Dénutrition et cancer

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Nutrition et cancer
Dr Cécile BOSSU-ESTOUR
PH endocrinologue nutritionniste
CH de Chambéry
« Les incoutournables 2013 en Cancérologie »
Le cancer: ce que l’on sait…
Priorité nationale, 2 plans Cancer
World Cancer Research Fund
30% tabac
30% hormones
25% alimentation
10% environnement
5% agents infectieux
5 % hérédité ….
Alimentation et Cancer
Nutrition et Cancer
Relation Alimentation-Risque de cancer
Facteurs de risques
Facteurs protecteurs
recommandations
Impact du cancer sur l’alimentation
et Importance d’une stabilité pondérale
Aliments anti-cancers? …
Alimentation et Cancer
RELATION ALIMENTATIONRISQUE DE CANCER
Alimentation et Cancer
Le cancer
5
Rapport de l’ANSES sur
nutrition et cancer
ANSES : Agence nationale de sécurité
sanitaire de l’alimentation, de
l’environnement et du travail
rapport d’études au plan international publié en
juin 2010 : “légitimité de recommandations
nutritionnelles dans le cadre de la prévention des
cancers”
groupe d’experts pluridisciplinaire /rapport du
World Cancer Research Fund (WCRF) et de
l’American Institute for Cancer Research (AICR)
Alimentation et Cancer
Expertise mondiale
rapport de WCRF et AIGR publié en 2007
9 centres internationaux / 7000 articles jusqu’en 2006
21 experts internationaux : niveaux de preuve pour chacun
des 8 facteurs nutritionnels retenus
publication de recommandations
France : demande DGS, INCa : brochure “nutrition et
prévention des cancers : des connaissances scientifiques
aux recommandations “
7
Alimentation et Cancer
INCA ET PNNS 3
Plan national nutrition santé : mesure 11 du plan cancer
2009-2013 : actions de prévention et de sensibilisation
sur les liens entre alimentation, activité physique et
cancers
INCa (institut national du cancer) : 46 projets de
recherche depuis 2007 sur cette thématique
Alimentation et Cancer
4
ce que l’on sait...
Alimentation et Cancer
nutrition et prévention des
cancers
les recherches des 40 dernières années
ont montré l’influence de la nutrition
sur la survenue de certains cancers
NUTRITION : ALIMENTATION et
ACTIVITE PHYSIQUE
facteurs de risque et facteurs protecteurs
rapport des niveaux de preuve
CONVAINCANTS et des recommandations
Alimentation et Cancer
5
surpoids,obésité et cancer
un paradoxe ? l’imaginaire populaire associe
maigreur et cancer...
pourtant l’analyse épidémiologique confirme
l’évidence du lien entre le surpoids et
l’augmentation de l’incidence de certains
cancers
un fléau mondial / en France : en 2009, plus de
30% de la population en surpoids et 15% d’
obèses (Afssa, ObEpi)
Alimentation et Cancer
8
surpoids,obésité et cancer
prévisions en 2020 : plus d’ 1/4 de la
population européenne en situation d’obésité
PNNS 2 : promouvoir la prévention des risques
associés à ce fléau
conclusions du rapport :
relation CONVAINCANTE entre corpulence définie
par IMC (indice de masse corporelle : poids / taille 2
exprimé en kg/m2) pour : l’endomètre, les reins,
l’oesophage, le pancréas, colon-rectum, sein (post
ménopause)
13
Alimentation et Cancer
surpoids,obésité et cancer
conclusions du rapport :
relation CONVAINCANTE entre obésité
abdominale (tour de taille) et cancer colorectal
relation CONVAINCANTE entre sédentarité
et prise de poids et à l’inverse pour
l’activité physique
14
Alimentation et Cancer
1
place aux recommandations
d’experts
maintenir poids corporel pour un IMC entre
18,5 et 25 kg/m2
éviter prise de poids et augmentation du tour
de taille
pratiquer au moins 30 min /j une activité
physique modérée
consommer peu d’aliments à forte densité
énergétique et plus d’aliments d’origine
végétale
15
Alimentation et Cancer
11
boissons alcoolisées et cancer
en France : consommation en baisse, quotidienne
pour plus de 13% de la population , 3 fois plus chez
les hommes que chez les femmes, 6ème rang
mondial et 4ème européen (Beck et al. 2007)
2ème cause évitable de mortalité par cancers , après
le tabac
relation CONVAINCANTE dès 1 verre/j pour la
bouche, le pharynx, le larynx, l’oesophage, le colon
le rectum et le sein
17
Alimentation et Cancer
les recommandations
se limiter à 1 verre/ jour chez les
femmes et 2 verres/j chez les hommes
18
Alimentation et Cancer
14
19
viandes rouges, charcuterie et
cancers
1/4 de la population consomme plus de
500g /semaine de boeuf, porc, mouton,
chèvre et 50g/j de charcuterie (Afssa,
2007)
risque CONVAINCANT pour les cancers
colo-rectaux
20
Alimentation et Cancer
15
viandes rouges, charcuterie et
cancers : recommandations
consommer moins de 500g de viandes
rouges /semaine et une part minime ou
nulle de charcuterie
21
Alimentation et Cancer
16
aliments salés et cancer
en France : apports moyens de 8.5g de
sel/j
1/4 des hommes et 5% des femmes
consomment plus de 12g de sel/j
(USEN, 2007)
risque PROBABLE pour le cancer de
l’estomac
22
Alimentation et Cancer
17
aliments salés et cancer :
recommandations
éviter les aliments salés et conservés
par salaison
limiter les plats préparés salés pour
cibler 6g de sel/j
ne pas consommer de céréales ou
graines ou légumes secs moisis
Alimentation et Cancer
18
compléments alimentaires et
cancer
étude de cohorte française en 2000 :
27% des femmes consomment des
compléments alimentaires et 0.7%
d’entre elles à base de béta-carotène
(Touvier et al. 2006)
à forte dose (x10 les AJR), niveau de
preuve CONVAINCANTE avec le surrisque de cancer du poumon
24
Alimentation et Cancer
19
compléments alimentaires et
cancer : recommandations
les compléments alimentaires ne sont
pas recommandés pour la prévention du
cancer
Alimentation et Cancer
20
26
l’activité physique et le cancer
rôle prouvé et convaincant pour la lutte
contre l’excès de poids
niveau de preuve CONVAINCANT pour
le cancer du colon avec une baisse de
18 à 29% selon le niveau d’activité
2
Alimentation et Cancer
21
l’allaitement et le cancer
pratique en hausse en France : 63%
des femmes en 2003 (Blondel et al .
2005), avec une disparité régionale et
socio-économique
diminution CONVAINCANTE du risque
de cancer du sein avant et après la
ménopause
2
Alimentation et Cancer
22
l’allaitement et le cancer :
recommandations
chercher l’allaitement exclusif jusqu’à
6 mois puis introduire d’autres aliments
29
Alimentation et Cancer
23
fruits et légumes et cancer
43% de la population consomment au
moins 5 fruits et légumes / j (USEN,
2007)
niveau de preuve probable ...à suivre
mais contribution indirecte par la
réduction du risque de prise de poids
facteurs indispensables pour couvrir les
besoins nutritionnels
Alimentation et Cancer
24
fruits et légumes et cancer :
recommandations
consommer au moins 5 portions de
légumes non féculents et de fruits
variés / jour
consommer des céréales et/ou des
légumes secs peu transformés à chaque
repas
limiter les féculents raffinés
32
Alimentation et Cancer
25
Cancers
Activité physique ++
Fibres
Calcium
Légumes
Vitamines
Oligoéléments
Allaitement
Age
Facteurs familiaux
Facteurs génétiques
Sucres Sel
Alcool
Viandes
Graisses Obésité
Sédentarité
Apport calorique
DONC…
Pour la population générale :
Activité physique régulière
Alimentation équilibrée et diversifiée
Moins de boissons alcoolisées
Promouvoir ces recommandations pour
la prévention primaire des cancers
34
Alimentation et Cancer
35
conclusions
En 2009, estimation des cancers
évitables par l’impact nutritionnel :
Etats Unis et Angleterre : 1/3
Chine et Brésil : ¼
Place aux mesures du PNNS et à leurs
évaluations futures
36
Alimentation et Cancer
13
Le PNNS
37
IMPACT DU CANCER SUR
L’ALIMENTATION
Alimentation et Cancer
Dénutrition et cancer : définition
• La dénutrition est si communément associée à la
maladie tumorale qu’elle est considérée comme
partie intégrante de l’évolution des cancers
• Incidence de la dénutrition
- entre 15% et 40% en fonction du moment du diagnostic
du cancer et du type de cancer
- jusqu’à 80% dans les cas avancés et dans certaines
formes de cancer (ex : cancer ORL)
• Fréquence et Intensité varient avec le type et la
localisation et l’extension de la tumeur
Influences de la dénutrition
sur le pronostic en cancérologie
‣Augmentation du risque d’infection nosocomiale
‣Augmentation du risque de complications mineures et majeures
post-opératoires
‣Augmentation des complications de la chimiothérapie et de la
radiothérapie
‣Diminution de la réponse à la chimiothérapie
‣Diminution de la résécabilité des cancers digestifs
‣Augmentation de la mortalité après chimiothérapie ou greffe de
cellules souches
‣Diminution de la qualité de vie après chirurgie, radiothérapie ou
chimiothérapie
40
Senesse et al. Nutr Clin Metab 2012
Dénutrition et cancers
Alimentation et Cancer
41
Diminution des apports oraux
Troubles de l’
’appétit:
•Anorexie
•Satiété précoce
•Troubles du goût et de l’
’odorat
•Aversions alimentaires
•Troubles de l’humeur
•Douleurs non contrôlées
Obstacle digestif +++
Régimes restrictifs (jeune)
Polymédication
Troubles de l’
’ingestion:
•Difficultés d’ouverture buccale
•Troubles de la mastication
•Troubles de la déglutition
+ incapacité fonctionnelle
+ asthénie
+ dyspnée
Maldigestion - Malabsorption
42
Dénutrition et cancers
La spirale de la dénutrition
Alimentation et Cancer
Grégory RIGAUD Diététicien clinicien
43
Dénutrition et cancers : conséquences
cause majeure de morbidité et de mortalité
influence négative sur le pronostic des patients
augmentation de la toxicité de la chimiothérapie
réduction de l’efficacité des traitements induite par les pauses
augmentation des complications post opératoires et
infectieuses et mortalité accrue en chirurgie
diminution de la qualité de vie (douleurs , autonomie…)
augmentation du temps d’hospitalisation
Alimentation et Cancer
Grégory RIGAUD Diététicien clinicien
44
Conséquence du cancer sur
l’alimentation
Diminution des apports oraux
Augmentation des besoins
…..Sur la masse corporelle
Diminution de l’activité physique
Rôle des thérapeutiques
= PERTE de POIDS
= DENUTRITION
Prévalence des symptômes
Au diagnostic
En cours de traitement
Troubles du goût et de l’odorat
10-20%
5-15%
Anorexie
80%
40-60%
Satiété précoce
20%
70%
46
Troubles du goût
Troubles de l’
’odorat+++
Altérations muqueuses:
•Xérostomie
•Mucite
Destruction papilles gustatives:
•Radiothérapie cervicale
•Chimiothérapie par platines,
•anthracyclines, 5FU, cyclophosphamide, …
•Autres traitements (ATB, …)
Altération de la flore bucco-dentaire :
•Hygiène dentaire insuffisante
•Infections nasosinusiennes
•Reflux gastro-oesophagien
•Nécrose tumorale
Syndrome carenciel :
• Carence en zinc
47
Anorexie (1/2)
Etat cognitif :
Équipement sensoriel individuel
Apprentissage sensoriel
Qualités organoleptiques des aliments
aversions/
préférences
Etat cognitif :
Règles sociales du repas
Apprentissage de l’alimentation
Habitudes familiales
Culture « gastronomique » et du corps
goût/odorat
Sommeil
nauséesvomissements
Humeur
hypothalamus
Douleurs
POMC-CART
NPY-AgRP
Appétit
Tonus duodénal
glycémie/chylomicrons/AA
48
Anorexie (2/2)
Etat cognitif :
Équipement sensoriel individuel
Apprentissage sensoriel
Qualités organoleptiques des aliments
aversions/
préférences
Etat cognitif :
Règles sociales du repas
Apprentissage de l’alimentation
Habitudes familiales
Culture « gastronomique » et du corps
goût/odorat
Sommeil
nauséesvomissements
Humeur
hypothalamus
Douleurs
TNFα
POMC-CART
NPY-AgRP
Appétit
Tonus duodénal
glycémie/chylomicrons/AA
49
Dénutrition et cancers
Fréquence de la dénutrition
Difficile à évaluer dans la littérature existante mais on retrouve
30 à 80 % des patients hospitalisés sont dénutris*
Dépend :
• de sa localisation sur le tractus digestif
• du type et extension tumorale
• du niveau socio économique (consultations tardives, suivi
médical…)
• du nombre et de la durée d’hospitalisation .
Les traitements*Inagaki J et al Cancer 1974
Ottery FD Cancer Pract 1994
Dewys WD et ak1980
Alimentation et Cancer
Grégory RIGAUD Diététicien clinicien
50
Dénutrition et cancers
Prévalence de la dénutrition
Alimentation et Cancer
Grégory RIGAUD Diététicien clinicien
51
Causes de la dénutrition
Obstruction de la voie digestive (haute ou basse)
compression externe digestive (carcinose…).
Anorexie Troubles
métaboliques
Protéolyse
Effets de
la présence
tumorale
Effets secondaires des traitements
ChimioT: modifications du gout et odorat,
nausées, mucites, malabsorption
radioT: nausée, dysphagie, constipation
Chirurgie: Malabsorption selon le siège des
lésions.
Baisse des apports oraux
Augmentation des DER
Dénutrition réversible
Cachexie néoplasique
Alimentation et Cancer Grégory
RIGAUD Diététicien clinicien
52
Dénutrition et cancers
Comment dépister la dénutrition ?
Par le poids
L’Indice de Masse Corporelle (IMC)
Poids (kg)/T2 (m).
Si IMC < 18,5
La perte de poids: 5 % du poids perdu en un mois ou 10 % en 6
mois.
L’hypoalbuminémie et la transthyrétinémie informent du degré
de dénutrition .
Périmètre musculaire brachial (surtout en clinique).
Alimentation et Cancer
Grégory RIGAUD Diététicien clinicien
53
Dénutrition et cancers
Quelle prise en charge nutritionnelle?
Deux grands principes:
1. Plus la prise en charge est précoce, plus elle est efficace.
2. Une prise en charge diététique individuelle et globale est
indispensable pour tout patient dénutri ou à risque de
dénutrition
Dépistage dès l’entrée du patient (recommandations
HAS)
Prise en charge diététique dès le diagnostic
Suivi régulier avec réévaluations de la prise en charge
Alimentation et Cancer
Grégory RIGAUD Diététicien clinicien
54
Dénutrition et cancers
Bénéfices d’une prise en charge nutritionnelle
Objectifs :
Favoriser des apports nutritionnels optimaux en tenant
compte des besoins spécifiques (âge, sexe, Niveau activité
physique, facteurs de correction…) pour:
Améliorer la survie
Réduire les effets secondaires de certains traitements
Réduire les risques infectieux et de complications post
opératoires
Améliorer la qualité de vie
Limiter les durées d’hospitalisation
Alimentation et Cancer
Grégory RIGAUD Diététicien clinicien
55
Dénutrition et cancers
Les moyens de prise en charge
Conseils diététiques
Compléments Nutritionnels Oraux (HP et HC)
Nutrition artificielle
Alimentation entérale (SNG, gastrostomie etc…)
Alimentation parentérale
Alimentation et Cancer Grégory
RIGAUD Diététicien clinicien
56
Dénutrition et cancers
Des moyens à utilisés judicieusement
Alimentation et Cancer Grégory RIGAUD
Diététicien clinicien
57
Dénutrition et cancers
Stratégie nutritionnelle
Dépend du degré de dénutrition
Des apport énergétiques et protidiques
consommés
Si l’alimentation orale est possible ou pas
Des référentiels existent (arbres décisionnels
SFNEP, PNNS)…
Alimentation et Cancer
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58
Dénutrition et cancers
Conseils diététiques
Aide à la prise alimentaire.
Adaptation de la texture, de l’ergonomie de la prise alimentaire,
Aide éventuelle au repas.
Prise en compte des préférences et aversions alimentaires.
Contrôle des apports hydriques.
Prise en compte des besoins nutritionnels spécifiques.
Régimes
Tolérances densité calorique, volume alimentaire
Traitement des signes digestifs, anorexie, nausées, dysphagie, vomissements,
diarrhées/constipation, dysgueusie, dysosmie, troubles salivation.
Qualité de l’offre alimentaire.
Variété des menus, présentation…
Nécessité de prendre en compte le patient dans sa globalité
(physique,psychologique et sociale)
Alimentation et Cancer
Grégory RIGAUD Diététicien clinicien
59
Dénutrition et cancers
Adapter l’alimentation…en pratique
Objectif : augmenter l’apport protéino-énergétique sans trop
augmenter le volume de la ration.
Privilégier les aliments hypercaloriques, enrichis.
Enrichir les plats habituels :
En protéines : poudre de lait, poudre de protéines, œuf, fromage.
En énergie :
Lipides : beurre, crème, huiles, fromage, huile de TCM…
Glucides : poudre de dextrine-maltose, miel, confiture, sucre…
Fractionner les prises alimentaires
Augmentation de la fréquence des repas, de faibles volume.
Mise en place de collations, +/- sous forme de compléments oraux.
Mise en place d’une complémentation orale nécessaire lorsque les
apports alimentaires oraux sont < ou = aux 2/3 des besoins.
Alimentation et Cancer
Grégory RIGAUD Diététicien clinicien
60
Evaluation diététique
Mesures Anthropométriques
•: Poids,
• Taille,
• % perte de poids
Appétit , faim, rassasiement, satiété
Capacités masticatoires
• Etat dentition : utilisation
d’appareillage, (l’amaigrissement les
rendent inadaptés)
• Douleurs durant la mastication
Déglutition
• Douleurs pendant déglutition
• Troubles de la salivation
• Mucites, mycoses
Troubles sensoriels
• Du gout (dysgueusie) ,
• De l’odorat (dysosmie)
Signes digestifs (nausées, diarrhées,
constipation, ballonnements…)
Type d’activités physiques
ingestats
• Evaluation sur une semaine
• Comparaison avec les ingestats
habituels.
• Détermination d’objectifs
nutritionnel per os réalistes.
Non gouts alimentaires, aversions,
allergies éventuelles
Autonomie et de fatigue :
Se fait il aider:
• pour l’approvisionnement ?
• la préparation des plats ?
• au moment du repas?
Sociabilisation :
• est il entouré pendant les repas ?
• Est il invité ou reçoit il ?
Alimentation et Cancer
Grégory RIGAUD Diététicien clinicien
61
Symptômes
Conseils possibles
anorexie
Insister sur l’importance d’un bon état nutritionnel
Fractionner les repas,
Tenir a disposition des collations,
Enrichir les préparations (poudre protéinée, jambon mixé, poudre lait, beurre…)
Donner des CAO adaptés au gout du patient
Améliorer la présentation des plats (service à l’assiette)
Favoriser le choix
Fatigue ,
handicap
Aide à l’installation des repas (voir avec famille ou auxiliaire de vie)
Aide à la préparation des repas et des aliments
Adaptation des textures (avec précaution car modifie le gout…)
Suggérer si nécessaire: :portage des repas, traiteurs, transmission informations avec
auxiliaire de vie etc….)
Nausées,
vomissement
s
Fractionner les repas,
Intégrer les collations
Eviter les odeurs fortes, ventiler les pièces; privilégier aliments tièdes ou froids,
Boire plutôt entre le repas, éviter les aliments gras, trop sucrés ou épicés, Encourager le
rattrapage pendant les périodes non troublées.
Troubles du
gout
dysgueusie)
et de l’odorat
(dysosmie)
Assaisonner, ajouter des aromes ou aromates
Evite r les ustensiles métalliques;
Adapter les T° des plats à la tolérance
Procéder systématiquement au remplacement des plats non tolérés par des plats
équivalents nutritionnellement (exemple: viande rouge par viande blanche…)
Mucites,
douleurs
buccales
Eviter les aliments irritants (épicés, secs, durs, acides…)
Eviter les aliments trop chauds
Adopter une texture molle, pâteuse voire mousseuse.
Insister sur l’hygiène buccale et des appareils dentaires.
62
Symptômes
Conseils possibles
Sécheresse buccale
Conseiller de boire peu mais fréquemment
Hydrater (sucer de la glace, brumisation, salive
artificielle…)
Protéger lèvres et muqueuses (huiles de vaseline ou
d’amande douce)
Gêne à la déglutition
ou à la mastication
Réadapter les prothèses dentaires
Adapter la texture
Rééduquer et fixer le processus de déglutition
Satiété précoce
Fractionner les repas, proposer des collation
Eviter les boissons abondantes, surtout pendant les
repas
Eviter les crudités
Eviter les plats gras ou trop riches en sauces
diarrhées
Mise au régime sans résidu ou pauvre en fibres.
Insister sur la prise de boisson pour éviter la
déshydratation.
Privilégier les bouillons de légumes (avec légumes frais
passé au tamis chinois).
constipation
Insister sur l ’i intérêt d’une activité physique minimum 63
Insister sur la prise suffisante de boissons
Les conseils diététiques…ça fonctionne !
Alimentation et Cancer Grégory
RIGAUD Diététicien clinicien
64
Dénutrition et cancers
Titre 2
Alimentation et Cancer Grégory
RIGAUD Diététicien clinicien
65
Dénutrition et cancers
Titre 2
Alimentation et Cancer Grégory
RIGAUD Diététicien clinicien
66
Dénutrition et cancers
Complémentation orale: différentes présentations
Ces préparations sont hyperénergétiques et hyperprotéinées.
Sont avec ou sans lactose
Boissons (avec ou sans lactose , sans gluten) :
Lactées.
Fruitées.
Yaourts à boire (avec ou sans lactose, sans gluten).
Crèmes.
Compotes.
Potages.
Plats mixés (prêt à l’emploi, poudres à reconstituer).
Pour enrichir en protéines les préparations :
Poudres de protéines à délayer( existe sans lactose).
Céréales enrichies en protéines type pâtes, semoule…
Alimentation et Cancer Grégory RIGAUD
bouillies…
Diététicien clinicien
67
Complémentation orale: différentes présentations
Alimentation et Cancer Grégory
RIGAUD Diététicien clinicien
68
Dénutrition et cancers
Rôle du diététicien
Choix de compléments oraux adaptés au patient en terme de :
Composition (apport calorique et protéique, avec ou sans lactose,
avec ou sans fibres…).
Goût (lacté, fruité, potage, arômes variés…).
Texture (liquides, pâteux…).
Modes de consommation : purs, dilués dans l’eau (boissons fruitées),
incorporés dans des préparations, température…
Horaires de consommation : collations, intégrés aux repas…
Privilégier la densité calorique et protéique : choix en priorité de CNO
hypercaloriques (> 1,5 kCal/ml ou g) et hyperprotidiques (> 7 g/100 ml ou
100 g).
Rôle des soignants :
respect de la prescription diététique (type de produits, horaires de distribution)
contrôle de la consommation effective des CNO par le patient.
Importance de l’éducation nutritionnelle et du suivi diététique pour une
prise en charge efficace et assurer la compliance dans la prise des CNO.
Alimentation et Cancer Grégory
RIGAUD Diététicien clinicien
69
Dénutrition et cancers
Conclusion
La dénutrition :
est fréquente dans les pathologies cancéreuses
nécessite une prise en charge nutritionnelle précoce
(rôle du dépistage et prévention) et globale .
Le traitement de la dénutrition :
est nutritionnel
nécessite une équipe médicale et paramédicale formée
Alimentation et Cancer
70
Augmentation des besoins
‣ La
dépense énergétique
augmentée si :
de
repos
est
– Tumeur à croissance rapide (TGNS, Burkitt, …)
– Volume tumoral important (lymphomes, sarcomes, LA
hyperleucocytaire,…)
– Syndrome inflammatoire important (CRP > ??)
– Pathologie chronique sous-jacente
– Tabagisme, douleur non contrôlée, …
‣ La
dépense énergétique est probablement
modifiée au cours des traitements
71
Augmentation des besoins
tissu
adipeux
tumeur
LMFs
lipolyse
insulinorésistance
TNFα
PIF
protéolyse
défaut de synthèse protéique
lactate
foie
Cycle
« futile »
de Cori
muscle
Augmentation des besoins caloriques Augmentation des besoins protéiques
72
Métabolisme protéique
Tumeur
Traitement
s
Dénutrition
Carence ARG-GLU
TNFα
Insuline
TNFα
PIF
TGFβ

IGF1
FOXO3a
+
MyoD
-
SMAD2
NF-kB-IkB
MURF1
Pi3K
Akt
-
mTOR
Synthèse
protéique
Protéolyse
musculaire
Ub-protéasome
73
Exercice physique et
métabolisme protéique
TNFα
Appétit
IL10
JAK/STAT
-
-
Protéolyse
musculaire
+
Protéosynthèse
musculaire
Synthèse protéique
Prolifération cellulaire
musculaire
74
Rôles des traitements :
thérapies ciblées
Effets
indirects
Effets
directs
Inhib de Pi3K
Asthénie (30-50%)
Inhib mTOR
Hypothyroïdie
Synthèse androgènes
Myopathies
Activité physique
Ingesta protéiques
protéolyse
synthèse protéique
Anorexie (30-70%)
Dysgueusie (25-70%)
Insulinorésistance (inhib de mTOR)
75
Rôles des traitements :
analogues de la GnRH
Effets
directs androgènes
Synthèse
Effets
indirets
Asthénie
(15%)
Récepteurs
androgènes
Troubles de l’
’humeur
Risque fracturaire
Récepteurs
stéroïdes
Ingesta protéiques
Activité physique
protéolyse
synthèse protéique
Insulinorésistance
76
Dénutrition
Définition
Conséquences
Prise en charge
27/02/2012
Alimentation et Cancer
Dénutrition et cancer :
définition
‣La dénutrition est un état pathologique résultant d’un
déséquilibre entre :
-une insuffisance d’apports ou d’utilisation des
nutriments et
-les besoins nécessaires au maintien d’un
fonctionnement normal de l’organisme
‣En cancérologie, la réduction des ingesta est un
mécanisme majeur à l’origine de la dénutrition.
78
Les critères de dénutrition
‣Chez l’adulte jeune au moins un des critères
suivants :
- IMC ≤ 18,5
- Perte de poids > 5% en 1 mois ou 10% en 6 mois
‣Chez le malade de plus de 70 ans au moins 1 des
critères suivants :
- IMC ≤ 21
- Perte de poids > 5% en 1 mois ou 10% en 6 mois
- MNA < 17
- Albuminémie < 35 g/L
79
Les critères de dénutrition sévère
‣Chez l’adulte jeune au moins 1 des critères
suivants :
- IMC ≤ 17
- Perte de poids > 10% en 1 mois ou 15% en 6 mois
‣Chez le malade de plus de 70 ans au moins 1 des
critères suivants :
- IMC ≤ 18
- Perte de poids > 10% en 1 mois ou 15% en 6 mois
- Albuminémie < 30 g/L
80
Impact de la dénutrition sur la survenue
d’infection nosocomiale chez un malade hospitalisé
16
Évaluation de la dénutrition par le NRI*
Pourcentage de malades avec une
infection nosocomiale (%)
14,6
14
P=0,009
12
10
7,59
8
6
4,43
4
2
0
Pas de
dénutrition
(n=203)
Dénutrition
modérée
(n=290)
Dénutrition
sévère
(n=137)
‣ Odds Ratio pour les infections nosocomiales :
– Dénutrition sévère : OR = 4,98 (4,6-6,4) versus
– Dénutrition modérée : OR = 1,46 (1,2-2,1)
La dénutrition est un facteur de risque indépendant d’infection
nosocomiale chez un malade hospitalisé
81
Schneider et Hébuterne Br J Nutr 2004
*NRI : Nutritional Risk Index
Impact de l’état nutritionnel
sur la mortalité post-opératoire
35%
1421 malades opérés
d’un cancer colo-rectal
en France
P<0,001
10%
Les malades qui avaient perdu du poids en pré-opératoire avaient un risque plus
élevé de décès post-opératoire (RR : 3,2 ; IC 95% : 1,6-6,2)
82
Alves et al. Arch Surg 2005
Intérêt pronostique de la perte de poids avant
la chimiothérapie chez des malades cancéreux
Effect of Weight Loss on Survival
Median Survival (weeks)
No Weight Loss
Weight Loss*
P value§
Favorable non-Hodgkin’s lymphoma
♯
138
<0,01
Breast
70
45
<0,01
Acute nonlymphocytic leukemia
8
4
NS
Sarcoma
46
25
<0,01
Unfavorable non-Hodgkin’s lymphoma
107
55
<0,01
Colon
43
21
<0,01
Prostate
46
24
<0,05
Lung, small cell
34
27
<0,05
Lung, nonsmall cell
20
14
<0,01
Pancreas
14
12
NS
Nonmeasurable gastric
41
27
<0,05
Measurable gastric
18
16
NS
Tumor type
* All categories of weight loss (0-5 percent, 5-10 percent and 10 percent) have been combined
§ The P values refer to a test of the hypothesis that the entire survival curves are identical, not merely a test of the medians. However, in all disease sites
under study, the median is a representative indicator of the survival distribution, and consequently its use as a summary statistic is acceptable.
♯Only 20 of 199 patients have died, so median survival cannot de estimated. However, the observed rate of failure predicts that the survival will be
significantly longer than for the group with weight loss.
83
DeWys et al. Am J Med 1980
Dénutrition et survie
au cours des LAL chez l’enfant
100
•Même protocole de
chimiothérapie
•Etude pronostique d’une
dénutrition sévère
•Pas de prise en charge
nutritionnelle
90
Pourcentage de survie (%)
•43 enfants (≤ 15 ans)
porteurs d’une Leucémie
Aigue Lymphoblastique (LAL)
80
Enfants non dénutris
(n=27)
70
60
50
40
30
Enfants dénutris (n=16)
20
10
en vie et en rémission complète
0
5
10
15
20 25
30
35
40
45
50
55
60
Courbe de survie de 2 groupes d’enfants (non dénutris versus
dénutris) suivant le modèle de Kaplan et Meier. La différence
est significative entre les 2 groupes (test du χ2).
La dénutrition est associée à une diminution de la survie et
une perte de chance pour le malade
84
Lobato-Mendizabal et al. Leuk Res 1989
Explication
Non dénutris
Dénutris
P
Rémission complète (%)
98
94
NS****
Survie à 5 ans sans maladie (%)
83
26
<0,001
Décès après rémission complète (%)
7
6
NS
Décès après rechute (%)
4
63
<0,001
Rechutes (%)
18
75
<0,005
Rechutes du SNC* isolées (%)
11
19
NS
Rechutes de la Moelle Osseuse (%)
7
56
<0,0001
Réduction des doses de chimiothérapie due à une granulopénie ou à
une thrombocytopénie (%)
11
68
<0,005
Dose quotidienne de 6-MP** (idéale = 50) (médiane, mg/m2)
48
22
<0,01
Dose hebdomadaire de MTX*** (idéale = 20) (médiane, mg/m2)
19
10
<0,01
Hydroxyldaunorubicine par dose (idéale = 25) (médiane, mg/m2)
24
11,7
<0,01
428
228
<0,01
Hydroxyldaunorubicine dose cumulée (médiane, mg/m2)
*SNC : Système Nerveux Central, **6-MP : six mercaptopurine, ***MTX : Méthotrexate, ****NS : Non Significatif
85
Lobato-Mendizabal et al. Leuk Res 1989
Confirmation
Non Dénutris
Dénutris
Total
n
% SV
n
% SV
P
Lobato et al
43
27
83
16
26
0,001
Mariscal et al
60
49
57
11
33
0,2
Viana et al
120
109
45
11
0
0,00001
Reilly et al
70
23
80
47
50
0,012
Ruiz et al*
40
27
82
13
5
0,001
Viana et al**
167
141
59
26
0
0,0002
TOTAL
500
376
59
124
26
0,001
% SV = survie à 5 ans, sauf pour * = survie à 8 ans et pour ** = survie à 10 ans
86
Lobato-Mendizabal et al. Rev Invest Clin 2003
Prise en charge de la dénutrition: une
nécessité
• Informer
• Importance de l’évaluation nutritionnelle
– Suivi du poids, et éventuellement: bilan biologique
– Evaluation des ingestas
• Selon le résultat de cette évaluation et le traitement
oncologique programmé, une consultation spécialisée
peut être demandée.
• Dans tous les cas, des informations nutritionnelles
adaptées à sa pathologie seront fournies au patient
• Prise en charge diététique,
Conseils
Compléments alimentaire hyper protéinés
Nutrition entérale
Nutrition parentérale
MERCI de votre venue et de
votre attention…
2
Alimentation et Cancer
13
ALIMENTS ANTI CANCER?
Alimentation et Cancer
Le cancer: ce que l’on sait…
Le cancer est une maladie génétique
Il se développe lentement, et accumule des
anomalies que la cellule n’arrive plus à corriger….
La cellule devenue « cancéreuse » prolifère à
l’infinie…
Alimentation et Cancer
Trois étapes du cancer
Concept « Graine dans un terreau »
l’initiation: lésion rapide et irréversible de l’ADN après
exposition à un carcinogène
la promotion: exposition prolongée, répétée ou
continue, à une substance qui entretient et stabilise la
lésion initiée
la progression: acquisition des propriétés de
multiplication non contrôlée, de l’indépendance, de la
perte de différenciation, l’invasion locale et métastatique
Trois étapes du cancer (2)
Prévention de l’initiation: protection vis-à-vis des
agents carcinogènes initiateurs
Prévention de la promotion: mêmes mécanismes de
protection
Une fois la progression enclenchée, on pourra
lutter contre l’atteinte cancéreuse:
dépistage et traitement des lésions cancéreuses
dépistage des petits cancers et de leur traitement
traitement des cancers localisés et généralisés
Les 6 propriétés acquises de la
cellule cancéreuse
La plus grande partie de l’histoire naturelle d’un
cancer est invisible
Temps de doublement moyen: 50 à 60 jours
1 cm de tumeur = 1 milliard de cellules
Place de l’alimentation
Propriétés des aliments…
Anti oxydants..
Anti inflammatoire..
Anti angiogénique…
Action sur la graine ou sur le terreau
Alimentation et Cancer
Avertissement…
L’homme est un omnivore…
Le cancer est une maladie multifactorielle….
Chaque individu a un métabolisme et une assimilation
différente des aliments…
Les modes de préparation, de cuisson jouent
certainement un rôle….
Rôle certainement à rendre en compte des pesticides,
polluants.. au contact des aliments…
Sachons garder le bon sens de nos grand-mères !!!
27/02/2012
Alimentation et Cancer
Curcuma
Action anti inflammatoire, la curcumine
In vitro: inhibition de la croissance de tumeurs, mais
également action anti angiogénique, et induction de
l’apoptose
Son absorption est augmentée (X2000) s’il est associé
au poivre (pipérine)
Plus soluble dans les lipides….?
Augmentation de l’efficacité des chimiothérapies…(?)
Gingembre…..
Alimentation et Cancer
Jus de grenade
Action anti inflammatoire et anti oxydante, anti
proliférative
Etude clinique sur le cancer de la prostate
Présent dans le le jus et la peau…d’où l’interêt des jus
industriels…
Un verre par jour
Alimentation et Cancer
Thé vert
Les catéchines, polyphénols dont EGCG
Action anti oxydante, anti angiogénique, inhibiteurs
de la croissance tumorale et inducteur apoptose
Bénéfice clinique
Privilégier les thé japonais, infusion longue
EGCG détruite lors de la fermentation pour le thé noir
2-3 tasses par jour
Association au soja…
Attention au Maté
Alimentation et Cancer
Tomates
Lycopène
Activité anti oxydante
De préférence préparée, avec une meilleure absorption
si elle est associée à des corps gras (l’huile d’olive) ....
Fruits et légumes rouges…
Alimentation et Cancer
Fruits rouges
Acide ellagique (fraises, framboises), anthocyanidines
(bleuets, myrtilles)
Action anti angiogénique,
Protecteur des UV (?)
Proanthocyanidines (canneberges, myrtilles)
Action anti oxydante
Alimentation et Cancer
Choux
Sulforaphane, glucosinolates et I3C
Détoxifie des substances cancérigènes, induction
apoptose, action anti angiogénique
Cuisson courte à la vapeur….
Alimentation et Cancer
Champignons
La lentinane (polysaccharide)
Action anti cancéreuse, augmentation de
l’activité du système immunitaire
Augmentation de l’efficacité de la chimiothérapie..;
Shiitaké, … Champignons de Paris, Pleurotte….
Efficacité des champignons déshydratés
Alimentation et Cancer
Aromates
Aliine,
Action anti cancéreuse, accélère l’élimination de
substance toxique cancérigène
Action anti proliférative, et pro apoptotique
Il faut broyer la gousse d’ail…
Alimentation et Cancer
Vin
Resvératrol, polyphénols
Action anti cancéreuse sur les différentes
étapes de la cancérisation…. in vitro.., anti
oxydante
Vin rouge (5 à 10X/vin blanc)
A boire avec modération, l’abus d’alcool est …
Alimentation et Cancer
Compléments alimentaires
Sélénium: Oligoélément
Présent dans les légumes, céréales, poissons, fruits de
mer…
Stimule l’activité des cellules immunitaires
Prévention du cancer de la prostate (2 études positives)
Effet délétère Vit E, et béta coarotène !!!!!
Alimentation et Cancer
Remerciements
27/02/2012
Alimentation et Cancer
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