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Destruction tumorale multi-sites par radiofréquence
en un temps : notre expérience.
Baudin G, Novellas S, Chassang M, Coco L, Macario S, Chevallier P.
Service d'Imagerie Médicale Diagnostique et Interventionelle, Hôpital l'Archet 2
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Introduction
La destruction tumorale percutanée par radiofréquence (RF) fait partie
de l’arsenal thérapeutique oncologique depuis plusieurs années.
Le passage d’un courant électrique au sein d’une aiguille entraîne une
augmentation de la chaleur locale avec nécrose des tissus traités.
Elle est utilisée dans de multiples indications (curative,
(curative palliative) et
localisations (CHC, métastases hépatiques et pulmonaires, lésions
primitives rénales ou pulmonaires…).
De multiples facteurs, dont le vieillissement de la population avec
réticence à pratiquer des thérapeutiques agressives, entraînent une
augmentation régulière des indications.
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Objectifs
Ces procédures de destruction percutanée sont réalisées sous
anesthésie générale dans le but
d’obtenir une précision balistique optimale sans être gêné par les mouvements du
patient,
d’avoir une prise en charge optimale de la douleur induite par le geste.
Dans les rares cas ou des patients présentent plusieurs localisations
tumorales sur des sites anatomiques différents, nous rapportons notre
expérience de destruction tumorale au décours d’une session unique,
limitant ainsi la durée totale d’hospitalisation et le recours à plusieurs
anesthésies générales.
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Matériels et méthodes
Étude rétrospective des cas de radiofréquence multi-sites entre
2006 et 2009 dans notre unité.
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Résultats
Sur 447 radiofréquences réalisées dans notre service durant cette
période, 8 procédures chez 7 patients ont permis le traitement de 18
localisations tumorales.
13 secondaires.
5 primitives.
Cette session thérapeutique unique a permis le traitement
concomitant de:
2 lésions chez 6 patients.
3 lésions chez 1 patient.
La maladie primitive était:
ADK colo/rectal: 4
Carcinome rénal: 2
CHC: 1
Syndrome de Cusching para-néoplasique: 1
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Résultats
Détail des localisations traitées:
nodule pulmonaire + nodule hépatique
3
nodule pulmonaire droit + nodule pulmonaire gauche
2
nodule pulmonaire + nodule rénal
1
nodule rénal droit + nodule rénal gauche
1
nodule pulmonaire + nodule hépatique + ADP inter aortico-cave
1
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Résultats
La durée moyenne des procédures étaient de 2 heures (1h-2h45).
Les patients sont restés hospitalisés 4,25 jours en moyenne (3-6).
Aucune complication majeure n’a été notée.
5 patients ont présenté des complications mineures:
Pneumothorax au retrait de l’aiguille sans drainage nécessaire: 2
Hémorragie alvéolaire spontanément résolutive: 2
L’association des deux: 1
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Cas 1
Patiente de 34 ans, adénocarcinome colique opéré en 2005, 2 hépatectomies
partielles pour localisations secondaires en 2006 et 2007.
Récidive avec apparition d’un nodule pulmonaire et d’un nodule hépatique
avec décision en RCP de traitement en 1 temps par RF.
Durée de procédure: 2h30
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Cas 2
Patiente de 79 ans, cancer du rectum traité par radiothérapie + protectomie
avec métastasectomie hépatique en 2006 puis chimiothérapie (FOLFOX puis
FOLFIRI).
Récidive avec apparition (flèches) d’un nodule pulmonaire,d’une récidive
nodulaire au contact de la zone de métastasectomie et d’un ganglion inter
aortico-cave.
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Cas 2
Décision en RCP de traitement par RF des 3 localisations en 1 temps.
Aérodissection à l’aiguille fine (flèche) évitant une brûlure du psoas et une
lésion du nerf génito-fémoral.
Durée de procédure: 2h15
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Cas 3
Patient de 81 ans, découverte fortuite au décours d’un bilan d ’anémie de
deux lésions rénales suspectes (flèches).
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Cas 3
Décision en RCP de la réalisation de biopsies avec destruction tumorale
percutanée bilatérale par RF en un temps.
Le patient est d’abord mis en décubitus latéral droit permettant la biopsie et
le traitement de la lésion du pôle supérieur du rein gauche (1).
Série de contrôle réalisée immédiatement après le geste (2).
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2
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Cas 3
Puis le patient est mis en décubitus latéral gauche avec biopsie et
destruction de la lésion du pôle inférieur du rein droit (1).
La proximité immédiate de l’uretère (flèche) fait pratiquer une
aérodissection à l’aiguille fine afin de réaliser une isolation thermique de
cette structure et d’éviter une sténose iatrogène à distance (1).
Série de contrôle réalisée immédiatement après le geste (2).
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Durée de procédure: 1h45
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Cas 3
Contrôle TDM à 6 mois avec bonne efficacité thérapeutique et absence de
complication, notamment intégrité de l’uretère droit (flèche).
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Conclusion
Chez des patients sélectionnés, on peut envisager la
destruction de lésions localisées sur des sites anatomiques
différents au cours d
d’une
une procédure unique et sans en
majorer la morbidité.
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