Solution de l’exercice 7. Montrons que le couple (1,−512) est 51-bon mais pas tr`es bon. Si (k, m) est
un couple tel que k3−512k≡m3−512mmod 51. Alors (km−1)3≡1 mod 17 et (km−1)3≡1 mod 3.
Puisque 3 est relativement premier avec #(Z/17 Z)∗et respectivement #(Z/3Z)∗, on doit avoir
k≡mmod 51. Soit maintenant ntel que (1,−512) est tr`es bon. En prenant k= 51 et m= 0 on
voit que ndivise 0 = f(51) −f(0). Alors ndivise 51, donc on a un nombre fini de valeurs possibles.
Pour la dexi`eme partie de l’exercice on proc`ede en trois ´etapes :
1. Soit pet qdeux nombre premiers entre eux. Si un couple est pq-bon alors il est p-bon.
2. Si un couple est 61-bon alors aest divisible par 61 et bne l’est pas.
3. Si aest divisible par 61 et bne l’est pas, alors (a, b) est 61i-bon pour tout i∈N.
1. Soit (a, b) un couple pq-bon. Soit (k, m) un couple tel que f(k)−f(m)≡0 mod p. D’apr`es
le th´eor`eme chinois, il existe Ket Mtels que K≡kmod pet K≡M≡0 mod q. Alors pq divise
f(k)−f(m) donc pq divise (K−M). En particulier pdivise K−M, donc pdivise (k−m).
2. Supposons par l’absurde que (a, b) est 61-bon mais a6≡ 0 mod 61. D’abord on ´elimine le cas
b≡0 mod 61. En effet, comme 3 divise 61 −1, l’´equation w3≡1 mod 61 a deux solution diff´erentes
de 1. En prenant (k, m) = (w, 1) on voit que 61 divise ak3−am3mais pas (k−m).
Supposons par l’absurde que an’est pas un multiple de 61. Comme 7 est un non-r´esidue quadra-
tique modulo 61 exactement une des ´equations suivantes a solution modulo 61 :
u2≡ba−1mod 61
7v2≡ba−1mod 61.
Dans le premier cas on pose (k, m)=(u, 0). On a f(k)−f(m)≡(k−m)a(u2−ba−1)≡0 mod 61 et
k−m=u. Comme b6≡ 0 mod 61, u6≡ 0 mod 61, ce qui contredit le fait que (a, b) est 61-bon. Dans
le deuxi`eme cas on pose (k, m) = (2v, v). Alors f(k)−f(m)≡(k−m)a(7v2−ba−1)≡0 mod 61.
Comme (a, b) est 61-bon, on doit avoir k−m=v≡0 mod 61, mais cela contredit le fait que
a6≡ 0 mod 61.
3. Soit i∈N,i≥1 et soit (a, b) un couple qui est 61-bon. Soit (k, m) tel que 61idivise
f(k)−f(m). Alors 61idivise (k−m)(ak2+akm +am2−b). Comme aest divisible par 61 et bne
l’est pas, la deuxi`eme parenth`ese est relativement premi`ere avec 61. Donc (k−m) est divisible par
61i. On conclut que (a, b) est 61i-bon.
Solution de l’exercice 8. a) On d´efinit f:N∗→ {0,1}en mettant f(n) = 1 si na un nombre
impair de diviseurs premiers non-distincts et 0 sinon. Ensuite on d´efinit F:N∗→ {0,1}50 par
F(a) = (f(a+ 1), f(a+ 2), . . . , f(a+ 50)). Comme Fne peut prendre qu’un nombre fini de valeurs,
elle prend forc´ement deux fois la mˆeme valeur, disons F(a) = F(b). Alors on voit que P(x) =
(x+a)(x+b) convient.
b) On proc`ede par l’absurde. L’id´ee est de chercher des valeurs de xou l’expression de P(x) se
simplifie. Comme (x+a)−(x+b) = a−bon essaie de diviser les deux parenth`eses par (a−b).
On prend k∈N,k > a/|a−b|et on pose x=k(a−b)−a. Alors P(x) = (a−b)2k(k+ 1). Comme
f(P(x)) = 1, on a f(k) = f(k+ 1). Comme kest arbitraire, fest constante `a partir d’un certain
k. Cela est impossible car f(p) = 1 por tout premier pet f(c) = 0 pour tout carr´e c.
Solution de l’exercice 9. Soient a=Qi∈Iaiet b=Qj∈Jbjles d´ecompositions en facteurs premiers
4