La Lettre du Cancérologue • Vol. XXV - n° 5 - mai 2016 | 237
ÉDITORIAL
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Avancées récentes en imagerie
thoracique
Recent advances in thoracic imaging
Pr Gilbert
Ferretti
Clinique universitaire de
radiologie et imagerie médicale,
CHU Albert-Michallon,
Grenoble ; université
Grenoble-Alpes, Grenoble.
L’imagerie thoracique bénéficie depuis plusieurs années deprogrès
incessants, liés à la recherche technologique et clinique, tant
dansses applications diagnostiques que thérapeutiques.
LaSociété d’imagerie thoracique, filiale de la Société française
deradiologie, propose dans ce numéro de La Lettre du Cancérologue
unemise au point concernant différents sujets d’actualité.
L’étude NLST, publiée en 2011, a montré une réduction de 20 %
delamortalité spécifique par cancer pulmonaire dans le groupe dépistage
par la tomodensitométrie par rapport à celui ayant eu un dépistage
parla radiographie. De nombreuses questions restent en débat et seront
abordées.
Cependant, l’expérience acquise grâce au dépistage permet d’améliorer
la prise en charge de nos patients chez qui un nodule pulmonaire
est découvert de manière fortuite. Pour les nodules indéterminés de
5à10mm de diamètre, l’expérience acquise par l’étude NELSON fait
proposer en routine clinique l’utilisation de la volumétrie nodulaire.
Desalgorithmes de prise en charge sont proposés en fonction du type
denodule et de sa croissance.
Le scanner thoraco-abdominal reste l’examen de première intention
dans le bilan initial des cancers bronchopulmonaires, afin de distinguer
une extension locale exclusive potentiellement opérable d’une extension
locorégionale ou à distance inopérable. Laclassification TNM joue un rôle
fondamental, et une nouvelle classification sera proposée cette année.
Le cancer pulmonaire non à petites cellules avancé fait l’objet
detypages moléculaires dont l’objectif est de proposer des thérapies
ciblées. La réponse à ces traitements personnalisés doit être évaluée, mais
il faut que le système RECIST 1.1 soit lui aussi personnalisé en fonction
du type de traitement, car les réponses sont différentes de celles observées
après les chimiothérapies cytotoxiques.
Le traitement par radiofréquence sous contrôle par scanner
etanesthésie générale est une technique minimalement invasive dont
lesindications et les résultats se précisent. Il se positionne en parallèle
ouen complément de la radiothérapie stéréotaxique.
Bonne lecture !
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