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• théorème des accroissements finis : si f est une fonction continue sur
[]
,ab et dérivable sur
][
,ab , alors
][
,cab∃∈ tel que
() () ( ) ()
'
bfa bafc−=− . Géométriquement, ceci revient à dire qu’il existe au moins un point
c entre a et b où tangente à la courbe est parallèle à la droite AB.
• théorème : si f est une fonction de classe n
C sur
[]
,ab admettant une dérivée n+1ème sur
][
,ab , alors
][
,cab∃∈ tel
que
() () () ()
() ()
()
() ()
()
()
()
21
1
'''
1! 2! ! 1 !
nn
nn
ba ba ba
ba
bfa fa fa fa f c
nn
+
+
−−−
−
=+ + ++ +
+
…
C’est la formule de Taylor-Lagrange à l’ordre n appliquée à la fonction f sur
[]
,ab .
• formule de Taylor-Young : si f est une fonction de classe 1n
C− sur un intervalle I contenant a et si
()
()
n
a existe,
alors il existe une fonction ε définie sur I telle que xI∀∈
() () () ()
() ()
()
() ( ) ()
2
'''
1! 2! !
n
n
n
xa xa
xa
xfa fa fa f axa x
n
ε
−−
−
=+ + ++ +−
… avec la condition
()
lim 0
xa x
ε
→=
On parle de développement de Taylor de f à l'ordre n en a.
III. Intégrales et primitives
III.1. Intégrale simple
a) Sommes de Darboux
Soit f une fonction définie sur [a,b] avec a < b et f bornée sur [a,b]. On subdivise l’intervalle [a,b] en n−1 points
intermédiaires x1, x2,…, xn−1 tels que a < x1 < x2 < … < xn−1 < b. On pose a = x0 et b = xn. Il existe une infinité de
subdivisions (d) car on peut choisir n et la position des points arbitrairement. A chaque subdivision on associe une
somme de Darboux inférieure
()
d et une somme de Darboux supérieure
()
Sd :
() ( )
1
1
n
ii i
i
dxxm
−
=
=−
∑ et
() ( )
1
1
n
ii i
i
Sd x x M
−
=
=−
∑
où mi et Mi sont les bornes inférieures et supérieures de f sur [xi−1,xi]. Ces bornes existent car f étant bornée sur [a,b] est
aussi bornée sur chaque sous-segment. On définit (e) = ensemble des sommes de Darboux inférieures et (E) = ensemble
des sommes de Darboux supérieures. On peut montrer que tout élément de (e) est inférieur ou égal aux éléments de (E).
Donc (e) est majoré par un élément quelconque de (E) ⇒ (e) admet une borne supérieure I'. De même, (E) est minoré
par un élément quelconque de (e) ⇒ (E) admet une borne inférieure I''. la fonction f définie et bornée sur [a,b] est dite
intégrable sur [a,b] au sens de Riemann si les deux ensembles (e) et (E) formés par les sommes de Darboux s(d) et S(d)
sont adjacents. La borne commune de ces deux ensembles I' = I'' est appelée intégrale de la fonction f sur [a,b] et on la
note I :
()
b
a
fxdx=∫
b) Somme de Riemann
Soit f une fonction définie sur [a,b] avec a < b et f bornée sur [a,b]. On subdivise l’intervalle [a,b] en n−1 points
intermédiaires x1, x2,…, xn−1 tels que a < x1 < x2 < … < xn−1 < b. On pose a = x0 et b = xn. Il existe une infinité de
subdivisions (d) car on peut choisir n et la position des points arbitrairement. A chaque subdivision on associe une
somme de Riemann σ :
()()
1
1
n
ii i
i
xx f
σλ
−
=
=−
∑
avec
[]
1,
iii
xx
λ
−
∈. Par définition f est intégrable sur [a,b] au sens de Riemann s'il existe un réel I tel que ∀ε∈R+
∗, ∃α∈
R+
∗ tel que pour toute subdivision (d) vérifiant xi − xi−1 < α et quel que soit le choix de λi, on ait σ−I< ε. I est appelé
intégrale de la fonction f sur [a,b] et on la note :
()
b
a
fxdx=∫