graphique de ces résultats ? b. Étudier les variations de f 1 . c. Tracer la courbe Γ1 . d. Calculer I1 . 2. a. Étudier les limites de f 3 en +∞. b. Étudier les variations de f 3 . c. Tracer la courbe Γ3 sur le même dessin qu’au 1. c.. 3. Calculer I1 + I3 . En déduire la valeur de I3 . 4. Calculer, en unités d’aire, l’aire du domaine limité par les courbes Γ1 , Γ3 et les droites d’équation x = 0 et x = 1. Partie B Pour cette on dessinera la figure demandée dans un nouveau repère ortho� partie, → − → −� normal O, ı , , unité graphique : 4 cm. 1. a. Étudier les limites de f 0 en +∞ et en −∞. b. Étudier les variations de f 0 . 2. Soit (an ) la suite définie, pour n entier naturel non nul, par an = �n 0 1 dt . 1+ t2 a. Interpréter graphiquement an . b. Montrer que la suite (an ) est croissante. 1 c. Montrer que pour tout réel t : � 1 et en déduire que a1 � 1. � Baccalauréat série S Liban mai 2003 � E XERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points Une urne contient quatre boules noires et deux boules blanches. Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2. On répète n fois l’épreuve qui consiste à tirer une boule puis la remettre dans l’urne ; on suppose que toutes les boules ont la même probabilité d’être tirées et que les tirages sont indépendants. On note p n , la probabilité de tirer exactement une boule blanche lors des n − 1 premiers tirages et une boule blanche lors du n-ième tirage. 1. Calculer les probabilités p 2 , p 3 et p 4 . 2. On considère les évènements suivants : B n : « On tire une boule blanche lors du n-ième tirage », U n : « On tire une boule blanche et une seule lors des n − 1 premiers tirages ». a. Calculer la probabilité de l’évènement B n . b. Exprimer la probabilit de l’évènement U n en fonction de n. c. En déduire l’expression de p n en fonction de n et vérifier l’égalité : � �n 2 n −1 × pn = . 4 3 3. On pose : S n = p 2 + p 3 + · · · + p n . a. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 2, on a : Sn = 1 − � � 2 �n +1 × . 2 3 �n b. Déterminer la limite de la suite (S n ). Baccalauréat série S Amérique du Nord E XERCICE 2 Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité E XERCICE 1 1. Résoudre dans C l’équation : Commun à tous les candidats juin 20035 points 5 points 2 4z multiples − 12z + 153 = 0. de six questions : chacune Cet exercice est un questionnaire à choix constitué � → − → −� comporte trois réponses, une et une seule étant exacte. 2. Dans le plan rapporté à un repère orthonormé O, u , v , d’unité graphique Les réponses à cet exercice sont à inscrire dans la feuille jointe en annexe, page 5, en 3 cochant1pour chaque question la caseA, correspondante la réponse proposée. cm on considère les points B, C, P d’affixesà respectives : zA = + 6i, 2 Toute réponse3ambigüe sera considérée comme une absence 1 5 − →de réponse. Toute réponse → = −1 + i. zB = −une 6i ; bonification, zC = −3 − i,toute zP = 3erreur + 2i etest lepénalisée. vecteur w d’affixe z− exacte entraîne w 2 4 2 On s’intéresse à la durée l’affixe de vie, zexprimée en années, d’un appareil ménager avant a. Déterminer du point Q, image du point B dans la translation t Q − → modéliser cette situation par une loi de probabilité p de la première panne. On peut de vecteur w . durée de vie sans vieillissement, définie sur l’intervalle [0 ; +∞[. Ainsi, la probabilité b. Déterminer l’affixe R, imageque du l’appareil point P par l’homothétie R du d’un intervalle [0, t [, notée p([0, tz[), estpoint la probabilité ménager tombe h 1 de centre C tet. de rapport − . en panne avant l’instant �t 3 Cette loi est que p([0,l’affixe t [) = zS du λe−λx dx,S,oùimage t est un réellapositif repréc. telle Déterminer point du nombre point P par rotation r de 0π centred’années A et d’angle . sentant le nombre (loi − exponentielle de paramètre λ, avec λ > 0). 2 Placer les points P, Q,de R p([t et S., +∞[) est : 1. Pour t � 0, la valeur exacte −λt a. que 1 −lee quadrilatère b. e−λt 1 +parallélogramme. e−λt 3. a. Démontrer PQRSc.est un 2. La valeur de t pour laquelle on a p([0, t [) = p([t , +∞[) est : λ λ ln 2 b. c. a. λ ln 2 2 3. D’après une étude statistique, la probabilité que l’appareil tombe en panne avant la fin de la première année est 0,18. La valeur exacte de λ est alors : � � � � 41 ln(82) 50 b. ln c. a. ln 41 50 ln(100) 4. Sachant que cet appareil n’a connu aucune panne au cours des deux premières années après sa mise en service, la probabilité qu’il ne connaisse aucune panne l’année suivante est : 3. D’après une étude statistique, la probabilité que l’appareil tombe en panne avant la fin de la première année est 0,18. La valeur exacte de λ est alors : � � � � 41 ln(82) 50 a. ln b. ln c. 41 50 ln(100) 4. Sachant que cet appareil n’a connu aucune panne au cours des deux premières années après sa mise en service, la probabilité qu’il ne connaisse aucune panne l’année suivante est : a. p([1, +∞[) b. p([3, +∞[) c. p([2 ; 3[ Dans la suite de l’exercice on prendra λ = 0, 2. 5. La probabilité que l’appareil n’ait pas eu de panne au cours des trois premières années, arrondie à 10−4 près, est : a. 0,552 3 b. 0,548 8 c. 0,451 2 6. Dix appareils neufs de ce type ont été mis en service en même temps. On désigne par X la variable alatoire égale au nombre d’appareils qui n’ont pas de panne au cours des trois premières années. La valeur la plus proche de la probabilité de l’évènement « X = 4 » est : a. 0,555 5 b. 0,802 2 c. 0,160 7 E XERCICE 2 � Baccalauréat S Polynésie juin 2003 � 5 points Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité � → − → −� Dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé O, u , v , d’unité graE XERCICE 1 4 points phique 1 cm, on considère les points A0 , A1 , A2 d’affixes respectives z0 = 5 − 4i, A4i, z2 = −4 − i. z1Partie = −1 − � → −� − → − → Dans l’espace muni d’un repère orthonormal O, ı , , k , on considère points 1. a. Justifier l’existence d’une unique similitude directe S telle que S(Ales 0 ) = A1 A, B, C et D de coordonnées respectives : et S(A � � � � 1 ) = A2 . � A(0 ; 0 ; 3), B(2 2 ; 0 ; −1), C(− 2 ; − 6 ; −1), D(− 2 ;1 −6i ; −1). −3 + i b. Établir que l’écriture complexe de S est z ′ = z+ . 2 2 un tétraèdre dont 1. Démontrer que ABCD est un tétraèdre régulier, c’est-à-dire c. En les déduire rapport, l’angle et l’affixe ω du centre Ω de la similitude S. toutes arêteslesont de même longueur. 2. On note R, S, T et U les milieux respectifs des arêtes [AC], [AD], [BD] et [BC] ; démontrer que RSTU est un parallélogramme de centre O. 3. Ce parallélogramme a-t-il des propriétés supplémentaires ? Expliquer. A → − → − ı k → − C B D Partie B On dispose de trois tétraèdres identiques au précédent, parfaitement équilibrés. Chacun d’eux a une face peinte en bleu, une face peinte en jaune et deux faces peintes en rouge. On lance les trois tétraèdres simultanément (on remarquera que, lorsqu’on lance un tel tétraèdre, une seule face est cachée et trois faces sont visibles). 1. Calculer la probabilité pour qu’au moins trois faces rouges soient visibles sur les trois tétraèdres. 2. Calculer la probabilité pour que la couleur bleue ne soit visible sur aucun tétraèdre. 3. Calculer la probabilité de l’évènement E « les six faces rouges sont visibles ». 4. On répète n fois l’expérience qui consiste à lancer les trois tétraèdres. Calculer la probabilité p n pour que l’évènement E soit réalisé au moins une fois. Calculer lim p n . n→+∞ E XERCICE 2 (Obligatoire) � 5 points → − → −� b. Soit Γ le cercle de diamètre [BC]. Déterminer et construire l’image Γ′ du cercle Γ par la rotation r . 3. Soit M un point de Γ d’affixe z, distinct de C et M ′ d’affixe z ′ son image par r . � � π� �π ∪ ; 2π tel que a. Montrer qu’il existe un réel θ appartenant à 0 ; 2 2 z = 1 + eiθ . b. Exprimer z ′ en fonction de θ. c. Montrer que alignés. z′ − c est un réel. En déduire que les points C, M et M ′ sont z −c d. Placer sur la figure le point M d’affixe 1 + ei par r . 2π 3 et construire son image M′ E XERCICE 2 5 points Baccalauréat série S Métropole juin 2003 Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité C E XERCICE 1 Commun à tous les candidats 5 points � → − → −� Soient a Dans un réel strictele plan complexe muni d’un repère orthonormal O, u , v (unité graphique : ment positif et OABC un 2 cm), on considère les points A, B et C d’affixes respectives a = 2, b = 1−i et c = 1+i. tétraèdre tel que : a. Placer • OAB, OAC1.et OBC sont les points A, B et C sur une figure. c −a des triangles rectangles b. Calculer . En déduire que le triangle ABC est rectangle isocèle. b−a en O, H A telle que r (B) = C. • OA = OB =2. OC =a.a. On appelle r la rotation de centre O de r et calculer l’affixe d du point D = r (C). On appelle I le pied de Déterminer l’angle la hauteur issue b. de Soit C duΓ le cercle de diamètre [BC]. B triangle ABC, H le pied D ′ Déterminer et construire l’image Γ du cercle Γ par la rotation r . de la hauteur issue de O SoitetMDun C et M ′ d’affixe z ′ son image par r . du triangle 3. OIC, le point de Γ d’affixe z, distinct de I � � π� �π point de l’espace défini ∪ ; 2π tel que −−→ −−→ a. Montrer qu’il existe un réel θ appartenant à 0 ; par HO = OD . 2 2 z = 1 + eiθ . A b. Exprimer z ′ en fonction de θ. 1. Quelle est la nature du triangle ABC ? z′ − c c. Montrer que est un réel. En déduire que les points C, M et M ′ sont 2. Démontrer que les droites (OH) z − cet (AB) sont orthogonales, puis que H est l’oralignés.ABC. thocentre du triangle 2π 3. Calcul de OH d. Placer sur la figure le point M d’affixe 1 + ei 3 et construire son image M′ par r . a. Calculer le volume V du tétraèdre OABC puis l’aire S du triangle ABC. � 3 E XERCICE 2 5 points b. Exprimer OH en fonction de V et de S, en déduire que OH = a . 1 3 Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité 4. Étude du tétraèdre ABCD. C � � 1 −−→ 1 −−→ 1 −−→ L’espace est rapporté au repère orthonormal O ; OA , OB , OC . a a a �a a a� a. Démontrer questrictele point H a pour coordonnées : . , , Soient a un réel 3 3 3 ment positif etque OABC un b. Démontrer le tétraèdre ABCD est régulier (c’est-à-dire que toutes ses tétraèdre tel que : longueur). arêtes ont même • OAB, OAC et OBC sont c. Soit Ω le centre de la sphère circonscrite au tétraèdre ABCD. Démontrer des triangles rectangles que Ω est un point de la droite (OH) puis calculer ses coordonnées. en O, H • OA = OB = OC = a. O E XERCICEOn 2 appelle I le pied de 5 points la ayant hauteur issue de C du Candidats suivi l’enseignement de spécialité B triangle H indépendantes le pied D Les questions 3. etABC, 4. sont des questions 1. et 2. seule l’équation de Γ de1.lac.hauteur issue O donnée en intervient à lade question 4.. � → du triangle OIC, et D le − �I − → − → 1. L’espace est rapporté au repère orthonormal O, ı , , k . point de l’espace défini −−→ −−→ � parMontrer HO = OD a. que. les plans P et Q d’équations respectives x + y 3 − 2z = 0 et 2x − z = 0 ne sont pas parallèles. A b. Donner unest système d’équations paramétriques de la droite ∆ intersec1. Quelle la nature du triangle ABC ? tion des plans P et Q. 2. Démontrer que les droites (OH) et (AB) sont orthogonales, puis que H est l’orc. On considère le cône de révolution Γ d’axe (Ox) contenant la droite ∆ thocentre du triangle ABC. comme génératrice. � Baccalauréat série S Centres étrangers juin 2003 � E XERCICE 1 Commun à tous les candidats 5 points On définit, pour tout entier naturel n > 0, la suite (un ) de nombres réels strictement n2 positifs par un = n . 2 un+1 1. Pour tout entier naturel n > 0, on pose v n = un 1 a. Montrer que lim v n = . n→+∞ 2 1 b. Montrer que pour tout entier naturel n > 0, v n > . 2 3 c. Trouver le plus petit entier N tel que si n � N , v n < . 4 3 d. En déduire que si n � N , alors un+1 < un . 4 On pose pour tout entier naturel n � 5, S n = u5 + u6 + · · · + un . 2. On se propose de montrer que la suite (S n )n �5 est convergente. a. Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n � 5, un � � �n−5 3 u5 . 4 b. Montrer que pour tout entier naturel n � 5, � � �2 � �n−5 � 3 3 3 Sn � 1 + + u5 . +·+ 4 4 4 c. En déduire que pour tout entier naturel n � 5, S n � 4u5 . 3. Montrer que la suite (S n )n �5 est croissante et en déduire qu’elle converge. E XERCICE 2 6 points Réservé aux candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité Baccalauréat série S Pondichéry mars 2003 Une entreprise d’autocars dessert une région montagneuse. En chemin, les véhicules peuvent être bloqués par des incidents extérieurs comme des chutes de pierres, E XERCICE 1 4 points la présence de troupeaux sur la route, etc. Un On autocar part de son entrepôt. On(u note D la variable alatoire qui mesure la disconsidère la suite numérique sur N par : n ) définie tance en kilomètres que l’autocar va parcourir jusqu’à ce qu’il survienne un inci1 et,loi pour tout entier de n, u 0 = a, n+1 = u n (2 dent. On admet que Dusuit une exponentielle paramètre λ−=un )., appelée aussi 82 oùdurée a est un donné tel que 0 < a < 1. loi de de réel vie sans vieillissement. On rappelle que la loi de probabilité est alors définie 1 par : 1. On suppose dans cette question que a = �A 8 1 −x 82 dx. e p(D � A) = a. Calculer u1 et u2 . 0 82 b. Dans un repère orthonormal 8 cm), tracer, sur l’interDans tout l’exercice, les résultats numériques(unité serontgraphique arrondis au millime. valle [0 ; 2], la droite (d) d’équation y = x et la courbe (Γ) représentative 1. Calculer la parcourue sans incident soit : deprobabilité la fonction que : f :lax distance �→ x(2 − x). c. Utiliserentre (d) et50 (Γ) construire sur l’axe des abscisses les points A1 , A2 , A3 a. comprise etpour 100 km ; d’abscisses respectives u1 , u2 , u3 . b. supérieure à 300 km. 2. On suppose dans cette question que a est un réel quelconque de l’intervalle ]0 ; 1[. a. Montrer par récurrence que, pour tout entier n, 0 < un < 1. b. Montrer que la suite (un ) est croissante. c. Que peut-on en déduire ? 3. On suppose à nouveau dans cette question que a = numérique (v n ) définie sur N par : v n = 1 − un . 1 . On considère la suite 8 a. Montrer par récurrence que, pour tout entier n, 0 < un < 1. A. P. M. E. P. b. Montrer que la suite (un ) est croissante. Baccalauréat S c. Que peut-on en déduire ? 1 2. Soit a un entier tel que : 1 � a � 2002. 3. On suppose à nouveau dans cette question que a = . On considère la suite 8 a. Déterminer : sur N par : numérique (v n ) définie v n = 1PGCD(a, − un . 2003). En déduire qu’ilentier existen, unventier tel que de : vn . a. Exprimer, pour tout fonction n+1 enm b. En déduire l’expression de v n en fonction de n. am ≡ 1 [2003]. c. Déterminer la limite de la suite (v n ), puis celle de la suite (un ). b. Montrer que, pour tout entier b, il existe un unique entier x tel que : E XERCICE 2 Enseignement obligatoire 0 � x � 2002 et ax ≡ b [2003]. 5 points Première partie On considère dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation suivante : P ROBLÈME 10 points Commun à tous les candidats 3 (E) z + 2z 2 − 16 = 0. Partie A : Une équation différentielle 1. Montrer de (E), puis que (E) peut s’écrire sous la forme : � que 2 est solution � On : (z considère − 2) az 2 +l’équation bz + c = 0,différentielle où a, b et c sont trois réels que l’on déterminera. 2. En déduire les solutions de l’équation (E) sous −3eforme algébrique, puis sous (E) y ′ − 3y = � �2 . forme exponentielle. 1 + e−3x Deuxième partie On donne une fonction ϕ dérivable sur R et la fonction f définie sur R par � → − → −� Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal O, ı , . f (x) = e−3x ϕ(x). 1. Placer les points A, B et D d’affixes respectives 1. Montrer que f est dérivable sur R et pour tout réel x, exprimer ϕ′ (x) − 3ϕ(x) en fonction de fzA′ (x). = −2 − 2i, zB = 2 et zD = −2 + 2i. e 2. Déterminer ϕ soit de un (E) parallélogramme. sur R et vérifie ϕ(0) = . 2. Calculer l’affixe zfC de dusorte pointque C tel que solution ABCD soit Placer 2 C. Partie B : étude d’une fonction Soit la fonction f définie sur R par : e1−3x . 1 + e−3x On désigne par C sa courbe représentative dans le plan muni d’un repère orthonormal d’unité graphique 2 cm. f (x) = 1. Déterminer les limites de f en −∞ et en +∞, puis étudier les variations de f . 2. Tracer C . 3. Pour α réel non nul, on pose I α = �α 0 f (x) dx. a. Donner le signe et une interprétation graphique de I α en fonction de α. b. Exprimer I α en fonction de α. c. Déterminer la limite de I α lorsque α tend vers +∞. Partie C : étude d’une suite On définit sur N∗ la suite (un ) par : un = �1 0 x f (x)e n dx, où f est la fonction définie dans la partie B. On ne cherchera pas à calculer un . 1. a. Donner, pour tout n de N, le signe de un . Métropole 3 septembre 2003 � � π déterminer la limite πde f en −∞. 3. Vérifier que f (x) = e−2x e2x + ex − 2 , puis m = ei 3 (a − b) + b, n = ei 3 (c − b) + b, A. P. M. E. P. ′ 4. a. Soit f la fonction dérivee de la fonction f , calculer f ′ (x). Baccalauréat S π π que (4 − e x ), puis étudier b. Montrer que f ′ (x) a Ie même signe le signe de q = ei 3 (a − d) + d. p = ei 3 (c − d) + d, ′ f (x). b. Donner le sens de variation de la suite (un ). 2. En utilisant les relations précédentes : c. Dresser le tableau de f . On montrera que le maximum est c. variations La suite (ude n ) est-elle convergente ? un nombre rationnel. a. Démontrer que MNPQ est un parallélogrammme. 2. a. Montrer que pour tout n de N b. Démontrer a : D d’équation y = 1 n’ont qu’un 5. a. Démontrer que la courbe Cque et l’on la droite 1 point d’intersection A dont on déterminera � coordonnées. �−−→ −−→les π I1 � un � e n I1 ACrapport , QP =a la droite [2π], D.AC = QP b. Étudier la position de la courbe C par 3 où I1 est l’intégrale de la partie B obtenue pour α égal à 1. 6. Déterminer une équation de la tangente T à la �courbe C au point A. � −→ −−→ de π b. En déduire− la limite la suite (u ). NP 7. Tracer les droites D et T , puis la courbe C ,. BD = 3 [2π], net NP = BD. Donner sa valeur exacte. 3. Démontrer que MNPQ est un carré si, et seulement si, les diagonales [AC] et Partie B étude d’une [BD] suite du quadrilatère ABCD vérifient : AC = BD et �−−→ −−→� π AC , BD = + kπ 6 où k est un entier relatif. 2 Nouvelle–Calédonie mars 2004 E XERCICE 2 5 points On considère le cube ABCDEFGH ci-contre. O1 et O2 sont les centres des carrés ABCD et EFGH, et I est le centre de gravité du triangle F EBD. Soit m un nombre réel et G m le barycentre du système de points pondérés : E H G A B Terminale S {(E ; 1), (B ; 1 − m), (G ; 2m − 1), (D ; 1 − m)} D C A. P. M. E. P. Partie A 1. Justifier l’existence du point G m . 2. Préciser la position du point G1 . 3. Vérifier que G0 = A. En déduire que les points A, I et G sont aIignés. −−−→ −−−→ 4. Démontrer que AG m = m AO2 . En déduire l’ensemble des points G m lorsque m parcourt l’ensemble des nombres réels. a. Vérifier que les points A, G m , E et O1 sont coplanaires. 5. b. Déterminer la valeur de m pour laquelle G m se trouve sur la droite (EI). Partie B � −−→ −−→ −→� Dans cette question, l’espace est rapporté au repère orthonormal A ; AB , AD , AE . 1. Démontrer que la droite (AG) est orthogonale au plan (EBD). En déduire une équation cartésienne du plan ABD. 2. Déterminer les coordonnées du point G m . 3. Pour quelles valeurs de m, la distance de G m au plan (EBD) est-elle égale à � 3 ? 3 E XERCICE 3 11 points Partie A étude d’une fonction Métropole On considère la fonction f définie sur R par 4 f (x) = 1 + e−x − 2e−2x septembre 2003 � → − → −� et C sa courbe représentative dans un plan rapporté à un repère orthogonal O, ı , , (unités graphiques : 3 cm sur l’axe des abscisses et 8 cm sur l’axe des ordonnées). 1. a. Soit le polynôme P défini sur R par P (X ) = 1 + X − 2X 2 . 33 ?? 3 3 XERCICE33 EEXERCICE 11points points 11 PartieAAétude étuded’une d’unefonction fonction Partie Onconsidère considèrelalafonction fonctionf f définie définiesur surRRpar par On −x −2x (x)==11++ee−x −−2e 2e−2x f f(x) �� → − → −�� −→ −→ sacourbe courbereprésentative représentativedans dansun unplan planrapporté rapportéààun unrepère repèreorthogonal orthogonal O, O, ı ı , , , , etetCCsa (unitésgraphiques graphiques: :33cm cmsur surl’axe l’axedes desabscisses abscissesetet88cm cmsur surl’axe l’axedes desordonnées). ordonnées). (unités 1.1. Soitlelepolynôme polynômePPdéfini définisur surRRpar parPP(X (X) )==11++XX−−2X 2X22. . a.a. Soit Étudierlelesigne signede dePP(X (X).). Étudier Endéduire déduirelelesigne signede def f(x) (x)sur surR. R. b.b. En Quepeut-on peut-onen endéduire déduirepour pourlalacourbe courbeCC?? c.c. Que Déterminerlalalimite limitede delalafonction fonction f f en en+∞. +∞.Qu’en Qu’endéduire déduirepour pourlalacourbe courbe 2.2. Déterminer C ? C? � 2x �� −2x� 2x x 3. Vérifierque quef f(x) (x)==ee−2x puisdéterminer déterminerlalalimite limitede def f en en−∞. −∞. 3. Vérifier ee ++eex −−22, ,puis 4.4. ′ Soitf f′ ′lalafonction fonctiondérivee dériveede delalafonction fonctionf f, ,calculer calculerf f′ (x). (x). a.a. Soit ′ Montrerque quef f′ (x) (x)aaIeIemême mêmesigne signeque que(4(4−−eexx),),puis puisétudier étudierlelesigne signede de b.b. Montrer ′ ′ (x). f f (x). Dresserleletableau tableaude devariations variationsde def f. .On Onmontrera montreraque quelelemaximum maximumest est c.c. Dresser unnombre nombrerationnel. rationnel. un 5.5. Démontrerque quelalacourbe courbeCC etetlaladroite droiteDDd’équation d’équationyy==11n’ont n’ontqu’un qu’un a.a. Démontrer pointd’intersection d’intersectionAAdont donton ondéterminera déterminerales lescoordonnées. coordonnées. point Étudierlalaposition positionde delalacourbe courbeCCpar parrapport rapportaalaladroite droiteD. D. b.b. Étudier Déterminerune uneéquation équationde delalatangente tangenteTT ààlalacourbe courbeCCau aupoint pointA. A. 6.6. Déterminer Tracerles lesdroites droitesDDetetTT, ,puis puislalacourbe courbeCC. . 7.7. Tracer A. P. M. E. P. Terminale S PartieBBétude étuded’une d’unesuite suite Partie 1. Calculer l’aire, en unités d’aire, de la partie de plan limitée par la courbe C l’axe des ordonnées et la droite D. Nouvelle–Calédonie 2. On considère la suite (un ) définie sur22N∗ par : Nouvelle–Calédonie un = �n+ln 2 (n−1)+ln 2 � mars2004 2004 mars � f (x) − 1 dx. a. Démontrer que la suite (un ) est à termes positifs. b. Donner une interprétation géométrique de (un ). 3. a. En utilisant le sens de variation de f , montrer que, pour tout n � 2 : si x ∈ [(n − 1) + ln 2 ; n + ln 2] alors f (n + ln 2) − 1 � f (x) − 1 � f [(n − 1) + ln 2] − 1. b. En déduire que, pour tout n, n � 2, on a : f (n + ln 2) − 1 � un � f [(n − 1) + ln 2] − 1. c. Démontrer que la suite (un ) est décroissante à partir du rang 2. d. Montrer que la suite (un ) est convergente. 4. Soit la suite (S n ) définie pour n > 0, par S n = u1 + u2 + u3 + · · · + un . a. Écrire S n à l’aide d’une intégrale. b. Interpréter géométriquement S n . c. Calculer S n et déterminer la limite de la suite (S n ). � Baccalauréat Baccalauréat SS Polynésie Polynésie juin juin 2004 2004 � � � � � 2. Étude de la suite p n . L’utilisation d’une calculatrice est autorisée. autorisée. L’utilisation d’une calculatrice est Durée : 4 heures 4 = p ncandidats. − . Pour tout entier naturel non nul n, on pose v n des Du papier millimétré est mis à la disposition des candidats. Du papier millimétré est mis à la disposition 23 Le candidat candidat doit doit traiter traiter tous tous les les exercices. 3 Le � Baccalauréat Sexercices. Polynésie juin 2004 a.La Démontrer que suite géométrique dedes raison − .� (v n ) est une qualité de la rédaction, la clarté et la la précision précision raisonnements entreront La qualité de la rédaction, la clarté et des raisonnements entreront 20 pour une part importante dans l’appréciation des copies. fonction de n. des copies. b. Exprimer v n puis p n en pour une part importante dans l’appréciation � � L’utilisation d’une calculatrice autorisée. et calculer sa limite. c. Justifier que la suite p n estest convergente Du papier millimétré est mis à la disposition des candidats. Le candidat E XERCICE points E XERCICE 11 doit traiter tous les exercices. 44 points La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements entreront Commun à tous les candidats Commun à tous les candidats 2 5 points E XERCICE pour une part importante dans l’appréciation des copies. Le laboratoire laboratoire de physique physique d’un lycée lycée dispose dispose d’un parc parc d’oscilloscopes d’oscilloscopes idenLe de d’un d’un idenRéservé aux candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité tiques. La durée de vie en années d’un oscilloscope est une variable aléatoire notée tiques. La durée de vie en années d’un oscilloscope est une variable aléatoire notée On se propose dans exercice d’étudier le problème»suivant : qui suit la la «« loi loi de decet durée de vie vie sans vieillissement vieillissement (ou encore encore loi exponentielle exponentielle XX qui suit durée de sans » (ou loi «de Les nombres dont l’écriture décimale n’utilise que le seul chiffre 1 peuvent-ils être paramètre λ avec λ > 0. de paramètre λ avec λ > 0. E XERCICE 1 4 points −3 premiers ? »les probabilités seront données à 10−3 Toutes près. Toutes les probabilités seront données à 10 près. Commun à tous les candidats Pour tout entier naturel p � 2, on pose N p = 1 . . . 1 où 1 apparaît p fois. −3 Le1.laboratoire dep(X physique lycée dispose d’un valeur parc d’oscilloscopes idenprès Sachant que >=10) 10) =d’un 0,286, montrer qu’une approchée àà 10 10−3 On rappelle dès lors que N p> 10p−1 + 10p−2 + · · · +qu’une 100 . valeur près 1. Sachant que p(X = 0,286, montrer approchée tiques. La durée de vie en années d’un oscilloscope est une variable aléatoire notée de λ est 0,125. de λ est 0,125. Les nombres = 11, Nde 111, N4vieillissement = 1111 sont-ils» premiers ? loi exponentielle X1.qui suit « loi N de20,125 durée vie sans (ou encore 3= Onla prendra pour valeur de λ dans la suite de l’exercice. On prendra ppour valeur de λ dans la suite de l’exercice. de paramètre λ avec0,125 λ 10 > 0. − 1 qu’un oscilloscope du modèle 2. Calculer Calculer lapprobabilité probabilité étudié ait une unepar durée de 2. Prouver que la N . qu’un Peut-on certain que 10p − 1étudié = seront données est divisible 9 ? de 2. oscilloscope modèle ait durée Toutes les probabilités àêtre 10−3 près.du 9 vie inférieure à 6 mois. inférieuredeà démontrer 6 mois. 3. On vie se propose que si p n’est pas premier, alors N p n’est−3pas 3.Sachant Sachant qu’un appareil déjà fonctionné fonctionné huit années, années, quelle est est la la probabilité près 1.3. que p(Xappareil > 10) = 0,286, montrer qu’une valeur approchée à 10 Sachant qu’un aa déjà huit quelle probabilité premier. qu’il ait une durée de vie supérieure dix ans? dequ’il λ estait 0,125. une durée de vie supérieure dix ans? On rappelle que pour tout nombre x et tout naturel n non nul, de celle prendra 0,125 pour valeur devie λréel dans la suiteentier de l’exercice. 4.On On considère que la durée durée de vie d’un oscilloscope est indépendante indépendante 4. On considère que la de d’un oscilloscope est de celle des autres autres appareils. Le Le responsable responsable du laboratoire laboratoire décide de commander commander 15 2. Calculer la probabilité qu’un oscilloscope du modèle étudié ait une durée de15 � � des appareils. du décide de n n−1 n−2 x − 1 = (x − 1) x + x + · · · + x + 1 . oscilloscopes. Quelle est la probabilité qu’au moins un oscilloscope ait une vie inférieure à 6Quelle mois. est la probabilité qu’au moins un oscilloscope ait une oscilloscopes. durée de vie supérieure supérieure 10fonctionné ans? 3. Sachant qu’un appareil a déjà la probabilité de vie ââpair 10 ans? a.durée On suppose que p est et on pose huit p = années, 2q, où qquelle est unest entier naturel 5. Combien l’établissement devrait-il acheter d’oscilloscopes pour que la probaprobaqu’il ait une durée de vie supérieure dix ans? plus grand que 1. 5. Combien l’établissement devrait-il acheter d’oscilloscopes pour que la bilité qu’au moins l’un d’entre eux fonctionne plus de 10 ans soit supérieure 4. On considère que la durée de vie d’un oscilloscope est indépendante de celle àà bilité qu’auque moins l’undivisible d’entre eux fonctionne plus de 10 ans soit supérieure Montrer N p est par N 2 = 11. 0,999? des autres appareils. Le responsable du laboratoire décide de commander 15 b.0,999? On suppose que p est multiple de 3 et on pose p = 3q, où q est un entier Rappel : oscilloscopes. Quelle est la probabilité qu’au moins un oscilloscope ait une Rappel : plus grand que 1. naturel Loi exponentielle exponentielle de paramètre paramètre sur [0 ;; +∞[, +∞[, dite dite aussi aussi loi loi de de durée durée de de vie vie sans sans durée de vie supérieure â 10 ans?λ sur Loi Montrer que:N pde est divisible λ par N[0 3 = 111. vieillissement 5. Combien l’établissement devrait-il vieillissement : �b acheter d’oscilloscopes pour que la proba� bet on c. Onqu’au suppose p non pose p = kq où k et q sont des entiers −λt bilité moins l’un ;premier d’entre eux −λt dt et plus de 10 ans soit supérieure à pour 0 � a � b, p([a b]) = λefonctionne pour 0 � aplus � b,grands p([a ; b]) =1. a λe dt et naturels que 0,999? �c a� c −λt k . En déduire que; N est = divisible par Rappel −λtNdt pour � 0, 0, p([c p([c +p∞[) ∞[) − λe λe pour c:c � ; + = 11− dt .. 0 0sur [0 ; +∞[, dite aussi loi de durée de vie sans Loi exponentielle de paramètre λ 4. Énoncer une condition nécessaire pour que N p soit premier. vieillissement : �b ? Cette condition est-elle suffisante pour 0 � a � b, p([a ; b]) = λe−λt dt et a XERCICE 2 points �c 2 55 points EEXERCICE −λt de spécialité Candidat n’ayant pas suivi l’enseignement pour c � 0, p([c ; + ∞[) = 1 − λe dt . Candidat n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité → − → → − �� �� → 0 − E XERCICE 3 9 points Le plan plan complexe est est muni muni d’un d’un repère repère orthonormal orthonormal direct direct O, O, − On prenprenLe complexe uu ,, vv .. On Commun à tous les candidats dra pour pour unité unité graphique graphique 11 cm. cm. dra On s’intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale 1. On On désigne désigne par A, B B et et IIfles les points d’affixes d’affixes respectives d’une entreprise. Lespar fonctions associées définiesrespectives sur l’intervalle [0 ; 1] doivent 1. A, points :: 2 5 points E XERCICE vérifier les conditions suivantes : Candidat n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité � → − → −� = 33+ +2i, 2i, zzB = = −3 −3 et et zzI = = 11− −2i. 2i. (1) f (0) = 0 et f (1) = 1 ; zzAA = Idirect Le plan complexe est muni d’un repèreB orthonormal O, u , v . On pren(2) f est croissante sur l’intervalle [0 ; 1] a. Faire Faire une figure figure que l’on l’on complétera complétera au cours cours de de l’exercice. dra pour unité graphique 1 cm. que (3) Pour a. tout réelune x appartenant à l’intervalle �[0 ; au 1], f (x) � x.l’exercice. → − → −� zI − zA Le plan est rapporté au repère R =nombre O,respectives ı , complexe , unité 1. On désigne par A, Bforme et Iorthonormal lesalgébrique points d’affixes : graphique b. Écrire Écrire sous le nombre = zI − zA ..10 cm. b. sous forme algébrique le complexe ZZ = −zzB zzII − B Que peut-on peut-on en en déduire déduire sur sur la la nature nature du du triangle triangle IAB? IAB? Que zA modèle = 3 + 2i, zB = −3 et zI = 1 − 2i. I. Première partie Étude d’un On appelle g la fonction définie sur l’intervalle [0 ; 1] par a. Faire une figure que l’on complétera au cours de l’exercice. zI − zA x−1 Baccalauréat S g (x) = xe . b. Écrire sous forme algébrique le nombre complexe Z = . zI − zB Que peut-on en déduire sur la nature du triangle IAB? 1. Prouver que g vérifie les conditions (1)2et (2). Centres étrangers juin 2004 x 2. Montrer que g (x) − x = (ex − e) et en déduire que g vérifie la condition (3). e 3. Tracer les droites d’équations y = x et x = 1 et la courbe représentative de g dans le repère R. II. Seconde partie Un calcul d’indice Pour une fonction f vérifiant les conditions (1), (2) (3), on définit un indice I f égal à l’aire exprimée en unité d’aire, du domaine plan M délimité par les droites e 3. Tracer les droites d’équations y = x et x = 1 et la courbe représentative de g dans le repère R. II. Seconde partie Un calcul d’indice Pour une fonction f vérifiant les conditions (1), (2) (3), on définit un indice I f égal à l’aire exprimée en unité d’aire, du domaine plan M délimité par les droites d’équations y = x, x = 1 et la courbe représentative de f . �1 � � 1. Justifier que I f = x − f (x) dx. 0 2. À l’aide d’une intégration par parties, calculer l’indice I g , associé à g . 3. On s’intéresse aux fonctions f n , définies sur l’intervalle [0 ; 1] par f n (x) = 2x n 1+x où n est un entier naturel supérieur en égal à 2. On admet que ces fonctions vérifient les conditions (1), (2), (3) et on se propose d’étudier l’évolution de leur indice I n lorsque n tend vers l’infini. �1 �1 � � a. On pose I n = f n (x) dx. Prouver que x − f n (x) dx et un = 0 0 1 I n = − un . 2 t n+1 tn b. Comparer et sur l’intervalle [0 ; 1] ; en déduire que la suite (un ) 1+t 1+t est décroissante. c. Prouver que pour tout réel t appartenant à l’intervalle [0 ; 1], 0� tn � tn. 1+t 2 . n +1 e. Déterminer alors la limite de I n quand n tend vers l’infini. d. En déduire que pour tout entier naturel n � 2, 0 � un � Centres étrangers 3 juin 2004