Société canadienne des postes — envois de publications canadiennes — contrat de vente 40063504 printemps/été 2007 vol. 11 2
Après une fracture
par fragilité osseuse
adaptation des patients hospitalisés
et suivi de l’ostéoporose
étude de cas
Évaluation des risques pour la
sanosseuse dans la MPOC
questions et réponses
Apport en calcium/vitamine D
et fractures de stress
Diabète et DM
Ressources et annonces
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Osteoporosis Canada
Ostéoporose Canada
un guide pratique
pour les médecins canadiens
lostéoporose
le point sur
éditorial
OST1102
Kerry Siminoski, M.D.,
FRCPC, partement de
radiologie et d’imagerie
diagnostique et Division
d’endocrinologie et de
tabolisme de la
Faculté de médecine de
l’Universi de l’Alberta,
à Edmonton.
IComment promouvoir le mieux possible la santé des Canadiens
atteints de maladies chroniques comme l’osoporose ? Dans
un premier temps, il a fallu que le milieu médical concrétise
les progs scientifiques en stratégies cliniques alistes et qu’il adopte
ce nouveau paradigme de prise en charge. Ostéoporose Canada a
joué un le de premier plan dans ce processus, tant par ses lignes
directrices pour la pratique clinique que par des publications comme
Le point sur l’ostéoporose. Les médecins canadiens ont rapidement
adopté cette nouvelle stratégie dynamique, comme en témoigne
la croissance exponentielle des tests de mesure de la DMO et des
ordonnances pour des médicaments anti-osoporose pendant la
dernière décennie. Selon des données centes du ministère de la
Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, le taux (ajusté selon
l’âge) de fracture de la hanche a chuté de 41 % chez les femmes et
il commence à diminuer chez les hommes de quoi confondre les
sceptiques de l’utilité de nos efforts !
Toutefois, les efforts individuels des médecins ne peuvent résoudre
tous les problèmes. Ces mêmes données ontariennes montrent des
lacunes diagnostiques et thérapeutiques, surtout dans les cas de
fractures par fragilité osseuse. Comme pour toutes les autres maladies
chroniques, l’optimisation de la santé osseuse des Canadiens exige,
en dernière étape, l’intervention des autorités de la santé publique.
L’Ontario a récemment lan sa propre Stragie de lutte contre l’os-
oporose, un programme à volets multiples pour répertorier les pra-
tiques actuelles et élaborer des moyens de les améliorer. Ce numéro
du Point sur l’ostéoporose décrit le volet appelé « Programme de réa-
daptation des patients hospitalisés ». Il faut féliciter le gouvernement
ontarien de faire preuve d’une prévoyance exceptionnelle, tout en
rappelant que le ploiement de cette stratégie exigera des sommes
importantes et une vision à long terme. Nous espérons non seule-
ment que l’Ontario tiendra ses engagements, mais que d’autres
provinces l’imiteront. C’est le type d’initiative gouvernementale
dont nous avons besoin pour mener à bien notre lutte sans merci
contre l’ostéoporose.
Le Point sur l’ostéoporose est publié par
OSTÉOPOROSE CANADA
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lostéoporose
le point sur
Une lutte sans merci
contre l’ostéoporose
le point sur lostéoporose printemps/été 2007 2
étude de cas
La Dre Diane Thériault
est rhumatologue à
l’Hôpital général de
Dartmouth, Dartmouth,
Nouvelle-Écosse.
Monsieur S. P., 67 ans, est mince et souffre d’une maladie pulmonaire
obstructive chronique (MPOC). Depuis plusieurs années, il est traité
seulement par des corticostéroïdes (CS) inhalés et des bronchodilatateurs,
et ses sympmes se sont aggravés progressivement. L’an dernier, deux poussées
de MPOC ont motivé deux visites au service des urgences; le patient a reçu de
la prednisone orale en dose décroissante pendant deux semaines. La prise de
prednisone à dose faible (5 mg par jour) est envisagée.
Monsieur P. a fumé un paquet de cigarettes par jour pendant des années, mais
il a cessé de fumer il y a cinq ans. Il boit trois grands verres de lait par jour et ne prend
aucun supplément. La marche l’essouffle et le patient sort rarement. L’examen
met en évidence une cyphose re. Une radiographie thoracique récente révèle
un amincissement d’environ 50 % de la partie antérieure de la vertèbre en T7.
Commentaires de la Dre Diane Thériault : L’ostéo-
porose s’observe souvent dans la MPOC. Chez ces patients,
la densi minérale osseuse (DMO) est souvent plus basse
que chez des sujets en santé du même sexe et du me âge1,2.
Selon une étude mee auprès d’hommes souffrant de
MPOC, le risque d’ostéoporose (selon cette étude,
cote T < –2,5 aux vertèbres ou à la hanche) était quatre
fois plus élevé que chez les sujets témoins dans une
population n’ayant jamais reçu de CS; ce risque était
neuf fois plus élevé chez ceux qui avaient reçu un traite-
ment par des CS (inhalés ou oraux)3.
Les taux de fractures, notamment des vertèbres thora-
ciques (12 % à 63 %), chez les patients souffrant de MPOC
sont plus préoccupants2,4-8. La plupart sont asymptomatiques
et décees seulement à la radiographie. Les autres fractures
courantes touchent la hanche, les côtes et le sternum9.
Bien que les fractures vertébrales soient plus fréquentes
chez les sujets atteints d’une MPOC qui prennent des
CS oraux, le taux reste élevé chez ceux qui n’ont jamais
pris de CS4. Les données sur les fractures chez les patients
traités par des CS inhalés varient et sont souvent faussées
par les effets défavorables de la MPOC sur les os10,11.
Comme dans le cas de Monsieur P., le mot « fracture »
apparaît rarement dans les rapports de radiographie des
fractures vertébrales. Les radiologistes parlent souvent
dun amincissement du corps vertébral ou de la réduction
de la hauteur vertébrale. Ces expressions signifient en fait
qu’il y a fracture vertébrale, tout comme les termes de
compression, d’écrasement des vertèbres. L’Association
canadienne des radiologistes vient de publier des lignes
directrices pour la présentation des rapports de radiographie
des fractures vertébrales; on prévoit que ces rapports
seront désormais plus clairs12.
Parmi les facteurs qui contribuent à accroître le risque
de fractures chez les sujets atteints de MPOC, on note :
prise de CS par voie orale;
Tenir compte de l’ostéoporose
dans le plan de traitement de la MPOC
effets de la MPOC (cytokines pro-inflammatoires,
en particulier le TNF-α);
âge;
tabagisme;
malnutrition ou IMC bas;
abus d’alcool dans le cas de certains patients;
inactiviphysique et tendance aux chutes;
déficit en vitamine D (aggrapar le peu de temps
pasà l’extérieur);
hypogonadisme (fquent dans les maladies chroniques).
Effets de lostéoporose sur la fonction pulmonaire
La cyphose (signe d’effondrement vertébral) causée par
l’ostéoporose modifie la forme de la cage thoracique et
pourrait influer indirectement sur la fonction pulmonaire.
Chez les sujets atteints d’ostéoporose et d’une pneumo-
pathie primitive, ceux qui avaient subi une fracture tho-
racique manifestaient un déclin statistiquement significatif
de la capacité vitale13-16. Ce phénone s’expliquerait
par l’effet combiné de la cyphose et de la duction de la
taille. La mobilité réduite de la cage thoracique s’observe
aussi dans la cyphose16 et elle nuirait aussi à la ventilation.
Lorsque la fonction pulmonaire est compromise, les
moindres changements de la capacité vitale et de la
mobili costale risquent d’avoir une incidence clinique.
Harrison et coll. ont exami cette question récemment17.
Les sultats des épreuves de la fonction pulmonaire
sont standardisés pour une stature normale. Chez les patients
affichant une cyphose et une perte de taille importante,
on risque de surestimer la fonction pulmonaire si la taille
mesue en position debout sert de paratre. On pourrait
utiliser la taille qu’avait le sujet à l’âge de 25 ans14 ou l’en-
vergure des bras13 pour une évaluation plus juste.
Lacunes en matière de diagnostic
Le diagnostic précoce et le traitement de l’ostéoporose
doivent faire partie du plan de traitement usuel des MPOC,
mais on glige souvent les anomalies squelettiques,
signes d’une ostéoporose asymptomatique, au profit de
la maîtrise des sympmes respiratoires. Une analyse récente
portant sur des patients hospitalisés atteints de MPOC5
a montré que moins de 20 % des patients qui avaient subi
une fracture vertébrale visible à la radiographie thoracique
de profil avaient vu noter cette fracture dans le rapport
de radiographie; seulement 18,5 % porteurs d’une MPOC
et d’une fracture vertébrale ont reçu un traitement anti-
ostéoporose à leur départ de lpital (calcium ± vitamine D,
HTS, raloxifène, bisphosphonates ou calcitonine).
suite à la page 6
le point sur lostéoporose printemps/été 2007 3
Une dame de 78 ans subit une fracture de la hanche
Shirley Tripp, une dame de 78 ans très active et bien connue
dans son voisinage, ne manque jamais de saluer tout un et
chacun lors de sa marche quotidienne. Il y a un an environ,
après la messe, elle glisse sur le perron de l’église et se fracture
la hanche droite. Elle est traitée immédiatement par réduc-
tion chirurgicale et fixation interne à l’hôpital local. Dès
son admission, Shirley exprime son vif désir de retourner
chez elle et de retrouver son autonomie. Quatre ans
auparavant, elle avait subi une fracture de Pouteau gauche.
Aps l’intervention, Shirley est transférée au centre de
réadaptation de l’hôpital. L’équipe est composée de
« moniteurs » cliniques (infirmière autorisée et physio-
trapeute de lhôpital) ayant ru cemment une formation
« Soldats » de la lutte
contre les fractures
Modèle ontarien des meilleures pratiques
en réadaptation à l’hôpital pour la
prise en charge de l’ostéoporose et
la prévention des fractures
Lauren Barrett, B. Sc., coordonnatrice de la mise en œuvre de la Stratégie ontarienne
de lutte contre l’ostéoporose Réadaptation des patients hospitalisés.
Susan Jaglal, B. Sc., M. Sc., Ph. D., présidente du Toronto Rehabilitation Institute;
professeure au Département de la thérapie physique, Université de Toronto.
en réadaptation des patients hospitalisés dispensée par la
Stratégie ontarienne lors d’un atelier sur la prise en charge
de l’ostéoporose en vue de prévenir les fractures. Ces
intervenants enseignent à dautres membres du personnel
les meilleures pratiques pour le suivi de l’ostéoporose et
leur utili dans l’évaluation, la prescription de traitements,
l’enseignement et l’orientation des patients.
Aux réunions de planification des soins de Shirley,
l’équipe de adaptation consulte souvent la liste des
meilleures pratiques obtenue lors de cet atelier. L’équipe
constate que la fracture de la hanche de Shirley était
atraumatique. Ils notent aussi que Shirley prenait de
l’étidronate et avait déjà subi une fracture.
Le programme de réadaptation de Shirley comprend
l’évaluation et le traitement de l’osoporose. Le médecin
de l’hôpital demande au decin traitant de Shirley de lui
exdier une copie du dernier test de mesure de la DMO
par absorptiotrie à rayons X en double énergie (DXA);
les résultats confirment l’ostéoporose. Le physiothérapeute
et l’ergothérapeute prescrivent des exercices de mise en
charge, de résistance, d’équilibre et de posture et discutent
des stratégies pour prévenir les chutes. On demande aussi
les résultats cents dun dosage de la 25-hydroxyvitamine D
sérique et on organise une consultation avec le diététiste
pour évaluer l’apport en calcium et en vitamine D.
Au part de l’hôpital, on prévoit une évaluation de la
sécuri du domicile de la patiente par le Centre d’accès
aux soins communautaires. L’équipe écrit au decin
traitant de Shirley pour l’informer du déroulement des
soins à l’hôpital et préciser ses recommandations pour le
traitement et le suivi. À la visite de suivi chez son médecin
traitant, Shirley reçoit une ordonnance pour un nouveau
bisphosphonate. Son médecin remarque qu’elle est très
bien renseignée au sujet de l’osoporose et de la nature de
sa fracture, et qu’elle reste optimiste. Ils discutent de quel-
ques moyens pour favoriser l’adhésion de la patiente au
traitement par le bisphonate, le calcium et la vitamine D
et prévoient la date du suivi.
À sa premre visite à la pharmacie, Shirley demande au
pharmacien comment prendre les suppments de calcium
et de vitamine D. En compagnie d’une voisine, elle s’inscrit
article vedette
IDes études centes ont révélé un écart alarmant sur le plan des soins entre
les personnes de plus de 50 ans victimes d’une fracture ostéoporotique
et celles atteintes d’ostéoporose bénéficiant d’un traitement et d’un
suivi adéquats. Une province canadienne s’efforce de combler cet écart.
La Stratégie ontarienne de lutte contre lostéoporose (dite Stratégie ontarienne)
vise à duire la fréquence de cette maladie potentiellement invalidante et des
fractures éventuelles et d’améliorer la vie des patients grâce à un traitement plus
efficace. Elle comporte deux volets principaux : le volet « promotion de la santé »
est axé sur des programmes d’éducation à l’intention des étudiants et des per-
sonnes âgées; le volet « prise en charge de la maladie » porte sur la mesure de la
DMO, l’intégration des soins en cas de fractures, la réadaptation et la prise en
charge de l’ostéoporose, l’amélioration des pratiques fondées sur les preuves
scientifiques, la recherche et l’évaluation1. Dans les unités de adaptation des
patients hospitalisés en Ontario, on s’applique à intégrer les services de réadap-
tation aux programmes de prévention des chutes et de l’ostéoporose dans les cas
de fractures atraumatiques. L’objectif à long terme est d’aliorer la prévention
de l’ostéoporose et de diminuer les complications et les fractures currentes.
On espère que le modèle ontarien et des projets ailleurs au Canada motiveront
d’autres provinces à développer leurs propres programmes.
4 le point sur lostéoporose printemps/été 2007
à une classe de tai-chi pour personnes âgées; Shirley reprend
ses marches quotidiennes. Trois mois se sont écoulés depuis
la fracture de la hanche; Shirley se consire maintenant
comme un « soldat » dans la lutte contre les fractures et
se dit prête à tout pour prévenir d’autres fractures.
Stratégie ontarienne de l’ostéoporose pour
la réadaptation des patients hospitalis
Les soins de adaptation qu’a reçus Shirley durant son
séjour à l’hôpital illustrent les meilleures pratiques pour
la prise en charge de l’osoporose après une fracture
atraumatique (voir lencadré). Ce cas illustre bien l’objectif
de la Stragie ontarienne : intégrer les services de adap-
tation existants au programme de prévention de l’ostéo-
porose et des chutes après une fracture afin de duire les
coûts des complications et le taux de fractures currentes.
Les unités de réadaptation des patients hospitalis sont
le lieu idéal pour offrir de l’information sur l’osoporose,
mettre en œuvre des programmes de prévention des chutes
et prescrire des programmes d’exercice aux patients hos-
pitalis par suite de fractures atraumatiques. De plus,
ces unités participent à la promotion de la santé osseuse
et de la prévention des fractures puisque la majorité des
patients retourne dans la collectivité.
On travaille au déploiement de cette stratégie dans
les unités de réadaptation des hôpitaux de l’Ontario.
La première étape avait pour but de communiquer avec
46 unités pour réaliser des sondages sur les pratiques
actuelles en matière d’ostéoporose et sur les ressources
disponibles. La phase suivante consistait à organiser des
ateliers d’un jour en divers endroits de la province. On
a demanà chaque centre ayant participé au sondage
d’inscrire leur équipe de réadaptation à ces ateliers. Ces
professionnels reçoivent une formation de « moniteur »
clinique en vue d’acquérir les compétences pour faciliter
l’adoption des meilleures pratiques pour la prise en
charge de l’osoporose dans leurs centres respectifs.
Ce modèle tient compte de la variabilides ressources
disponibles, des services professionnels en santé et des
protocoles existants dans les divers hôpitaux. Les partici-
pants apprennent les méthodes qui les aideront à faire
les changements appropriés et à interagir avec des inter-
venants dans d’autres unités de réadaptation. Les direc-
teurs régionaux de la Stratégie ontarienne (Osoporose
Canada) dispensent également de linformation sur d’autres
éléments du programme.
Les meilleures pratiques ont été élaborées à la
lumière des travaux de l’équipe chargée du projet et
d’une recherche documentaire. Susan Jaglal, Ph. D.,
et Cathy Evans, M. Sc, B. ScPt, candidate au doctorat,
du Département de physiothérapie de l’Université de
Toronto, ont présenté un rapport sur les moyens d’amé-
liorer la coordination et la prestation des services de
santé et de adaptation après les fractures atraumatiques.
Réadaptation des patients
hospitalis : meilleures pratiques
Soyez conscient du RISQUE FRACTURAIRE
Fracture prévalente caue par une simple chute, par le fait d’avoir glissé
sur de la glace, davoir tbuché et dêtre tombé, d’avoir soulevé un objet…
Ancédent d’au moins une fracture après l’âge de 40 ans
Diagnostic d’ostéoporose documenté
Traitement actif à l’aide de médicaments anti-ostéoporose approuvés
Remarque. Lorsque le patient affiche un risque de fracture osoporotique, quil a reçu
un diagnostic d’ostéoporose et qu’il reçoit une pharmacothérapie anti-ostéoporose,
on recommande de consulter un spécialiste en ostéoporose ou d’orienter le patient
vers une clinique d’ostéoporose.
Prescrire des EXERCICES
Prescrire des exercices de résistance, d’équilibre, de posture, et de mise
en charge des articulations
Éduquer le patient et la famille au sujet des exercices visant à prévenir
l’ostéoporose
Expliquer aux patients les mesures de prévention des CHUTES
et les mesures de sécuri
Évaluation du risque de chutes
Information sur les modifications à faire au domicile du patient
Exercices d’équilibre et de renforcement
rifier lapport quotidien en CALCIUM et en VITAMINE D
Ostéoporose Canada (OC) recommande un apport quotidien en calcium de
1 500 mg provenant des aliments et des suppléments pour les personnes
> 50 ans
2
.
OC recommande un apport quotidien en vitamine D de 800 UI provenant
des aliments et des suppléments pour les personnes > 50 ans
2
.
Éducation du patient et de sa famille au sujet de la nutrition et des
suppléments
TRAITEMENT de l’osoporose à l’hôpital
Ordonner la mesure de la DMO si le médecin traitant ne peut fournir
cette information
Choisir les médicaments appropriés d’après les résultats de la DMO et les
facteurs de risque présents
Effectuer les ORIENTATIONS appropriées pour la prise en
charge et le suivi
Coordonnateur de la clinique des fractures
Clinique, spécialiste ou programme de télémédecine en ostéoporose
(cas complexes)
Lettre au médecin de famille
Orientation vers un programme de soins en milieu communautaire
Physiothérapie faire parvenir les fiches dexercice et le résumé du dossier
Ergothérapie — évaluation de la sécurité au domicile
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Vicky Quan, M. Sc., B. Sc.(physiothérapie) et Lauren
Barrett, B. Sc., coordonnent la mise en œuvre du projet.
En plus d’organiser des ateliers à l’intention des
« moniteurs » cliniques, l’équipe de ce projet a élabodes
le point sur lostéoporose printemps/été 2007 5
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