–x∈P0= im g, donc il existe y∈Ptel que x=g(y);
–x∈Q= im(1E−q), donc il existe z∈Etel que x=z−q(z);
–f◦g= 1P, donc
y=f(x) = f(z)−fgf(z)=f(z)−(fg)f(z)=f(z)−f(z) = 0
et par suite x=g(y) = 0.
2 a) Soient f:E→Fune surjection linéaire, Lun module libre et
v:L→Fune application linéaire. Fixons une base (ei)i∈Ide L; pour chaque
i∈I, choisissons xi∈Etel que f(xi) = v(ei)et notons ul’application
linéaire de Lvers Etelle que pour tout i,u(ei) = xi. Alors pour tout i,
v(ei) = fu(ei), de sorte que v=f◦u:Lsatisfait la condition (v).
b) Soient f:E→Fune surjection linéaire, Lun mo-
dule libre, Pun facteur direct de Let v:L→Fune
application linéaire. D’après
1 c), existent des appli-
cations linéaires Lπ//P
i
ootelles que π◦i= 1P.
Lπ//
u1
P
i
ii
v
@
@
@
@
@
@
@
Ef//F
D’après la question précédente, le morphisme v1:= v◦πse factorise par f:
il existe u1:L→Elinéaire tel que f u1=v1.
Posant u=u1i, il vient fu =f u1i=v1i=v π i =v.
c) (i) ⇒(ii) Supposons (i) ; la surjection A(P)→Pest alors scindée, donc
d’après
1 c), il existe un module Qet un isomorphisme entre P⊕Qet le
module libre A(P).
(ii) ⇒(iii) D’après
1 b), si P⊕Qest isomorphe à un module libre, alors
il est libre.
(iii) ⇒(iv) est l’objet de la question b) ci-dessus.
(iv) ⇔(v) Si f∈HomA(E, F ), la surjectivité de f∗signifie que
∀v∈HomA(P, F ),∃u∈HomA(P, E): v=f∗(u) = f◦u
i.e., que toute application linéaire P→Fse factorise par f.
(v) ⇒(i) Supposons (v). Soit f:E→Pune surjec-
tion linéaire. Appliquant (v) à F=Pet v= 1P, on
en déduit que cette application se factorise par f,i.e.,
qu’il existe s:P→Etel que f◦s= 1P.
P
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
@
s
Ef//P
3Si (ii) est satisfaite, alors Pest projectif (2econdition de la définition) et
de type fini car, choisissant une projection fde Ansur P(qui existe d’après
2