ISFA Mars 2004
Le terme )*N(de *K 2
-rT représente la quantité d’actif sans risque et le terme N(d1) la quantité
d’actif risqué que l’on doit détenir pour dupliquer les flux du portefeuille d’arbitrage (cette
réponse figure p8 de l’article).
Question n°4 : Dans le cas de la valorisation de la garantie plancher en probabilité risque-
neutre, quel est l’engagement de l’assureur :
- lorsque la mortalité peut être supposée parfaitement mutualisée ?L’assureur n’a
pas d’engagement, les flux sont parfaitement répliqués
- lorsque la taille du portefeuille ne permet pas de supposer la mutualisation parfaite
du risque démographique ?L’assureur porte un engagement conséquence des
écarts entre la mortalité constatée et de la mortalité prévue ; ces écarts ont
notamment pour conséquence que le portefeuille d’arbitrage n’est pas sans risque,
car il ne réplique plus parfaitement les flux.
Au surplus, il faut indiquer qu’en réalité, quelle que soit la situation dans laquelle on se
trouve, il subsiste un engagement résiduel conséquence :
de l’existence de frais de transaction
du caractère discret des réallocations du portefeuille qui empêche d’avoir une
parfaite réplication des flux à chaque instant
Comment procéderiez-vous pour déterminer si la taille du portefeuille est suffisante ?
Il faut ici parler des intervalles de confiance pour une variable aléatoire binomiale, en
fonction de la probabilité p (taux de mortalité) et de l’effectif sous risque N.
Question n°5 : En utilisant un argument de conditionnement, justifiez les expressions données
par les auteurs p8 pour les variables aléatoires )(
~T
t
et )(
~T
t
.
Il faut simplement ici rappeler l’hypothèse d’indépendance entre l’aléa démographique et
l’aléa financier qui permet de conditionner par le nombre de décès et de remplacer, les
expressions étant linéaires, le nombre aléatoire de décès par son espérance.
Question n°6 : Lorsque l’on simule la distribution de la variable aléatoire DCFFi, quelle est la
probabilité utilisée ? Quelle relation peut-on établir entre cette variable aléatoire et le prix de
la garantie (dans l’approche financière) ?
Cette question comporte un petit piège : la variable DCFFi est construite pour mener les
simulations sous la probabilité historque. L’espérance de cette v.a. sous P donne le prix de la
garantie, mais attention, la forme de la distribution est différente de celle que l’on obtient
pour la v.a. de l’approche actuarielle. Les v.a. DCFFi et DCFAct ont la même espérance sous
P, mais pas la même loi.
Question n°7 : Quelle propriété remarquable de la distribution de DCFFi est mise en évidence
p10 ? Cette propriété était-elle prévisible ?