CHAPITRE 1. L’ÉTUDE DES MOUVEMENTS 2
à Sèvre. Dans le but d’améliorer la précision des résultats expérimentaux dans le do-
maine de la recherche scientifique et des nouvelles technologies telles que le GPS, la
micro-informatique, la médecine, etc., la définition du mètre est maintenant formulée
comme étant la distance parcourue par la lumière en 1
299792458 s. Sachez également
que la vitesse de propagation de la lumière dans le vide est une « constante univer-
selle » valant : c= 299792458 m/s.
L’étude de notre Univers dont l’étendue va de l’infiniment petit à l’infiniment grand,
oblige souvent les physiciens à utiliser des unités multiples ou sous-multiples du mètre
mieux adaptées à leur domaine de recherche. Par exemple, un astronome utilisera l’année-
lumière pour indiquer que le centre de notre galaxie se trouve à 30.000 années-lumière
de la Terre. Par contre, un physicien atomiste utilisera l’ « Angström (Å) » valant 10−10
m parce que les atomes ont à peu près cette taille. Comme l’étendue de l’espace est très
grande, il serait assez pénible de tout exprimer en mètre.
Pour illustrer l’étendue de l’espace, je vous invite à consulter le tableau ci-dessous :
Année-lumière Mètre Description
15.109Limite de l’Univers
150.109Distance Soleil/Terre
1,8Hauteur d’un homme
10−8Un virus
10−10 Le rayon d’un atome
10−15 Le rayon d’un noyau atomique
Table 1.1 – Quelques chiffres illustrant une partie de l’étendue de l’espace
1.1.2 Le temps
Qu’elle est la définition du temps ? Dans le dictionnaire, on peut lire : « Notion fon-
damentale conçue comme un milieu infini dans lequel se succèdent les événements. » Bien en-
tendu, nous avons tous une idée du temps qui passe ; notre vie personnelle est jalonnée
d’événements tels que la naissance, le premier jouet, la première dent, le premier amour,
le mariage, etc... Nous nous contenterons de cette notion intuitive.
La plupart des méthodes de mesure des durées sont basées sur l’utilisation d’un phé-
nomène « périodique », c’est-à-dire un phénomène qui se répète le plus régulièrement
possible. Par exemple, les peuples pré-historiques ont considéré le jour comme un phé-
nomène périodique, donc comme un étalon du temps qui passe. L’homme a ensuite
inventé les cadrans solaires lui permettant de compter les heures.
Plus tard, Galilée démontra expérimentalement qu’un pendule oscillait dans des inter-
valles de temps égaux. En utilisant un moyen mécanique pour compter les oscillations,
sans les arrêter, nous obtenons l’horloge à balancier. Avant 1967, l’étalon de mesure
des durées : la seconde était définie comme 1/86400 d’un jour moyen. Mais depuis
1967, la définition de la seconde a changé comme suit : c’est le temps nécessaire à un
rayon lumineux bien défini pour effectuer 9 192 631 770 oscillations. Ce rayon lumi-
neux est celui dont la fréquence provoque une excitation bien déterminée d’un atome
de césium-133. Ceci signifie qu’en une seconde, il y a 9 192 631 770 périodes de ce
« pendule atomique » dont la fréquence est proche des 10 gigahertz.