DS6 – TS3 – 8 janvier 2015 Soit (O, , , ) un repère orthonormé de l’espace. On donne les points A(1 ; 2 ; 4), B(2, – 1, 5) et C(– 1, 3, 1). Exercice 1 1. 2. Donner un système d’équations paramétriques de la droite (AB). 1 4 Soit c le plan d’équations paramétriques : et a. Donner deux vecteurs 3. 4. et . dirigeant le plan c. b. Montrer que les vecteurs , et ne sont pas coplanaires. Que peut-on en déduire pour la droite (AB) et le plan c ? c. Déterminer les coordonnées du point E d’intersection de la droite (AB) et du plan c. d. Etudier la position relative du plan c et de la droite (AC). Justifier que les points A, B et C définissent un plan. Soit la droite parallèle à la droite (AC) passant par E. a. Donner un système d’équations paramétriques de la droite . b. Déterminer les coordonnées du point F de la droite de cote c. Justifier que les plans (ABC) et c se coupent suivant la droite . . Exercice 2 On considère la fonction f définie sur [0 ; 5] par : f(x) = !5 #. On note Cf sa courbe représentative dans un repère orthonormal. 1. 2. 3. On admettra que f est dérivable sur ]0 ; 5[. a. Calculer f’(x). b. Dresser le tableau de variations de f sur [0 ; 5]. Donner l’équation de la tangente T à Cf au point A d’abscisse 1. Tracer Cf et T dans le repère ci-contre. Exercice 3 Soit u une fonction définie et dérivable sur x u’(x) dont on donne le tableau de variations ci-dessous : –∞ + 3 0 5 +∞ – u(x) –∞ 1. 2. 3. Justifier que l’équation u(x) = 0 admet une solution unique α sur . Donner le tableau de signes de u(x) en fonction de x. Soit f la fonction définie sur par : f(x) = [u(x)]2. a. Etudier les limites de f en –∞ et en +∞. b. Calculer f’(x). c. En déduire les variations de f et dresser son tableau de variations. 2 CORRECTION La droite (AB) est l’ensemble des points M(x, y, z) tels que $ = k où k décrit . , - . 1 1 2 1 1 $% % 1 2' % 3 ' ; $ = k + 2' ( 2 3 + / 0 1. 5 4 1 4 2 3 . 4 1 4 Soit c le plan d’équations paramétriques : et . Exercice 1 1. 2. 5 a. Les vecteurs 4 %5' 67 8 % -'dirigent le plan c. , et sont coplanaires s’il existe deux réels a et b b. Sachant que et ne sont pas colinéaires, les vecteurs 1 9 9 1 tels que 9 : + le système n’a pas de solution 3 : + : 3 1 9 : 1;1 3 donc les vecteurs <= , 4 67 8 ne sont pas coplanaires donc la droite (AB) est sécante au plan c . c. La droite (AB) et le plan c sont sécants en E donc le système suivant a une solution unique : A ? @ ? > + A ? ? ? ? @ ? ? ? ? > 1 1 A 2 3 2 3 ? 4 4 + 1 1 1 @ B 4 4 ?2 3 B >4 2 1 4 B 2 3 3C 2 3 2 3 4 2 3 2 3 + A ? ? ? @ ? ? ? > B B B + A ? @ ?2 3 >4 1 2 3 4 5 3 0 14 3 EFGH I JK ; 5; -3L 2 1 1 3 2 3 4 4 B B + A ? @ ?2 > 3 4 1 2 3 4 4 B 4 + 4. A ? @ ? 3 B > 1 2 3 4 2 4 1 1 2 M% 3 2 ' % 1 '. 1 4 3 Sachant que et ne sont pas colinéaires, les vecteurs M , et sont coplanaires s’il existe deux réels a et b 2 9 9 2 tels que M 9 : + + donc le système a une solution unique donc 1 : : 1 3 9 : 3 2 1 les vecteurs <N , 4 67 8 sont coplanaires donc la droite (AC) est parallèle au plan c . De plus, on sait que la droite (AB) est sécante au plan c en E, donc le point A n’appartient pas au plan c donc la droite (AC) n’est pas incluse dans le plan c donc elle est strictement parallèle au plan c . 1 2 Les points A, B et C définissent un plan s’ils ne sont pas alignés c’est-à-dire si les vecteurs % 3' et M % 1 ' ne 1 3 O P sont pas colinéaires ; or PQ ; O donc et M ne sont pas colinéaires donc A, B et C définissent un plan. d. La droite (AC) a pour vecteur directeur 3. . Soit est l’ensemble des points M(x, y, z) tels que R$ = k’ M où k’ décrit . la droite parallèle à (AC) passant par E. a. La droite A ? 5 3 2 A, ? 0. . / . -3 3 1. 1 5 5 5 5 7 A 2 A 2 2 3 3 4 ? ? 4 3 3 3 + U. V ∆ et X + + Y + Y 2 3 @ 4 14 @ 14 4 ? ?3 2 3 3 6 > 3 > 3 3 3 g 3 \]^_ ` a b]cd _]]d\]^^é6f J ; 0; L 1 1 c. La droite (AB) est incluse dans le plan (ABC) et est sécante au plan c en E donc les plans (ABC) et c sont sécants. Le point E appartient donc aux deux plans (ABC) et c donc aussi à leur droite d’intersection. La droite est parallèle à la droite (AC) et la droite (AC) est parallèle au plan c donc la droite est parallèle au plan c A Le point E appartient à la droite et au plan c donc la droite est incluse dans le plan cA La droite est parallèle à la droite (AC) donc elles sont coplanaires donc la droite est incluse dans le plan (ACE). Le point E appartient à la droite (AB) donc il appartient au plan (ABC) donc les plans (ABC) et (ACE) sont confondus donc la droite est incluse dans le plan (ABC). Conclusion : la droite est incluse dans les plans (ABC) et c et ces deux plans sont sécants donc la droite est l’intersection de ces deux plans. R$ k’ M + @ ? > 14 3 + K 1 @ ?2 > !5 Exercice 2 On considère la fonction f définie sur [0 ; 5] par : f(x) = 1. On admettra que f est dérivable sur ]0 ; 5[. a. f = √u donc f’ = nB Q√n #. avec u(x) = x(5 – x) = 5x – x² donc u’(x) = 5 – 2x . Donc f’(x) = p b. f’(x) = 0 + 5 – 2x = 0 + – 2x = – 5 + x = = 2.5 x 5 – 2x x!5 x# f ’(x) 0 Q 0 2.5 0 + + + KP0o 0 o!KPo# 5 – + 0 2.5 0 – f(x) f(0) = 0 C !5 0# = 0 ; f(2.5) = 2.5 C !5 2.5# √2.5 C 2.5 2.5² = 2.5 ; f(5) = 5 C !5 La tangente T à Cf au point A d’abscisse 1 a pour équation : y = f’(1) (x – 1) + f(1). 0 2. 3. f(1) = 1 C !5 1# √4 = 2 et f’(1) = 0 pPQCO Q O!pPO# QCQ y = f’(1) (x – 1) + f(1) + y = 0.75(x – 1) + 2 + y = 0.75x – 0.75 + 2 + y = 0.75x + 1.25. . = 0.75 5# = 0 Compléments : ⟶ justification de la dérivabilité de f sur ]0 ; 5[ : La fonction u, définie par u(x) = x(4 – x) est une fonction polynôme donc elle est dérivable sur donc aussi sur ]0 ; 5[ ; sur ]0 ; 5[ , le trinôme x(5 – x) est strictement positif donc la fonction √ est dérivable sur cet intervalle. ⟶ justification de la non dérivabilité de f à droite de 0 : Soit h ∈ ]0 ; 5[. f!0 h# f!0# f!h# f!0# h!5 h# lim limy limy vwxy vwx vwx h h h limy!5 h# 5 donc par composition: limy √5 h vwx vwx ~ et lim √X √5 √h et lim 0… y |wp lim vwxy √5 vwx donc f nB est pas dérivable à droite de 0. √h C √5 h h lim vwxy √5 † donc par quotient limy vwx √h √5 h √h h ∞ ⟶ justification de la non dérivabilité de f à gauche de 5 : Soit h un réel strictement positif h# f!5# h!5 h# √h C √5 h √5 h limy limy limy vwx vwx vwx vwx h h h √h limy!5 h# 5 donc par composition: limy √5 h √5 √5 h vwx vwx ~ † donc par quotient limy P vwx et lim √X √5 et limy √h 0 √h limy f!5 |wp vwx donc f nB est pas dérivable a gauche de 5. ∞ Soit u une fonction définie et dérivable sur ℝ dont on donne le tableau de variations ci-dessous : x –∞ 3 +∞ u’(x) + 0 – 5 u(x) –∞ 2 Exercice 3 1. 2. 3. Sur l’intervalle ] –∞ ; 3] u est continue et strictement croissante et 0 appartient à l’intervalle image ] –∞ ; 5] donc d’après le TVI, l’équation u(x) = 0 admet une solution unique α ∈ ] –∞ ; 3] . Sur l’intervalle [3 ; +∞[ f est continue et strictement décroissante et 0 ∉ ]2 ; 5] donc l’équation u(x) = 0 n’a pas de solution dans cet intervalle. Conclusion : l’équation u(x) = 0 admet une solution unique α sur ℝ. D’après le tableau de variation et la question précédente on en déduit le tableau de signe de u(x) : x –∞ α +∞ u(x) – 0 + Soit f la fonction définie sur ℝ par : f(x) = [u(x)]2. a. lim u!x# ∞ ŽwP• et lim X² |wP• lim u!x# Žw…• et lim X² |wQ 2 4 ∞ ~ donc par composition •‘’ “!o# ∞ owP• ~ donc par composition •‘’ “!o# 3 ow…• c. f’(x) = 2 u(x) u’(x). d. variations de f et tableau de variations : f(α) = [u(α)]2 = 0² = 0 et f(3) = [u(3)]2 = 5² = 25 x u(x) u’(x) f ’(x) = 2 u(x) u’(x) –∞ – + – α 0 0 +∞ 3 + + + 0 0 25 +∞ + – – f(x) 0 4