L’AVENTURE DU CHOCOLAT DANS LA PUBLICITE LES COLLECTIONS DU MUSEE Rares sont les collections qui suscitent autant d’engouement que celles qui sont liées au chocolat. Il est vrai que la promotion de ce produit a généré la création d’un grand nombre d’objets magnifiques. PLANETE MUSEE CHOCOLAT recèle en ce sens de véritables trésors ! Le visiteur découvrira en effet tout au long de la visite différentes collections toutes aussi exceptionnelles qu’étonnantes : Des objets publicitaires se déclinant sous toutes les formes Sur Planete Musée Chocolat, des vitrines dédiées aux marques Menier et Banania recèlent une gamme d’objets publicitaires inattendue : éventail Menier (1931), cendriers, boîte à musique, porte-clés… Banania, Menier, Poulain, La Marquise de Sévigné, entre autres, sont des marques qui ont permis à Serge Couzigou de glaner des pièces de collection comme des chromos, des buvards, des boites, des affiches, des coffrets pédagogiques… La publicité liée au chocolat offre sur Planete Musée Chocolat une gamme extraordinaire d’éléments publicitaires et se décline sous toutes les formes : albums, images, jouets pour les enfants, buvards, protège-cahiers pour les écoliers, affiches, insertions dans la presse, pendules, miroirs, porte-clés, baromètres, tirelires, cendriers, jumelles de théâtre, collecteurs d’images… Les collections PLV Les présentoirs en carton ont rarement survécu, mais une collection inédite de plaques émaillées de différentes marques de chocolatiers plante le décor sur la planète du chocolat. L’une des merveilles de la réclame est la colonne Morris, éditée par Menier (1900-1950), où figure l’emblème de la marque, une petite fille écrivant sur le mur. Il s’agit en fait d’un distributeur de mini tablettes de chocolat qui se transformait une fois vide en tirelire. Les collections d’objets relatifs a une même marque Sur Planete Musée Chocolat, des vitrines dédiées aux marques Menier et Banania recèlent une gamme d’objets publicitaires inattendue : éventail Menier (1931), cendriers, boîte à musique, porte-clés… Banania, Menier, Poulain, La Marquise de Sévigné, entre autres, sont des marques qui ont permis à Serge Couzigou de glaner des pièces de collection comme des chromos, des buvards, des boites, des affiches, des coffrets pédagogiques… Les boîtes lithographiées Poulain, Banania et d’autres marques de farines chocolatées, Van Houten, … jalonnent le parcours de la visite. Les objets publicitaires Planete Muse Chocolat L’aventure publicitaire du chocolat Stéphanie ROUDIER La publicité liée au chocolat offre sur Planete Musée Chocolat une gamme d’éléments publicitaires extraordinaire et se décline sous toutes les formes : albums, images, jouets pour les enfants, buvards, protège-cahiers pour les écoliers, affiches, insertions dans la presse, pendules, miroirs, porte-clés, baromètre… MENIER & La publicité Passé maître dans l’art de la communication, Menier met tous les moyens en œuvre et utilise tous les supports pour promouvoir sa marque et conquérir le marché : présence sur les salons, publicités murales, réclames, annonces radiophoniques, diffusion de catalogues et d’objets publicitaires des plus variés ! Son ambassadrice : la petite écolière aux cheveux nattés UNE AVENTURE COMMERCIALE La première opération publicitaire liée au chocolat remonte au 17 ième siècle lorsque Monsieur Roussel inscrivit son nom sur le chocolat qu’il fabriquait. La société industrielle du 19 ième siècle provoque plus tard le développement de la publicité liée au produit… emballages, inscriptions, couleurs font dés lors l’objet d’une concurrence rude pour les fabricants. L’abondance des images de ce nouvel art ayant pour thème le chocolat témoigne encore de sa capacité à irriguer la vie culturelle, puisque ces images avaient, en dehors de leurs qualités artistiques, un rôle d’instruction. LES CARTONNAGES Les premiers cartonnages publicitaires apparaissent en France vers 1850. Ces supports aperçus sur les lieux de vente présentent de nombreux avantages : petits, légers et simples à transporter, ils séduisent les épiciers qui en garnissent leurs devantures sans frais ni effort. Les industriels qui les leur offrent, les incitant ainsi à présenter leurs produits sous forme factice. Mais les cartonnages étant trop facilement altérables, ils sont très vite remplacés par la plaque émaillée. LES PLAQUES EMAILLEES Peintes à la main, puis cuites au four, elles datent pour la plupart des années 1850. Souvent fixées sur les devantures des boutiques, elles vantent les qualités des produits vendus à l’intérieur, reprennent les images des grandes affiches d’une manière condensée et rendant l’impact publicitaire d’autant plus efficace. Plus tard, après le second conflit mondial, elles sont remplacées à moindre coût par les objets de la publicité de masse. L’un des grands classiques de la publicité est la plaque émaillée éditée pour le chocolat DELESPAUL HAVEZ sur laquelle figurent huit enfants dégustant un chocolat chaud dégoulinant du mot chocolat, Planete Muse Chocolat L’aventure publicitaire du chocolat Stéphanie ROUDIER Sur les murs de PLANETE MUSEE CHOCOLAT, une collection inédite de plaques émaillées de différentes marques de chocolatiers plante le décor. Parmi les grands classiques à découvrir et redécouvrir, les chocolats DELESPAUL HAVEZ, MENIER, CEMOI, D’AIGUEBELLE, FRY’S, ELESCA… DELESPAUL HAVEZ… CARAMBAR !! Contemporaine de Poulain, la marque DELESPAUL HAVEZ (1848) vante à l’origine des dragées et des bonbons au chocolat. Au nombre de ses grands succès, le fameux Carambar : La légende veut qu'une machine se soit déréglée lors d'un mélange de cacao et de caramel, il en est alors sorti une barre de caramel ... Du CARAMel en BARre ! LES DELICIEUSES CHROMOLITHOGRAPHIES Dans les années 1850, révolution industrielle oblige, la « réclame » apparaît, et les images chromolithographiques, en vogue, deviennent les fers de lance de la promotion publicitaire. Cette technique, capable de reproduire des couleurs à moindre coût, devient la base de développement de la réclame. Pour lutter contre cette nouvelle concurrence et promouvoir son magasin, Aristide Boucicaut, directeur du « Bon marché » imagine d’offrir une image historiée à chaque achat afin de conquérir sa clientèle : des séries à thème de 6 chromos fidélisent les mamans harcelées par leurs rejetons collectionneurs en herbe. Les enfants entreprennent alors de les collectionner et leur engouement est prodigieux. D’autres grandes enseignes se mettent dans la foulée à offrir des chromos : ayant pour même cible les petits écoliers, les chocolatiers lancent sur l’initiative d’Albert Poulain, avec ses images offertes dans ses boites de cacao, les « chromos » sur le marché. Ces supports abordent tous les sujets : histoire, géographie, sciences naturelles, littérature, monde du cirque, automobiles… certaines proposant devinettes, charades ou rébus avec toujours une finesse remarquable dans les couleurs et les dessins. DU COFFRET A CHOCOLATS A LA BOITE LITHOGRAPHIEE Le fer blanc est la principal matériau permettant d’éviter l’altération des denrées au 19 ième et ce, jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale où il est détrôné par le plastique. Il y eut tout d’abord la boite en carton imprimé, puis la boite en fer à usage promotionnel qu’il faut distinguer de la conserve. Elle est décorée à la main ou au pochoir, directement lithographiée ou imprimée par transfert lithographique avant de connaître l’impression offset puis la chromolithographie. Poulain, Banania, Bensdorp, Suchard, Kohler, Van Houten, La Marquise de Sévigné se mêlent dans une danse où coffrets à chocolats des 18ème/19ème, boîtes en carton imprimé et boîtes lithographiées se côtoient tout le long de la visite. Planete Muse Chocolat L’aventure publicitaire du chocolat Stéphanie ROUDIER