En
plus
de
l'hypothèse principale, deux hypothèses spécifiques
ont
été
formulées.
La
première suggère qu'il existerait des différences au niveau
de
la
connaissance
et
de
l'utilisation
de
stratégies mnésiques
entre
le groupe alcoolique
et
le
groupe contrôle tandis que la seconde prévoit une différence au niveau
de
la
connaissance
des caractéristiques mêmes
de
l'information à mémoriser.
Les
résultats obtenus
ont
permis
de
noter
des
différences au niveau
de
la
métamémoire
entre
le
groupe alcoolique
et
le
groupe contrôle, confirmant ainsi
l'hypothèse principale
de
la
recherche
. L'hypothèse spécifique
concernant
la
connaissance des caractéristiques
de
l'information à mémoriser a elle aussi été confirmée.
Toutefois, l'hypothèse spécifique
concernant
l'utilisation
de
stratégies mnésiques a pour sa
part
été infirmée.
Outre la mise en lumière d'une déficience au niveau
de
la
métamémoire chez les
alcooliques, les résultats
de
cette
recherche
viennent
appuyer le postulat selon lequel
il
y
aurait un lien
entre
la
métamémoire
et
la performance mnésique.
Au
niveau clinique,
cette
recherche
permet d'identifier des cibles d'interventions thérapeutiques lors
de
la
réadaptation
sur
le plan cognitif (recouvrement
des
facultés mnésiques).
Les
résultats
de
cette
recherche
ont
aussi permis
de
mettre
en
lumière
l'importance
de
la
variable scolarité.
En
effet, des résultats inattendus
ont
montré
que
le
niveau
de
scolarité avait
un
impact important
sur
la métamémoire.
Les
résultats positifs
de
la
présente expérimentation devraient avoir pour effet
de
stimuler
la
recherche
sur
la
métamémoire en général et plus spécifiquement
sur
la
métamémoire chez les alcooliques.
Les
résultats
invitent
aussi à pousser davantage la
recherche
sur
le lien
entre
la métamémoire et le niveau
de
scolarité;
une
dimension
jusqu'ici relativement négligée.
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