Ostéoporose Canada printemps/été 2007 • vol. 11 nº 2 Osteoporosis Canada l’ostéoporose le point sur un guide pratique pour les médecins canadiens Après une fracture par fragilité osseuse étude de cas Évaluation des risques pour la santé osseuse dans la MPOC questions et réponses Apport en calcium/vitamine D et fractures de stress Diabète et DM ��� �� ���� �� � ������ �������� �� �� �� �� Ressources et annonces Page 9 �� Société canadienne des postes — envois de publications canadiennes — contrat de vente 40063504 Réadaptation des patients hospitalisés et suivi de l’ostéoporose �� �� � �� �� éditorial l’ostéoporose le point sur Le Point sur l’ostéoporose est publié par OSTÉOPOROSE CANADA 1090 Don Mills Road, Suite 301 Toronto (Ontario) M3C 3R6 Tél. : (416) 696-2663 • Téléc. : (416) 696-2673 Sans frais : 1-800-977-1778 Une lutte sans merci contre l’ostéoporose Famida Jiwa, M. Sc.(santé), CHE, D.C., B. Sc., Présidente et directrice exécutive intérimaire Kelly Mills, Directrice, communications et éducation C I Parkhurst 400, rue McGill, 3e étage Montréal (Québec) H2Y 2G1 Mairi MacKinnon, Rédactrice Tél. : (514) 397-8833 • Téléc. : (514) 397-0228 courriel : [email protected] Susan Usher, Directrice de la rédaction Pierre Marc Pelletier, Directeur artistique Chris A. Cant, Graphiste c o m i t É c o n s u ltat i f Angela Cheung, M.D., Ph. D., FRCPC Université de Toronto Sydney Feldman, M.D., FCFP Université de Toronto David A. Hanley, M.D., FRCPC Université de Calgary Anthony B. Hodsman, MB, BS, FRCPC Université Western Ontario Robert G. Josse, MB, BS, FRCP(UK), FRCPC Université de Toronto Stephanie Kaiser, M.D., FRCPC Université Dalhousie Robert Sabbah, M.D., FRCSC Université de Montréal Kerry Siminoski, M.D., FRCPC Université de l’Alberta Louis-Georges Ste-Marie, M.D., CPSQ Université de Montréal © 2007 OstÉoporose Canada Le contenu de cette publication ne peut être reproduit sans autorisation. Cette publication reflète les opinions et l’expérience des auteurs, et non pas obligatoirement celles d’Ostéoporose Canada. Le Point sur l’ostéoporose est publié grâce à des subventions à la formation médicale continue offertes sans restrictions par les commanditaires suivants : Eli Lilly Canada Inc. Merck Frosst Canada & Cie Compagnie pharmaceutique P&G et sanofi aventis Kerry Siminoski, M.D., FRCPC, Département de radiologie et d’imagerie diagnostique et Division d’endocrinologie et de métabolisme de la Faculté de médecine de l’Université de l’Alberta, à Edmonton. omment promouvoir le mieux possible la santé des Canadiens atteints de maladies chroniques comme l’ostéoporose ? Dans un premier temps, il a fallu que le milieu médical concrétise les progrès scientifiques en stratégies cliniques réalistes et qu’il adopte ce nouveau paradigme de prise en charge. Ostéoporose Canada a joué un rôle de premier plan dans ce processus, tant par ses lignes directrices pour la pratique clinique que par des publications comme Le point sur l’ostéoporose. Les médecins canadiens ont rapidement adopté cette nouvelle stratégie dynamique, comme en témoigne la croissance exponentielle des tests de mesure de la DMO et des ordonnances pour des médicaments anti-ostéoporose pendant la dernière décennie. Selon des données récentes du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, le taux (ajusté selon l’âge) de fracture de la hanche a chuté de 41 % chez les femmes et il commence à diminuer chez les hommes — de quoi confondre les sceptiques de l’utilité de nos efforts ! Toutefois, les efforts individuels des médecins ne peuvent résoudre tous les problèmes. Ces mêmes données ontariennes montrent des lacunes diagnostiques et thérapeutiques, surtout dans les cas de fractures par fragilité osseuse. Comme pour toutes les autres maladies chroniques, l’optimisation de la santé osseuse des Canadiens exige, en dernière étape, l’intervention des autorités de la santé publique. L’Ontario a récemment lancé sa propre Stratégie de lutte contre l’ostéoporose, un programme à volets multiples pour répertorier les pratiques actuelles et élaborer des moyens de les amé­­liorer. Ce numéro du Point sur l’ostéoporose décrit le volet appelé « Programme de réadaptation des patients hospitalisés ». Il faut féliciter le gouvernement ontarien de faire preuve d’une prévoyance exceptionnelle, tout en rappelant que le déploiement de cette stratégie exigera des sommes importantes et une vision à long terme. Nous espérons non seulement que l’Ontario tiendra ses engagements, mais que d’autres provinces l’imiteront. C’est le type d’initiative gouvernementale dont nous avons besoin pour mener à bien notre lutte sans merci contre l’ostéoporose. Le fait que Ostéoporose Canada accepte l’appui financier de commanditaires ne signifie aucunement qu’elle entérine les produits ou les services de ces commanditaires. OST1102 ISSN 1480–3119 Société canadienne des postes — Envois de publications — Contrat de vente nº 40063504 Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : Circulation, 400, rue McGill, 3e étage Montréal (Québec) H2Y 2G1 le point sur l’ostéoporose printemps/été 2007 2 étude de cas Tenir compte de l’ostéoporose dans le plan de traitement de la MPOC M onsieur S. P., 67 ans, est mince et souffre d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Depuis plusieurs années, il est traité seulement par des corticostéroïdes (CS) inhalés et des bronchodilatateurs, et ses symptômes se sont aggravés progressivement. L’an dernier, deux poussées de MPOC ont motivé deux visites au service des urgences; le patient a reçu de la prednisone orale en dose décroissante pendant deux semaines. La prise de prednisone à dose faible (5 mg par jour) est envisagée. Monsieur P. a fumé un paquet de cigarettes par jour pendant des années, mais il a cessé de fumer il y a cinq ans. Il boit trois grands verres de lait par jour et ne prend aucun supplément. La marche l’essouffle et le patient sort rarement. L’examen met en évidence une cyphose légère. Une radiographie thoracique récente révèle un amincissement d’environ 50 % de la partie antérieure de la vertèbre en T7. Commentaires de la Dre Diane Thériault : L’ostéo­ La Dre Diane Thériault est rhumatologue à l’Hôpital général de Dartmouth, Dartmouth, Nouvelle‑Écosse. porose s’observe souvent dans la MPOC. Chez ces patients, la densité minérale osseuse (DMO) est souvent plus basse que chez des sujets en santé du même sexe et du même âge1,2. Selon une étude menée auprès d’hommes souffrant de MPOC, le risque d’ostéoporose (selon cette étude, cote T < –2,5 aux vertèbres ou à la hanche) était quatre fois plus élevé que chez les sujets témoins dans une population n’ayant jamais reçu de CS; ce risque était neuf fois plus élevé chez ceux qui avaient reçu un traitement par des CS (inhalés ou oraux)3. Les taux de fractures, notamment des vertèbres thoraciques (12 % à 63 %), chez les patients souffrant de MPOC sont plus préoccupants2,4-8. La plupart sont asymptomatiques et décelées seulement à la radiographie. Les autres fractures courantes touchent la hanche, les côtes et le sternum9. Bien que les fractures vertébrales soient plus fréquentes chez les sujets atteints d’une MPOC qui prennent des CS oraux, le taux reste élevé chez ceux qui n’ont jamais pris de CS4. Les données sur les fractures chez les patients traités par des CS inhalés varient et sont souvent faussées par les effets défavorables de la MPOC sur les os10,11. Comme dans le cas de Monsieur P., le mot « fracture » apparaît rarement dans les rapports de radiographie des fractures vertébrales. Les radiologistes parlent souvent d’un amincissement du corps vertébral ou de la réduction de la hauteur vertébrale. Ces expressions signifient en fait qu’il y a fracture vertébrale, tout comme les termes de compression, d’écrasement des vertèbres. L’Association canadienne des radiologistes vient de publier des lignes directrices pour la présentation des rapports de radiographie des fractures vertébrales; on prévoit que ces rapports seront désormais plus clairs12. Parmi les facteurs qui contribuent à accroître le risque de fractures chez les sujets atteints de MPOC, on note : • prise de CS par voie orale; • effets de la MPOC (cytokines pro‑inflammatoires, en particulier le TNF-α); • âge; • tabagisme; • malnutrition ou IMC bas; • abus d’alcool dans le cas de certains patients; • inactivité physique et tendance aux chutes; • déficit en vitamine D (aggravé par le peu de temps passé à l’extérieur); • hypogonadisme (fréquent dans les maladies chroniques). Effets de l’ostéoporose sur la fonction pulmonaire La cyphose (signe d’effondrement vertébral) causée par l’ostéoporose modifie la forme de la cage thoracique et pourrait influer indirectement sur la fonction pulmonaire. Chez les sujets atteints d’ostéoporose et d’une pneumopathie primitive, ceux qui avaient subi une fracture thoracique manifestaient un déclin statistiquement significatif de la capacité vitale13-16. Ce phénomène s’expliquerait par l’effet combiné de la cyphose et de la réduction de la taille. La mobilité réduite de la cage thoracique s’observe aussi dans la cyphose16 et elle nuirait aussi à la ventilation. Lorsque la fonction pulmonaire est compromise, les moindres changements de la capacité vitale et de la mobilité costale risquent d’avoir une incidence clinique. Harrison et coll. ont examiné cette question récemment17. Les résultats des épreuves de la fonction pulmonaire sont standardisés pour une stature normale. Chez les patients affichant une cyphose et une perte de taille im­por­tante, on risque de surestimer la fonction pulmonaire si la taille mesurée en position debout sert de paramètre. On pourrait utiliser la taille qu’avait le sujet à l’âge de 25 ans14 ou l’envergure des bras13 pour une évaluation plus juste. Lacunes en matière de diagnostic Le diagnostic précoce et le traitement de l’ostéoporose doivent faire partie du plan de traitement usuel des MPOC, mais on néglige souvent les anomalies squelettiques, signes d’une ostéoporose asymptomatique, au profit de la maîtrise des symptômes respiratoires. Une analyse récente portant sur des patients hospitalisés atteints de MPOC5 a montré que moins de 20 % des patients qui avaient subi une fracture vertébrale visible à la radiographie thoracique de profil avaient vu noter cette fracture dans le rapport de radiographie; seulement 18,5 % porteurs d’une MPOC et d’une fracture vertébrale ont reçu un traitement antiostéoporose à leur départ de l’hôpital (calcium ± vitamine D, HTS, raloxifène, bisphosphonates ou calcitonine). suite à la page 6 le point sur l’ostéoporose printemps/été 2007 3 article vedet te « Soldats » de la lutte contre les fractures Modèle ontarien des meilleures pratiques en réadaptation à l’hôpital pour la prise en charge de l’ostéoporose et la prévention des fractures Lauren Barrett, B. Sc., coordonnatrice de la mise en œuvre de la Stratégie ontarienne de lutte contre l’ostéoporose — Réadaptation des patients hospitalisés. Susan Jaglal, B. Sc., M. Sc., Ph. D., présidente du Toronto Rehabilitation Institute; professeure au Département de la thérapie physique, Université de Toronto. D I es études récentes ont révélé un écart alarmant sur le plan des soins entre les personnes de plus de 50 ans victimes d’une fracture ostéoporotique et celles atteintes d’ostéoporose bénéficiant d’un traitement et d’un suivi adéquats. Une province canadienne s’efforce de combler cet écart. La Stratégie ontarienne de lutte contre l’ostéoporose (dite Stratégie ontarienne) vise à réduire la fréquence de cette maladie potentiellement invalidante et des fractures éventuelles et d’améliorer la vie des patients grâce à un traitement plus efficace. Elle comporte deux volets principaux : le volet « promotion de la santé » est axé sur des programmes d’éducation à l’intention des étudiants et des personnes âgées; le volet « prise en charge de la maladie » porte sur la mesure de la DMO, l’intégration des soins en cas de fractures, la réadaptation et la prise en charge de l’ostéoporose, l’amélioration des pratiques fondées sur les preuves scientifiques, la recherche et l’évaluation1. Dans les unités de réadaptation des patients hospitalisés en Ontario, on s’applique à intégrer les services de réadaptation aux programmes de prévention des chutes et de l’ostéoporose dans les cas de fractures atraumatiques. L’objectif à long terme est d’améliorer la prévention de l’ostéoporose et de diminuer les complications et les fractures récurrentes. On espère que le modèle ontarien et des projets ailleurs au Canada motiveront d’autres provinces à développer leurs propres programmes. Une dame de 78 ans subit une fracture de la hanche Shirley Tripp, une dame de 78 ans très active et bien connue dans son voisinage, ne manque jamais de saluer tout un et chacun lors de sa marche quotidienne. Il y a un an environ, après la messe, elle glisse sur le perron de l’église et se fracture la hanche droite. Elle est traitée immédiatement par réduction chirurgicale et fixation interne à l’hôpital local. Dès son admission, Shirley exprime son vif désir de retourner chez elle et de retrouver son autonomie. Quatre ans auparavant, elle avait subi une fracture de Pouteau gauche. Après l’intervention, Shirley est transférée au centre de réadaptation de l’hôpital. L’équipe est composée de « moniteurs » cliniques (infirmière autorisée et physiothérapeute de l’hôpital) ayant reçu récemment une formation 4 le point sur l’ostéoporose printemps/été 2007 en réadaptation des patients hospitalisés dispensée par la Stratégie ontarienne lors d’un atelier sur la prise en charge de l’ostéoporose en vue de prévenir les fractures. Ces intervenants enseignent à d’autres membres du personnel les meilleures pratiques pour le suivi de l’ostéoporose et leur utilité dans l’évaluation, la prescription de traitements, l’enseignement et l’orientation des patients. Aux réunions de planification des soins de Shirley, l’équipe de réadaptation consulte souvent la liste des meilleures pratiques obtenue lors de cet atelier. L’équipe constate que la fracture de la hanche de Shirley était atraumatique. Ils notent aussi que Shirley prenait de l’étidronate et avait déjà subi une fracture. Le programme de réadaptation de Shirley comprend l’évaluation et le traitement de l’ostéoporose. Le médecin de l’hôpital demande au médecin traitant de Shirley de lui expédier une copie du dernier test de mesure de la DMO par absorptiométrie à rayons X en double énergie (DXA); les résultats confirment l’ostéoporose. Le physiothérapeute et l’ergothérapeute prescrivent des exercices de mise en charge, de résistance, d’équilibre et de posture et discutent des stratégies pour prévenir les chutes. On demande aussi les résultats récents d’un dosage de la 25‑hydroxyvitamine D sérique et on organise une consultation avec le diététiste pour évaluer l’apport en calcium et en vitamine D. Au départ de l’hôpital, on prévoit une évaluation de la sécurité du domicile de la patiente par le Centre d’accès aux soins communautaires. L’équipe écrit au médecin traitant de Shirley pour l’informer du déroulement des soins à l’hôpital et préciser ses recommandations pour le traitement et le suivi. À la visite de suivi chez son médecin traitant, Shirley reçoit une ordonnance pour un nouveau bisphosphonate. Son médecin remarque qu’elle est très bien renseignée au sujet de l’ostéoporose et de la nature de sa fracture, et qu’elle reste optimiste. Ils discutent de quelques moyens pour favoriser l’adhésion de la patiente au traitement par le bisphonate, le calcium et la vitamine D et prévoient la date du suivi. À sa première visite à la pharmacie, Shirley demande au pharmacien comment prendre les suppléments de calcium et de vitamine D. En compagnie d’une voisine, elle s’inscrit à une classe de tai-chi pour personnes âgées; Shirley reprend ses marches quotidiennes. Trois mois se sont écoulés depuis la fracture de la hanche; Shirley se considère maintenant comme un « soldat » dans la lutte contre les fractures et se dit prête à tout pour prévenir d’autres fractures. Stratégie ontarienne de l’ostéoporose pour la réadaptation des patients hospitalisés Les soins de réadaptation qu’a reçus Shirley durant son séjour à l’hôpital illustrent les meilleures pratiques pour la prise en charge de l’ostéoporose après une fracture atraumatique (voir l’encadré). Ce cas illustre bien l’objectif de la Stratégie ontarienne : intégrer les services de réadaptation existants au programme de prévention de l’ostéoporose et des chutes après une fracture afin de réduire les coûts des complications et le taux de fractures récurrentes. Les unités de réadaptation des patients hospitalisés sont le lieu idéal pour offrir de l’information sur l’ostéoporose, mettre en œuvre des programmes de prévention des chutes et prescrire des programmes d’exercice aux patients hospitalisés par suite de fractures atraumatiques. De plus, ces unités participent à la promotion de la santé osseuse et de la prévention des fractures puisque la majorité des patients retourne dans la collectivité. On travaille au déploiement de cette stratégie dans les unités de réadaptation des hôpitaux de l’Ontario. La première étape avait pour but de communiquer avec 46 unités pour réaliser des sondages sur les pratiques actuelles en matière d’ostéoporose et sur les ressources disponibles. La phase suivante consistait à organiser des ateliers d’un jour en divers endroits de la province. On a demandé à chaque centre ayant participé au sondage d’inscrire leur équipe de réadaptation à ces ateliers. Ces professionnels reçoivent une formation de « moniteur » clinique en vue d’acquérir les compétences pour faciliter l’adoption des meilleures pratiques pour la prise en charge de l’ostéoporose dans leurs centres respectifs. Ce modèle tient compte de la variabilité des ressources disponibles, des services professionnels en santé et des protocoles existants dans les divers hôpitaux. Les participants apprennent les méthodes qui les aideront à faire les changements appropriés et à interagir avec des intervenants dans d’autres unités de réadaptation. Les directeurs régionaux de la Stratégie ontarienne (Ostéoporose Canada) dispensent également de l’information sur d’autres éléments du programme. Les meilleures pratiques ont été élaborées à la lumière des travaux de l’équipe chargée du projet et d’une recherche documentaire. Susan Jaglal, Ph. D., et Cathy Evans, M. Sc, B. ScPt, candidate au doctorat, du Département de physiothérapie de l’Université de Toronto, ont présenté un rapport sur les moyens d’améliorer la coordination et la prestation des services de santé et de réadaptation après les fractures atraumatiques. Réadaptation des patients hospitalisés : meilleures pratiques Soyez conscient du RISQUE FRACTURAIRE o Fracture prévalente causée par une simple chute, par le fait d’avoir glissé sur de la glace, d’avoir trébuché et d’être tombé, d’avoir soulevé un objet… o Antécédent d’au moins une fracture après l’âge de 40 ans o Diagnostic d’ostéoporose documenté o Traitement actif à l’aide de médicaments anti‑ostéoporose approuvés Remarque. Lorsque le patient affiche un risque de fracture ostéoporotique, qu’il a reçu un diagnostic d’ostéoporose et qu’il reçoit une pharmacothérapie anti-ostéoporose, on recommande de consulter un spécialiste en ostéoporose ou d’orienter le patient vers une clinique d’ostéoporose. Prescrire des EXERCICES o Prescrire des exercices de résistance, d’équilibre, de posture, et de mise en charge des articulations o Éduquer le patient et la famille au sujet des exercices visant à prévenir l’ostéoporose Expliquer aux patients les mesures de prévention des CHUTES et les mesures de sécurité o Évaluation du risque de chutes o Information sur les modifications à faire au domicile du patient o Exercices d’équilibre et de renforcement Vérifier l’apport quotidien en CALCIUM et en VITAMINE D o Ostéoporose Canada (OC) recommande un apport quotidien en calcium de 1 500 mg provenant des aliments et des suppléments pour les personnes > 50 ans2. o OC recommande un apport quotidien en vitamine D de 800 UI provenant des aliments et des suppléments pour les personnes > 50 ans2. o Éducation du patient et de sa famille au sujet de la nutrition et des suppléments TRAITEMENT de l’ostéoporose à l’hôpital o Ordonner la mesure de la DMO si le médecin traitant ne peut fournir cette information o Choisir les médicaments appropriés d’après les résultats de la DMO et les facteurs de risque présents Effectuer les ORIENTATIONS appropriées pour la prise en charge et le suivi o Coordonnateur de la clinique des fractures o Clinique, spécialiste ou programme de télémédecine en ostéoporose (cas complexes) o Lettre au médecin de famille o Orientation vers un programme de soins en milieu communautaire o Physiothérapie — faire parvenir les fiches d’exercice et le résumé du dossier o Ergothérapie — évaluation de la sécurité au domicile Vicky Quan, M. Sc., B. Sc.(physiothérapie) et Lauren Barrett, B. Sc., coordonnent la mise en œuvre du projet. En plus d’organiser des ateliers à l’intention des « moniteurs » cliniques, l’équipe de ce projet a élaboré des le point sur l’ostéoporose printemps/été 2007 5 documents éducatifs et promotionnels à l’intention des professionnels de la santé et des patients. La documentation professionnelle comprend des guides de formation et des feuillets détachables illustrant les exercices convenant aux personnes âgées atteintes d’ostéoporose. L’équipe dresse également la liste des ressources locales, en particulier les cliniques et les spécialistes en ostéoporose, où les patients pourraient être adressés pour le suivi de l’ostéoporose. La documentation destinée aux patients comprend des affiches à placer dans les unités de réadaptation à l’hôpital, des documents d’information et des signets. Approche multidisciplinaire Photo : Christine Barbetta 2007 Divers professionnels de la santé participeront au déploiement de la Stratégie ontarienne pour la réadaptation des patients é t u d e de cas suite de la page 3 Gestion du risque d’ostéoporose La correction du risque d’ostéoporose chez les patients atteints d’une MPOC pourrait inclure : l’ostéodensitométrie, peu importe que le patient prenne ou non des CS oraux ou inhalés; la mesure annuelle de la taille et, en cas de réduction prospective de la taille > 2 cm, des radiographies de profil de la colonne thoracique et lombaire; le dosage de la 25-hydroxyvitamine D, si possible. Les mesures à promouvoir sur le plan des habitudes de vie incluent une meilleure alimentation, un apport suffisant en calcium et en vitamine D de même que la participation à des programmes de réadaptation pulmonaire pour accroître l’activité physique et la résistance musculaire tout en améliorant l’équilibre. Il faut inciter le patient à cesser de fumer. Soulignons que les suppléments de calcium et de vitamine D ne suffisent pas pour prévenir les fractures si la DMO est basse, si le patient vient de subir ou a déjà subi une fracture ou s’il prend des CS oraux. Dans ces cas, il faudrait instaurer un traitement pharmacologique anti-ostéoporose. 6 le point sur l’ostéoporose printemps/été 2007 hospitalisés : le personnel de soins infirmiers (infirmières et infirmières auxiliaires autorisées, infirmières prati­ ciennes), les physiothérapeutes, ergothérapeutes, diététistes, pharmaciens, médecins et autres membres de l’unité de réadaptation de l’hôpital. Les médecins de premier recours jouent un rôle important dans la prise en charge, immédiate et à long terme, des patients ayant subi des fractures; ils peuvent aussi participer activement aux soins dispensés aux patients durant l’hospitalisation. Le sondage dans les unités de réadaptation montre que des omnipraticiens dans la collectivité avaient participé à la réadaptation de leurs patients hospitalisés. Les unités de réadaptation ont manifesté un vif intérêt pour la participation des médecins de premier recours dans le suivi de l’ostéoporose par des communications écrites les informant que leurs patients venaient de subir une fracture atraumatique, qu’ils venaient de quitter l’hôpital et avaient besoin d’une évaluation plus poussée et d’un traitement contre l’ostéoporose. Le lien étroit qui se forme à long terme entre les patients et leurs médecins de famille est un précieux atout pour le suivi continu et contribue à accroître la confiance des patients dans leur capacité de prévenir d’autres fractures. ● Références 1. Comité du Plan d’action contre l’ostéoporose et Société de l’ostéoporose du Canada (2003). Plan d’action contre l’ostéoporose : Une stratégie de lutte contre l’ostéoporose en Ontario. www.health.gov.on.ca/ french/publicf/pubf/ministry_reportsf/osteof/osteof_0205.pdf 2. Brown J. P., Josse R. G. Lignes directrices de pratique clinique 2002 pour le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose. JAMC 2003; 168:SF1-SF38. En résumé, même si l’ostéoporose chez les patients atteints de MPOC peut contribuer à la morbidité, à la réduction de la qualité de vie et, peut‑être aussi, à la mortalité18, cette affection osseuse est trop peu souvent diagnostiquée et traitée dans cette population. La prise en charge de l’ostéoporose est importante, mais souvent négligée, dans le plan de traitement global de la MPOC. ● Références 1. Praet JP et coll. Osteoporos Int 1992;2:257-61. 2. Katsura H, Kida K. Chest 2002;122:1949-55. 3. Iqbal F et coll. Chest 1999;116:1616-24. 4. McEvoy CE et coll. Am J Respir Crit Care Med 1998;157:704-9. 5. Papaioannou A et coll. Osteoporos Int 2003;14:913-7. 6. Pauwels RA et coll. Am J Respir Crit Care Med 1998;157:827-32. 7. Angeli A et coll. Bone 2006;39:253-9. 8. Jørgensen N et coll. Respiratory Med 2007;101:177-85. 9. Walsh LJ et coll. Thorax 2001;56:279-84. 10.van Staa TP et coll. J Bone Miner Res 2001;16:581-8. 11.Jones A et coll. Cochrane Database Syst Rev 2002;CD003537. 12.Lentle BC et coll. Can Assoc Radiol J 2006;58:25-36. 13. Leech JA et coll. Am Rev Respir Dis 1990;141:68-71. 14.Schlaich C et coll. Osteoporos Int 1998;8:261-7. 15.Lombardi I, Jr. et coll. Osteoporos Int 2005;16:1247-53. 16.Culham EG et coll. Spine 1994;19:1250-5. 17.Harrison R et coll. J Bone Miner Res 2007;22:447-57. 18.Kado DM et coll. Arch Intern Med 1999;159:1215-20. q uestions et réponses q. La prise en charge des athlètes ayant subi des fractures de stress doit comprendre une évaluation de l’intensité de l’entraînement, du statut menstruel et des comportements nutritionnels Selon des rapports récents, la prise de calcium et de vitamine D réduit le risque de fractures de stress. Recommanderiez‑vous d’accroître l’apport quotidien chez une jeune athlète en santé ayant déjà subi des fractures de stress? Cette stratégie aiderait‑elle à prévenir une ostéoporose future? Réponses de Mary Jane De Souza, Ph. D., Jason D. Vescovi, Ph. D., Sophie A. Jamal, M.D., Ph. D. : Un apport suffisant en calcium et en vitamine D est essentiel à une santé osseuse optimale, mais aucune donnée concluante n’indique qu’un déficit alimentaire de l’un ou de l’autre nutriment augmente l’incidence des fractures de stress ni qu’un apport suffisant en calcium et en vitamine D réduit le risque de fractures de stress. Les facteurs de risque suivants ont été reliés aux fractures de stress : densité minérale osseuse (DMO) basse, déficit en hormones stéroïdes sexuelles, apport insuffisant en calories, piètre condition physique, surentraînement, troubles mécaniques de la démarche et masse musculaire des membres inférieurs amoindrie (Nattiv A. J Sci Med Sport 2000;3:268-79; Bennell K et coll. Sports Med 1999; 28:91-122). Une DMO basse a été reliée à une incidence plus grande de fractures de stress chez des recrues militaires de sexe masculin (Valimaki V et coll. Bone 2005;37:267-73). Le calcium et la vitamine D favorisent la santé osseuse et, par conséquent, ces nutriments pourraient contribuer indirectement à réduire l’incidence des fractures de stress chez des sujets actifs physiquement. Une étude récente a examiné la corrélation entre les fractures de stress chez plus de 5 000 filles non pubères et chez des adolescentes; ni l’apport en calcium ni l’apport en vitamine D n’ont été reliés aux fractures de stress. Par ailleurs, des sujets ayant pratiqué des activités physiques pendant plus de 16 heures par semaine couraient un risque deux fois plus élevé de subir une fracture de stress, comparativement aux sujets qui s’entraînaient moins de quatre heures par semaine (Loud KJ et coll. Pediatrics 2005;115:e399-e406). L’apport en calories participe aussi à l’étiologie des fractures de stress — les danseurs de ballet ayant subi des fractures de stress sont plus susceptibles d’avoir restreint leur apport en calories que les danseurs non blessés Mary Jane De Souza, Ph. D., est professeure agrégée à la Faculté d’éducation physique et de santé et directrice du Centre for Girls’ and Women’s Health and Physical Activity à l’Université de Toronto. Jason Vescovi, Ph. D., est boursier de recherches postdoctorales au Women’s Exercise and Bone Health Laboratory de la Faculté d’éducation physique et de santé à l’Université de Toronto. Sophie A. Jamal, M.D., Ph. D., est épidémiologiste à l’Hôpital St. Michael et professeure agrégée de médecine à l’Université de Toronto. Heather McDonald-Blumer, M.D., FRCPC, est directrice des programmes à la Faculté de médecine, Division de rhumatologie, et professeure agrégée à l’Université de Toronto, en Ontario. q. (Frusztajer NT et coll. Am J Clin Nutr 1990;51:779-83). De nombreuses athlètes féminines dans les écoles secondaires, les universités et les groupes d’élite affichent des comportements alimentaires anormaux ou restrictifs pouvant réduire la DMO, peu importe les anomalies menstruelles présentes (Cobb KL et al. Med Sci Sports Exerc 2003;35:711-9). Chez ces athlètes, bien plus que les effets d’un apport insuffisant en calcium et en vitamine D, on devrait craindre ceux d’une forte dépense énergétique combinée à un apport calorique insuffisant sur la DMO et le risque de fractures de stress. Un apport suffisant en calcium et en vitamine D reste néanmoins essentiel pour une santé osseuse optimale. L’apport quotidien en calcium recommandé par Ostéoporose Canada est de 1 000 mg (adultes de 19 à 50 ans) à 1 300 mg (sujets de 9 à 18 ans). Pour le groupe des 19 à 50 ans, l’apport quotidien en vitamine D est de 400 UI qui, selon un consensus, est jugé insuffisant, surtout pour les populations nordiques. En résumé, la prise en charge des athlètes ayant subi des fractures de stress doit comprendre une évaluation globale de l’intensité de l’entraînement, des menstruations et des comportements alimentaires, en plus d’un apport suffisant en calcium et en vitamine D. A‑t‑on démontré une relation entre le diabète de type 1 et une DMO basse et les fractures ? Réponse de la Dre Heather McDonald-Blumer : Bien qu’on ne mentionne pas le diabète de type 1 comme facteur de risque dans les lignes directrices pour la prévention ou le traitement de l’ostéoporose, des données probantes montrent que les diabétiques de type 1, hommes et femmes, ont un risque accru d’afficher une DMO basse à la DXA et de subir une fracture atraumatique. Même si les études sur cette question sont rares et diffèrent dans leur méthodologie, des rapports récents indiquent un risque accru de DMO basse chez les diabétiques de type 1, surtout dans la population pédiatrique, chez les femmes ménopausées ou non et chez les hommes. Plusieurs études de cohorte récentes ont décrit un risque de fracture 4 à 12 fois plus élevé, principalement de la hanche. On ne comprend pas parfaitement l’association entre une DMO basse et le diabète. Des chercheurs ont étudié l’importance de l’auto‑immunité et des cytokines suite à la page 8 le point sur l’ostéoporose printemps/été 2007 7 p erspective Un rapport de l’étude CaMos met en garde contre les ISRS U I n rapport de l’Étude canadienne multicentrique sur l’ostéoporose (CaMos) (Richards JB et coll. Effect of selective serotonin reuptake inhibitors on the risk of fracture. Arch Intern Med 2007; 167:188-94) met les médecins en garde contre les effets possibles des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) sur le risque fracturaire chez les patients âgés. Les ISRS, antidépresseurs parmi les plus efficaces, sont couramment employés dans cette population. L’auteur principal, le Dr Brent Richards, est chercheur au Centre universitaire de santé McGill et récipiendaire de la Bourse d’excellence pour une alliance contre l’ostéoporose Timothy-Murray. Cette étude de cohorte prospective, menée dans la collectivité, portait sur les effets de la prise quotidienne d’un ISRS sur le risque d’une nouvelle fracture atraumatique dans une population d’adultes choisis au hasard et ayant au moins 50 ans. Le suivi de cinq ans a porté sur les fractures atraumatiques signalées cliniquement et confirmées par la radiographie. Des 5 008 participants à l’étude, 137 ont déclaré qu’ils prenaient des ISRS chaque jour. Après avoir tenu compte des covariables pertinentes, la prise d’ISRS q u e s tions et a été reliée à un risque deux fois plus élevé de subir une fracture par fragilité osseuse d’importance clinique (taux de risque, 2,1; intervalle de confiance de 95 %, 1,3–3,4). La prise quotidienne d’ISRS a également été reliée à un risque accru de chutes (rapport de cotes, 2,2; IC de 95 %, 1,4–3,4), de DMO basse à la hanche et à une tendance à une DMO vertébrale basse. Les effets étaient reliés à la dose des ISRS et ils étaient semblables au début de l’étude et après cinq ans chez les sujets prenant des ISRS. Le risque accru de fractures relié à la prise quotidienne d’ISRS a des répercussions importantes en santé publique. Ces auteurs recommandent aux personnes qui prennent des ISRS, surtout les sujets âgés à risque accru de fractures, de demander à leur médecin d’évaluer les risques et les bienfaits de ce traitement. Ces patients devraient aussi prendre les mesures suivantes pour prévenir l’ostéoporose : • faire des exercices de mise en charge des articulations; • avoir un apport suffisant en calcium et en vitamine D provenant des aliments et des suppléments; • ne pas fumer; • ne pas consommer trop d’alcool. ● réponses pro‑inflammatoires, l’influence de l’équilibre de la glycémie sur le métabolisme du calcium et le rôle du facteur de croissance analogue à l’insuline de type 1(IGF‑1) sur la formation osseuse, mais sans résultats concluants. On a examiné le rôle potentiel d’une susceptibilité génétique accrue chez les diabétiques de type 1 attribuable à une anomalie des récepteurs de la vitamine D ou à des différences de la structure du collagène de type 1, ou aux deux; les résultats sont intéressants, mais non concluants. En résumé, des résultats de recherche permettent de croire qu’une DMO basse et la susceptibilité aux fractures dans cette population s’expliqueraient par la non-atteinte du pic de masse osseuse, s’accompagnant d’anomalies de la formation osseuse, d’une résorption osseuse accrue et d’une qualité déficiente du tissu osseux. Sur le plan clinique, même si l’équilibre de la glycémie, à court et à moyen terme, ne semble pas influer sur la DMO ni sur le risque de fractures, il pourrait exister une corrélation avec une atteinte microvasculaire (neuropathie et rétinopathie, notamment). Le risque de fracture semble distinct du risque accru de chutes résultant des troubles visuels secondaires à la rétinopathie ou aux déficits sensoriels et proprioceptifs liés à la neuropathie. 8 le point sur l’ostéoporose printemps/été 2007 suite de la page 7 En résumé, le risque de présenter une DMO basse et de subir des fractures atraumatiques ne semble pas plus élevé chez les diabétiques de type 1. En dépit de l’absence de consensus quant aux répercussions de cette information sur notre stratégie relative au dépistage de l’ostéoporose dans cette population, les données sont suffisantes pour justifier des recherches plus poussées dans ce domaine. Chaque clinicien doit examiner le rôle possible du diabète de type 1 dans l’évaluation des facteurs de risque d’ostéoporose chez ses patients. ● Sources Forsen L, Meyer H, Midtthjell K, Edna T. Diabetes mellitus and the incidence of hip fracture: results from the Nord-Trondelag Health Survey. Diabetologia 1999; 42:920-5. Strotmeyer ES, Cauley JA, Orchard TJ, Steenkiste AR, Dorman JS. Middle-aged premenopausal women with type 1 diabetes have lower bone mineral density and calcaneal quantitative ultrasound than nondiabetic women. Diabetes Care 2006; 29:306-11. McDonald-Blumer H, Van V, Elfassy S, Blumer I. Type1 diabetes associated with a high prevalence of low bone density. Diabetologia 2005:48(Suppl1):975. Nicodemus K, Folsom A. Iowa Women’s Health Study. Type 1 and type 2 diabetes and incident hip fractures in postmenopausal women. Diabetes Care 2001; 24:1192-7. au sujet d’Ostéoporose Canada Organisme national à but non lucratif, Ostéoporose Canada a pour mission d’éduquer, d’habiliter et d’appuyer les individus et les communautés en matière de prévention et de traitement de l’ostéoporose. Guidé par son comité consultatif scientifique (CCS), l’organisme collabore avec les professionnels de la santé afin de donner aux Canadiens accès aux dernières options en matière de prévention, de diagnostic et de traitement. www.osteoporosecanada.ca Programme d’agrément des établissements en ostéodensitométrie de l’OAR Toro n t o 13 o c t o b re 2 0 0 7 L’Association des radiologistes de l’Ontario (OAR) et Ostéoporose Canada organisent un séminaire d’une journée pour mieux faire connaître le Programme d’agrément des établissements en ostéodensitométrie, expliquer comment obtenir cet agrément et simplifier cette démarche. Les conférenciers principaux traiteront des sujets suivants : • Recommandations canadiennes pour la présentation des résultats de l’ostéodensitométrie • Au‑delà des recommandations en matière de DMO, élargir le concept d’évaluation du risque fracturaire • Aspects théoriques de la précision • Aspects pratiques de la précision • Rôle de l’agrément d’un établissement en ostéodensitométrie dans le déploiement d’une stratégie de lutte contre l’ostéoporose, pour le gouvernement et la société Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec l’Association des radiologistes de l’Ontario par téléphone (905‑337‑2680 ou le numéro sans frais en Ontario 1‑800‑616‑6277) ou par courriel ([email protected]) ou visiter le site Web www.oar.info Le Dr Timothy Murray décoré de l’Ordre du Canada Ostéoporose Canada tient à féliciter chaleureusement le Dr Timothy Murray, membre fondateur, récemment décoré de l’Ordre du Canada, fondé en 1967 pour souligner les réalisations exceptionnelles et d’excellence dans divers domaines. La nomination du Dr Murray compte parmi les 89 distinctions honorifiques annoncées par la très honorable Gouverneure générale, madame Michaëlle Jean. Le Dr Murray est un ardent promoteur d’Ostéoporose Canada depuis sa fondation, en 1982. Il a su réunir des spécialistes possédant les connaissances et les compétences nécessaires afin de concrétiser sa vision d’une société nationale vouée au soutien et à l’éducation. Lors du 25e anniversaire de la fondation d’Ostéoporose Canada, nous offrons nos plus sincères remerciements au Dr Murray pour sa contribution exceptionnelle dans le domaine de l’ostéoporose au fil des ans. Le Dr Murray est professeur émérite de médecine à l’Université de Toronto, ancien directeur du Centre CaMos de Toronto, ancien directeur de la Clinique de métabolisme osseux à l’Hôpital St. Michael.