Education thérapeutique

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Education Thérapeutique du
Patient (ETP)
Dr Martine VIVIER-DARRIGOL
Astrid DE HAUTECLOCQUE - Interne de
Santé Publique
Direction de la Santé Publique - Service de
Prévention des Risques de Santé
XX/XX/XX
Education Thérapeutique du Patient (ETP)
Présentation, définitions, contexte
Aspects réglementaires
Etat des lieux en région Poitou-Charentes
Quels professionnels pour une bonne coordination autour du
patient ?
Education thérapeutique du patient et inégalités sociales en
santé: quelles interactions ?
Bibliographie
2
Présentation, définitions, contexte (1/7)
Qu’est-ce que l’éducation thérapeutique du patient ?
• définition retenue : rapport de l’OMS-Europe, publiée en 1996, Therapeutic
Patient Education – Continuing Education Programmes for Health Care Providers in
the field of Chronic Disease, traduit en français en 1998:
« Elle vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont
besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Elle fait partie
intégrante et de façon permanente de la prise en charge du patient. Elle comprend
des activités organisées, y compris un soutien psychosocial, conçues pour rendre
les patients conscients et informés de leur maladie, des soins, de l’organisation et
des procédures hospitalières, et des comportements liés à la santé et à la maladie.
Ceci a pour but de les aider (ainsi que leurs familles) à comprendre leur maladie et
leur traitement, collaborer ensemble et assumer leurs responsabilités dans leur
propre prise en charge, dans le but de les aider à maintenir et améliorer leur qualité
de vie. »
• définition commune standardisée, utilisée en santé publique au sein de l’Union
européenne, publiée en 2004, s’appuie sur ce rapport de l’OMS Europe.
3
Présentation, définitions, contexte (2/7)
Finalités de l’éducation thérapeutique du patient
amélioration de la santé du patient (biologique, clinique) et
amélioration de sa qualité de vie et de celle de ses proches
Acquisition de compétences
d’autosoins
• en lien avec la prise en charge de
la maladie chronique, les besoins et
les attentes du patient
• décisions que le patient prend avec
l’intention de modifier l’effet de la
maladie sur sa santé
Acquisition de compétences
d’adaptation
•L’ETP s’appuie sur le vécu et l’expérience
antérieure du patient, et prend en compte
ses compétences d’adaptation (existantes,
à mobiliser ou à acquérir).
•Selon l’OMS, les compétences
d’adaptation sont « des compétences
personnelles et interpersonnelles,
cognitives et physiques qui permettent à
des individus de maîtriser et de diriger leur
existence, et d'acquérir la capacité à vivre
dans leur environnement et à modifier
celui-ci. »
4
Présentation, définitions, contexte (3/7)
Populations bénéficiaires de l’éducation thérapeutique
• proposition d’ETP à toute personne, enfant et ses parents, adolescent, adulte ayant une maladie
chronique, quels que soient son âge, le type, le stade et l’évolution de sa maladie
• proposition adaptée à ses besoins et à ses demandes grâce à l’étape de « diagnostic éducatif »
• le patient a toute liberté de participer ou non à une ETP
• le patient peut négocier les buts et les modalités de mise en oeuvre, et les redéfinir avec le
professionnel de santé
5
Présentation, définitions, contexte (4/7)
Populations bénéficiaires de l’éducation thérapeutique
Concerne, sauf exception répondant à un besoin particulier à expliciter, une ou
plusieurs des 30 ALD, l ’asthme, les maladies rares, un ou plusieurs problèmes de
santé considérés comme prioritaires au niveau régional
• des maladies comme l’insuffisance rénale chronique, les bronchites chroniques, l’asthme,
les maladies cardio-vasculaires, le cancer ou le diabète, des maladies lourdement
handicapantes, comme la sclérose en plaques
• des maladies rares, comme la mucoviscidose, la drépanocytose et les myopathies
• des maladies transmissibles persistantes, comme le VIH ou l’hépatite
• des troubles mentaux de longue durée (dépression, schizophrénie, etc.), la douleur chronique,
ou les conséquences de certains actes chirurgicaux comme les stomies
6
Présentation, définitions, contexte (5/7)
Populations bénéficiaires de l’éducation thérapeutique
• En région Poitou-Charentes, la prévalence des maladies chroniques en affections de longue durée
(ALD) en 2008 concernait 237 518 patients pour le seul régime général, soit 70% de la population
régionale
• Cette même année, près de 28 000 nouveaux cas de personnes du régime général, et plus de 36 000
en 2006 tous régimes confondus, ont été admises en ALD
• près de 50% des maladies chroniques sont reconnues en affections de longue durée. Les motifs
sont, pour 26% des tumeurs, 15% le diabète, 10% l’insuffisance cardiaque et 10% l’hypertension
artérielle
7
Présentation, définitions, contexte (6/7)
La place de l’éducation thérapeutique du patient
• L’OMS
fait de l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques une
priorité.
• La loi de santé publique du 9 août 2004 a pris en compte cette nécessité et a prévu la mise en place
d'un plan d’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques.
• Le plan 2007-2011 pour l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de maladies
chroniques annonce que 15 millions de français, soit 20 % de la population, sont atteints plus ou moins
sévèrement de ces maladies.
• La loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’Hôpital et relative aux Patients, à la Santé
et aux Territoires (dite Loi HPST) intègre pour la première fois le concept d’éducation thérapeutique du
patient au sein du Code de Santé Publique. Elle vise à favoriser la prise en charge préventive et
l’accompagnement plus précoce des malades chroniques, et devient une priorité de santé publique
nationale.
• Les décrets du 2 août 2010 relatif aux conditions d’autorisation des programmes d’éducation
thérapeutique du patient et aux compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient
fixent les conditions selon lesquelles des programmes doivent être mis en œuvre.
8
Présentation, définitions, contexte (7/7)
Enjeu régional
•Le plan stratégique régional de santé
Décret du 18 mai 2010 : maladies chroniques font partie des 5 domaines stratégiques
•Le programme régional de santé
Devrait définir clairement des priorités régionales pour lesquelles au-delà des
autorisations délivrées, un financement sera apporté au regard de la note de cadrage
•Les contrats d’objectifs et de moyens
Les pathologies priorisées sont : maladies cardio métaboliques – diabète - asthme et
insuffisance respiratoire – santé mentale (mortalité – morbidité – risque de
complications médicales et d’hospitalisation urgentes ) ….. Mais prendre en compte les
limites des personnes âgées et viser la population la plus jeune possible pour prévenir
tôt
9
Aspects règlementaires (1/12)
Grille HAS d’aide à l’évaluation de la demande d’autorisation
par l’ARS
La grille est construite selon le plan du cahier des charges d’un programme d’éducation thérapeutique
du patient et reprend les éléments de la composition du dossier de demande d’autorisation (décret
n° 2010-904 du 2 août 2010 relatif aux conditions d ’autorisation des programmes d’éducation
thérapeutique du patient et arrêté du 2 août 2010 relatif au cahier des charges des programmes
d’éducation thérapeutique du patient et à la composition du dossier de demande de leur autorisation).
La grille est conforme au décret n° 2010-906 du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour
dispenser l’éducation thérapeutique du patient et à l’arrêté du 2 août 2010 relatif aux compétences
requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient.
10
Aspects règlementaires (2/12)
11
Aspects règlementaires (3/12)
12
Aspects règlementaires (4/12)
13
Aspects règlementaires (5/12)
14
Aspects règlementaires (6/12)
15
Aspects règlementaires (7/12)
16
Aspects règlementaires (8/12)
17
Aspects règlementaires (9/12)
18
Aspects règlementaires (10/12)
19
Aspects règlementaires (11/12)
Dossier type de demande d’autorisation d’un programme
d’éducation thérapeutique du patient
DEMANDE D'AUTORISATION D'UN PROGRAMME D'ÉDUCATION
THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT AUPRÈS DE L'AGENCE RÉGIONALE DE SANTÉ
DOSSIER TYPE
REFERENCES REGLEMENTAIRES
Décret n° 2010-904 du 2 août 2010 relatif aux conditions d’autorisation des programmes d’éducation
thérapeutique du patient
Décret n° 2010-906 du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour dispenser
thérapeutique du patient
Décret du 2 août 2010 relatif au cahier des
charges des programmes d ’éducation
thérapeutique du patient et à la composition
du dossier de demande de leur autorisation
l’éducation
Arrêté du 2 août 2010 relatif au cahier des charges des programmes d’éducation thérapeutique du patient
et à la composition du dossier de demande de leur autorisation
Arrêté du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du
patient
PROGRAMME MIS EN ŒUVRE AVANT LE 22 JUILLET 2009
Oui
PROGRAMME MIS EN ŒUVRE
Non
APRES LE 22 JUILLET 2009 ET AVANT LE
Oui
2 AOUT 2010
Non
Vous répondrez préalablement à ces 5 questions :
1.
2.
3.
4.
5.
le programme est initié, élaboré, mis en œuvre par une entreprise se livrant à l’exploitation des
médicaments
Oui
Non
le programme est initié élaboré, mis en œuvre par le responsable de la mise sur le marché d’un
dispositif médical
Oui
Non
le programme est initié élaboré, mis en œuvre par le responsable de la mise sur le marché d’un
dispositif médical de diagnostic in vitro
Oui
Non
le programme est initié élaboré, mis en œuvre par une entreprise proposant des prestations en lien
avec la santé
Oui
Non
le programme prévoit un contact direct entre le patient et l’une de ces entreprise sus-citées
i. Oui
Non
Si vous avez répondu négativement à l’ensemble de ces questions, vous pouvez poursuivre
votre demande d’autorisation. Si une des réponses aux questions est positive, votre dossier
ne peut être recevable en tant que promoteur (ce qui n’exclut pas votre possibilité de
cofinancer un programme).
Version Septembre 2010
1
20
Aspects règlementaires (12/12)
Des délais très contraints
PROGRAMME MIS EN ŒUVRE AVANT LE 22
JUILLET 2009
•dépôt de dossier de demande avant le 30
septembre 2010
•autorisation avant le 1ER janvier 2011
PROGRAMME MIS EN ŒUVRE APRÈS LE 22
JUILLET 2009 ET AVANT LE 2 AOUT 2010
•dépôt de dossier de demande avant le 30
novembre 2010
•autorisation avant le 1ER mars 2011
21
Etat des lieux en région (1/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
Point d'étape des décisions en Avril 2011
77
51
17
Dossiers
autorisés
4
5
Dossiers
refusés
Dossiers
retirés
Dossiers en
attente
Dossiers
déposés
(TOTAL)
22
Etat des lieux en région (2/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
Nombre de programmes autorisés selon leur date de
mise en œuvre en Poitou-Charentes
Programme mis en
œuvre avant le 22 juillet
2009
6; 12% 2; 4%
Programme mis en
œuvre entre 22 juillet
2009 et 2 août 2010
43; 84%
Programme à mettre en
œuvre
23
Etat des lieux en région (3/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
Répartition des programmes d'éducation thérapeutique
selon les maladies chroniques en Poitou-Charentes
Rhumatologie; 3
Ostéoporose; 1
Obésité; 1
Maladies
infectieuses; 3
Maladies
cardiovasculaires
;5
Maladie
neurologique; 6
Asthme et
insuffisance
respiratoire; 10
Cancer; 1
Diabète; 16
Insuffisance rénale
chronique; 5
24
Etat des lieux en région (4/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
Nombre de programmes autorisés par département en PoitouCharentes
Département 16
10; 20%
15; 29%
Département 17
Département 79
Département 86
15; 29%
11; 22%
Répartition du nombre de programmes autorisés pour
10000 habitants par département
2,83; 24%
3,52; 30%
2,27; 20%
3; 26%
25
Etat des lieux en région (5/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
Répartition de la participation d'association(s) ou non dans
les programmes autorisés en Poitou-Charentes
Participation
d'association(s): OUI
44%
56%
Participation
d'association(s): NON
26
Etat des lieux en région (6/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
nombre de programmes
Nombre d'association(s) par programme autorisé en
Poitou-Charentes
24
3
1
2
1
3
nombre d'association(s)
27
Etat des lieux en région (1/)
Etat des lieux en région (7/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
Répartition selon que les associations participant aux
programmes autorisés sont agréées ou non en PoitouCharentes
33%
Programmes avec
Association(s) agréées(s)
67%
Programmes avec
Association(s) non
agréées(s)
ASSOCIATIONS NATIONALES AGREEES
AIR (association des insuffisants rénaux)
AFD (association française des diabétiques)
AFP (association française des polyarthritiques)
SOS Hépatite
AIDES
VLM (vaincre la mucoviscidose)
FSF (fédération des stomisés de France)
AFM (association France myopathie)
AFTC (Association Française des Traumatisés
Crâniens)
APF (association des paralysés de France)
France Alzheimer
France Parkinson
ASBH (association nationale Spina Bifida et
Handicaps associés)
28
Etat des lieux en région (8/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
Répatition des programmes autorisés pour le diabète
en Poitou-Charentes
2
3
Charente
3
Charente-Maritime
Deux-Sèvres
Vienne
7
29
Etat des lieux en région (9/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
Répartition du nombre de programmes autorisés
pour l'asthme et les insuffisances respiratoires en
Poitou-Charentes
3; 30%
2; 20%
Charente
Charente-Maritime
Deux-Sèvres
Vienne
2; 20%
3; 30%
30
Etat des lieux en région (10/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
Répartition du nombre de programmes autorisés
pour l'insuffisance rénale chronique en PoitouCharentes
1; 20%
Charentes
2; 40%
Charentes-Maritime
Deux-Sèvres
1; 20%
Vienne
1; 20%
31
Etat des lieux en région (11/12)
Analyse des programmes autorisés par l ’ARS
Répartition du nombre de programmes autorisés
pour les maladies cardiovasculaires en PoitouCharentes
1; 20%
1; 20%
Charentes
Charentes- Maritime
Deux-Sèvres
1; 20%
Vienne
2; 40%
32
Etat des lieux en région (12/13)
Programmes nationaux
Les promoteurs: les organismes de protection sociale
•Mutuelle sociale agricole (MSA): Education thérapeutique pour les personnes
atteintes de maldies cardiovasculaires
•Caisse nationale de l ’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS - CES):
Asthme, diabète de type 2 (le programme d ’accompagnement SOPHIA) et
insuffisance cardiaque
La population:
•Régime social des indépendants (RSI): Diabète de type 2
adhérents ou nonadhérents
•Mutualité Française (MF): HTA
•La Caisse des mines: programme d’ETP OPERA (diabète, d’insuffisance cardiaque et
de broncho-pneumopathie obstructive chronique)
L ’instruction et l ’autorisation: nationale par une ARS pour toutes les autres ARS
exemple: programmes MSA par l ’ARS Basse-Normandie
Le déploiement régional: stratégie d ’adéquation en termes de territoires, de
pathologies et de population cible en cours
33
Etat des lieux en région (13/13)
Organisation des professionnels de santé et d’autres secteurs
concernés
Professionnels
coordonnateurs des
programmes
• Médecin
• Infirmière
• Diététicienne
Professionnels dans les
équipes des programmes
•
•
•
•
•
•
•
Médecin
Infirmière
Diététicienne
Sage-femme
Kinésithérapeutes
Psychologue
Assisstante sociale
Médecin traitant: implication et participation
• Coordonnateur
• Membre de l ’équipe
• Destinataire d ’informations très régulières sur l ’entrée et la sortie de
son patient du programme, des évaluations de son patient et de celles
du programme
34
Quels professionnels pour une bonne
coordination autour du patient ? (1/6)
Rôles et missions des professionnels de santé
Pharmacien
• doit contribuer à l’information et à
l’éducation du public en matière sanitaire
et sociale» (art. R4235-2 CSP)
• « doit veiller à ne jamais favoriser, ni
par ses conseils, ni par ses actes, des
pratiques contraires à la préservation de
la santé publique » (art R.4235-10 du
CSP)
• « peuvent participer à l’éducation
thérapeutique et aux actions
d’accompagnement des patients » (art
L.5125-1-1A dans article 14 bis du projet
de Loi HPST)
Médecin généraliste
•
devrait être formé à l’éducation thérapeutique
•
devrait réaliser au minimum le diagnostic
éducatif
•
une fois établi les besoins du patient, le
médecin devrait pouvoir orienter son patient
vers les structures locales (ambulatoires ou
hospitalières) qui auront à mettre en œuvre le
programme d’éducation thérapeutique
•
devrait assurer le suivi des effets de l’éducation
thérapeutique du patient
35
Quels professionnels pour une bonne
coordination autour du patient ? (2/6)
Rôles et missions des professionnels de santé
Infirmier(e)
• participation à des actions de prévention,
de dépistage, de formation et d ’éducation à
la santé (art R.4311-1 du CSP)
• accomplit les actes ou dispense les soins
suivants visant à identifier les risques et à
assurer le confort et la sécurité de la
personne et de son environnement et
comprenant son information et celle de son
entourage (art R.4311-5 CSP)
• Surveillance et évaluation des
engagements thérapeutiques qui associent
le médecin, l’infirmier ou l’infirmière et le
patient (art R.4311-6 du CSP)
Diététicien(ne)
participe à l’éducation et à la rééducation
nutritionnelle des patients atteints de troubles
du métabolisme ou de l’alimentation par
l ’établissemnt d’un bilan diététique
personnalisé et d ’une éducation diététique
adaptée (art L.4371-1 CSP)
36
Quels professionnels pour une bonne
coordination autour du patient ? (3/6)
Rôles et missions des professionnels de santé
Kinésithérapeute
• participe à différentes actions d'éducation, de
prevention, de dépistage, de formation et
d'encadrement.
(art R.4321-13 du CSP)
• contribution à la formation d'autres
professionnels
• collaboration, en particulier avec les autres
membres des professions sanitaires et sociales,
permettant de réaliser des interventions
coordonnées, notamment en matière de
prévention
Autres
professionnels
• sage-femme
• psychologue
• aide-soigants
• pédicurepodologue
• pratique de la gymnastique hygiénique,
d'entretien ou préventive.
37
Quels professionnels pour une bonne
coordination autour du patient ? (4/6)
Exigences de formation du cahier des charges
Compétences méthodologiques et
organisationnelles:
TOUS si formation en éducation
thérapeutique du patient
Compétences
relationnelles
TOUS si formation en
éducation thérapeutique
du patient
Tout professionnel de santé,
impliqué dans la prise en
charge usuelle d’un patient
ayant une maladie chronique,
doit informer le patient de la
possibilité de bénéficier
d’une ETP, et doit la lui
proposer en lui décrivant les
ressources locales .
Compétences
biomédicales et de soins
Spécificité de chaque
professionnel
Compétences pédagogiques et
d’animation
TOUS si formation en éducation
thérapeutique du patient
38
Quels professionnels pour une bonne
coordination autour du patient ? (5/6)
Facteurs de réussite pour la coordination des professionnels
• Faire connaître la planification de l’organisation des ateliers et des programmes sur
des thèmes de santé prioritaires
• Développer de l’implication des professionnels ambulatoires pour répondre aux
besoins de la population en terme d’accessibilité
• Développer l’implication des réseaux pluri professionnels dans la prise en charge du
patient
• Bonnes communication et diffusion de l’existence des programmes à tous les
intervenants du parcours de santé du patient (médecins – pharmaciens – infirmiers …
autres professionnels )
• Rendre indispensable l’information et la participation du médecin traitant aux
programmes d’ETP
39
Quels professionnels pour une bonne
coordination autour du patient ? (6/6)
Facteurs de réussite pour la coordination des professionnels
• Orientation des patients vers les programmes d’ETP de façon préférentielle par le
médecin traitant du patient
• Binôme médecin pharmacien avec information par le pharmacien des programmes
existant et orientation vers le médecin traitant ou référent
• SI orientation par un autre professionnel de santé vers le programme ETP,
information systématique du médecin traitant dès l’entrée du patient dans le
programme
• Importance du DMP dans la coordination autour des professionnels en charge d’un
même patient selon les rôles et missions propres de chacun (respect de chaque
catégorie de professionnel)
40
Education thérapeutique du patient et
inégalités sociales en santé: quelles
interactions ? (1/3)
41
Education thérapeutique du patient et
inégalités sociales en santé: quelles
interactions ? (2/3)
Maladies chroniques
Ces inégalités débutent dès l ’enfance et
assombrissent l ’avenir très tôt dans la vie.
On sait ainsi que l ’obésité augmente le
risque d ’être atteint de problèmes de santé
tels que diabète, affection
cardiovasculaires, ou problèmes
d ’arthrose, sources de limitations dans
les activités de la vie quotidienne […].
L ’obésité est dix fois plus fréquente chez
les enfants d ’ouvriers (6%) que parmis les
enfants de cadres (0.6%). Entre 2002 et
2005, la fréquence de la surcharge
pondérale est restée globalement stable,
mais les inégalités se sont creusées. La
proportion d ’enfants obèses a diminué dans
toutes les catégories, sauf chez les enfants
d ’ouvriers où elle est passée de 5% à 6%.
•De l’asthme infantile au diabète du jeune
adulte, une maladie chronique, quelle
qu’elle soit, détériore la qualité de vie.
•Elle peut entraîner des difficultés à suivre la
scolarité ou une formation, elle crée un
risque de perte d’emploi en raison d’une
inadaptation au poste de travail, elle peut
mener à un refus d’assurance ou
d’emprunt, une limitation de la pratique du
sport et d’autres activités nécessaires à
l’équilibre personnel.
•Elle peut aussi entraîner des handicaps,
parfois lourds.
Inégalités sociales
42
Education thérapeutique du patient et inégalités
sociales en santé: quelles interactions ? (3/3)
•
Concepts de promotion de la santé de la Charte d ’Ottawa du 21 novembre 1986 et
lutte contre les inégalités de santé:
« L'effort de promotion de la santé vise à l'équité en matière de santé. Le but est de réduire les écarts
actuels dans l'état de santé et de donner à tous les individus les moyens et les occasions voulus pour
réaliser pleinement leur potentiel de santé. Cela suppose notamment que ceux-ci puissent s'appuyer sur un
environnement favorable, aient accès à l'information, possèdent dans la vie les aptitudes nécessaires pour
faire des choix judicieux en matière de santé et sachent tirer profit des occasions qui leur sont offertes
d'opter pour une vie saine. »
« Principe n°1: Equité » de la Charte éthique des programmes d ’éducation
thérapeutique:
« L'éducation thérapeutique est proposée à tous les patients qui en ont besoin. Elle doit contribuer à
réduire les inégalités sociales de santé. »
43
Bilbliographie
• Collège de la Haute Autorité de Santé
Programme d’éducation thérapeutique du patient: Grille d’aide à l’évaluation de la demande d’autorisation par l’ARS
• Collège de la Haute Autorité de santé
Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques
• Observatoire Régional de la Santé Poitou-Charentes
Panorama de la Santé 2010
• Potvin L., Moquet M.-J., Jones C. (sous la dir.)
Réduire les inégalités sociales en santé
Saint-Denis: INPES, coll. Santé en action, 2010: 380 p.
• Organisation Mondiale de la Santé, Bureau régional de l ’Europe
Charte d ’Ottawa pour la promotion de la santé, 1986
•M. Denis JACQUAT, député de la Moselle
Rapport au premier ministre - Education thérapeutique du patient : propositions pour une mise en oeuvre rapide et
pérenne, juin 2010
• http://www.ars.poitou-charentes.sante.fr
•http://www.sfsp.fr/manifestations/images/AtelierAutorisationETP.pdf
•http://www.strategie.gouv.fr
44
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