Objectifs de la formation surspécialisée en médecine interne générale

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Objectifs de la formation surspécialisée en
decine interne générale
2012
VERSION 1.0
Ces objectifs de la formation s’appliquent à ceux qui commencent leur formation à compter
du 1er juillet 2013 ou après.
DÉFINITION
La médecine interne générale est une surspéciali de médecine interne qui inclut les
valeurs du généralisme, est alignée aux besoins de la population et fait la promotion de
l’aptitude du praticien à adapter son profil de pratique lorsque les besoins de la population
changent.
Les internistes généraux sont préparés à diagnostiquer et gérer des patients présentant des
problèmes de médecine interne courants ou urgents et sont en mesure de le faire lorsque la
personne présente des problèmes multiples et que l’accès aux autres surspécialistes est
limité. Les internistes généraux prodiguent des soins complets aux patients adultes dans
une perspective intégrée, par opposition à une approche centrée sur un organe ou sur une
maladie. Ils sont préparés à maintenir la stabilité des patients présentant des troubles
multiples à long terme ou pendant une période de stress physiologique comme pendant une
grossesse ou la période périopératoire.
Les internistes généraux se portent à la défense de leurs patients et de tous les patients au
sein des systèmes complexes de prestation de soins de santé, en visant à optimiser plutôt
qu’à maximiser les soins, y compris la prévention d’autres maladies. Les internistes
généraux reconnaissent que la pratique de la médecine est intimement liée à l’art et à la
science de la prestation de soins de santé et, en raison de leur rôle central, occupent une
place unique pour participer à l’amélioration de la qualité, à la sécurité des patients et aux
initiatives dans les systèmes de soins de santé.
BUTS
Au terme de sa formation, le résident doit être un surspécialiste compétent en médecine
interne générale et pouvoir assumer le rôle de consultant dans la surspécialité. Il doit
acquérir une connaissance pratique de la base théorique de la spécialité, notamment de ses
fondements dans les sciences médicales fondamentales et la recherche.
Seuls les candidats ayant reçu le certificat du Collège royal des médecins et chirurgiens du
Canada en médecine interne peuvent être admissibles au certificat en médecine interne
générale.
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Les résidents doivent démontrer qu’ils ont les connaissances, les aptitudes et les attitudes
nécessaires pour offrir à une population diversifiée un service et des soins efficaces et axés
sur le patient. Dans tous les aspects de la pratique de la spécialité, le diplômé doit pouvoir
aborder de façon professionnelle les questions d’appartenance sexuelle, d’orientation
sexuelle, d’âge, de culture, d’origine ethnique et d’éthique.
Le résident en médecine interne générale doit développer des compétences et des aptitudes
qui lui permettront de répondre aux besoins sociétaux en adaptant, en collaboration avec le
directeur du programme, la composante flexible de sa formation au lieu d’exercice antici.
Le résident doit être au fait de la nature intégrante de sa surspécialité, qui demande une
approche multidisciplinaire et un travail d’équipe collaboratif. Le résident en médecine
interne générale doit développer des compétences et des aptitudes qui couvrent le spectre
des services en milieu hospitalier, en unité de soins externes et ambulatoires et au sein
d’une collectivité et appuie une coopération optimale entre les soins hospitaliers et primaires
permettant l’optimisation des soins.
L’interniste général doit être en mesure de diagnostiquer, évaluer, stabiliser et assurer la
gestion initiale, de façon autonome, des patients présentant des troubles de médecine
interne (définis dans les objectifs de la médecine interne) qui sont aigus et/ou se
manifestent comme des urgences. Il doit être en mesure d’organiser le transfert et le
transport à un autre niveau de soins, au besoin.
L’acquisition de la maîtrise des aptitudes opératoires devrait être fondée sur les besoins du
milieu dans lequel le médecin en formation a prévu exercer et variera selon le médecin en
formation. La formation portant sur des procédures supplémentaires peut être nécessaire
selon le futur lieu d’exercice.
L’interniste généraliste prodigue des soins complets aux patients adultes dans une
perspective intégrée, par opposition à une approche cente sur un organe ou une maladie.
On s’attend à ce qu’il joue un rôle actif en prévention de la maladie et en réduction de
facteur de risque. Il doit être compétent dans le diagnostic, l’analyse et le traitement des
soins continus aux patients adultes présentant :
a. Des problèmes, courants et urgents, de médecine interne en unité de soins
ambulatoires ou à l’hôpital, y compris lorsque l’accès à des surspécialistes est limité.
Ces problèmes comprennent la présentation de maladies multisystémiques et
indifférenciées.
b. Les problèmes de médecine interne avant, pendant et après la grossesse.
c. Les maladies chroniques multisystémiques comme, sans s’y limiter, le diabète,
l’hypertension, l’insuffisance coronaire, les maladies pulmonaires obstructives
chroniques, la dyslipidémie et les maladies rénales chroniques.
d. Les comorbidités multiples de médecine interne pendant la période périopératoire,
tant en termes de stratification du risque périopératoire qu’en gestion des problèmes
reliés à la médecine interne générale.
e. La réduction des facteurs de risque de maladie par la mise en œuvre de mesures
préventives, pharmacologiques et non pharmacologiques.
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COMPÉTENCES EN MÉDECINE INTERNE GÉNÉRALE
Après avoir terminé sa formation, le résident aura acquis les compétences suivantes et sera
efficace dans les rôles suivants :
Expert médical
Définition :
Comme experts médicaux, les internistes généraux jouent tous les rôles CanMEDS et
mettent en œuvre leur savoir médical, leurs compétences cliniques spécialisées et leurs
attitudes professionnelles pour dispenser des soins axés sur les patients. Le rôle d’expert
médical est le rôle pivot du médecin dans le cadre CanMEDS.
Compétences clés et habilitantes : Les internistes généraux peuvent...
1. Travailler efficacement comme consultants en jouant tous les rôles du cadre
CanMEDS pour dispenser des soins médicaux optimaux, respectueux de
l’éthique et axés sur les patients
1.1. Donner une consultation, et notamment présenter des évaluations et des
recommandations bien documentées, oralement ou par écrit, pour répondre à une
demande d’un autre professionnel de la santé
1.2. Utiliser toutes les compétences CanMEDS pertinentes à la pratique de la médecine
interne générale
1.3. Définir les problèmes éthiques pertinents qui surgissent dans le cadre des soins
aux patients et y répondre de la façon appropriée
1.4. Accorder des priorités efficaces et appropriées à leurs obligations professionnelles
face à de nombreux patients et problèmes
1.5. Prodiguer des soins fondés sur la compassion et axés sur les patients
1.6. Reconnaître les dimensions déontologiques de la prise de décision en médecine et
en tenir compte
1.7. Démontrer leur expertise médicale ailleurs que dans les soins aux patients,
notamment en témoignant comme experts devant les tribunaux ou en conseillant
les gouvernements au besoin
1.8. Démontrer leur aptitude à comprendre les concepts de tolérance à l’incertitude et
au risque relatif
2. Acquérir et maintenir des connaissances cliniques, des compétences
spécialisées et des attitudes convenant à la médecine interne générale
2.1. Appliquer leurs connaissances des sciences cliniques, sociocomportementales et
biomédicales fondamentales pertinentes à la médecine interne générale y compris
une compréhension de l’investigation et de la gestion
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2.1.1. TROUBLES DE MÉDECINE INTERNE : Pour tous les troubles de médecine
interne (définis dans les objectifs de médecine interne), le résident sera en
mesure de :
2.1.1.1. Établir l’étiologie, le diagnostic et la gestion initiale
2.1.1.2. Décrire une approche d’évaluation initiale dans l’environnement
d’urgence
2.1.1.3. Décrire et utiliser les lignes directrices et les preuves pour la prévention,
le diagnostic, l’analyse et la gestion des maladies chroniques courantes
2.1.1.4. Gérer les maladies chroniques de manière longitudinale
2.1.2. TROUBLES DE MÉDECINE INTERNE MULTISYTÉMIQUES :
2.1.2.1. Décrire les recommandations courantes fondées sur la preuve pour les
soins des maladies chroniques courantes de decine interne,
notamment le diabète, l’hypertension, l’insuffisance coronaire, les
maladies pulmonaires obstructives chroniques, la dyslipidémie et les
maladies rénales chroniques, et appliquer ces connaissances à équilibrer
le traitement d’une maladie avec la gestion des autres, tout en
prévoyant les interactions médicamenteuses et en optimisant les soins
centrés sur le patient
2.1.2.2. Décrire les mécanismes des interactions médicamenteuses et la
surveillance des médicaments thérapeutiques en vue d’une utilisation
rationnelle des médicaments
2.1.2.3. Décrire les dangers de la polypharmacie et de l’utilisation des
médicaments chez les patients âgés et les autres patients présentant
des comorbidités multiples
2.1.2.4. Énoncer et appliquer les principes de l’ajustement de dose pour les
maladies rénales et l’insuffisance hépatique
2.1.3. RÉDUCTION DU RISQUE :
2.1.3.1. Décrire des techniques pour motiver le changement de comportement et
identifier les facteurs qui influencent l’efficacité de telles techniques
2.1.3.2. Décrire les stratégies de cessation du tabagisme et la preuve appuyant
leur utilisation en pratique
2.1.3.3. Discuter de la stratification du risque et de la preuve appuyant le
traitement des maladies lipidiques, y compris la présence d’autres
comorbidités et maladies
2.1.3.4. Différencier les causes primaires et secondaires de l’hypertension en vue
de l’optimisation des analyses
2.1.3.5. Décrire la preuve du choix des traitements de l’hypertension, y compris
les traitements non pharmacologiques et pharmacologiques
2.1.3.6. Décrire les mesures de prévention du diabète et de l’hypertension
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2.1.3.7. Discuter de l’importance du syndrome métabolique et de l’obésité en
misant sur la prévention et la réduction du risque et leur rapport aux
comorbidités multiples
2.1.3.8. Décrire les publications courantes sur les stratégies non
pharmacologiques pour la prévention de la maligni
2.1.4. SOINS PÉRIOPÉRATOIRES :
2.1.4.1. Risque cardiovasculaire :
2.1.4.1.1. Identifier les facteurs élevant le risque cardiovasculaire
périopératoire
2.1.4.1.2. Décrire les investigations pertinentes pour l’évaluation du risque
cardiovasculaire périopératoire
2.1.4.1.3. Décrire les modèles de stratification du risque fondés sur la preuve
pour l’évaluation du risque cardiovasculaire périopératoire
2.1.4.1.4. Décrire les stratégies de gestion nécessaires pour les soins
périopératoires des patients présentant des facteurs de risque
cardiovasculaire
2.1.4.1.5. Discuter du moment optimal pour la chirurgie et du suivi du patient
2.1.4.1.6. Décrire la gestion appropriée du risque cardiovasculaire durant la
phase postopératoire
2.1.4.2. Risque pulmonaire :
2.1.4.2.1. Identifier les facteurs de risque affectant le risque pulmonaire
périopératoire
2.1.4.2.2. Décrire les investigations pertinentes pour l’évaluation du risque
pulmonaire périopératoire
2.1.4.2.3. Décrire les modèles de stratification du risque fondés sur la preuve
pour l’évaluation du risque pulmonaire périopératoire
2.1.4.2.4. Discuter du moment optimal pour la chirurgie et du suivi du patient
2.1.4.2.5. Décrire les stratégies de gestion nécessaires pour les soins
périopératoires des patients présentant des facteurs de risque
pulmonaires
2.1.4.2.6. Décrire la gestion appropriée du risque pulmonaire durant la phase
postopératoire
2.1.4.3. Risque de thrombose ou de saignement :
2.1.4.3.1. Identifier les facteurs de risque affectant le risque de thrombose ou
de saignement
2.1.4.3.2. Décrire les investigations pertinentes pour l’évaluation du risque de
thrombose ou de saignement
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