Flashs Manger du chocolat, signe de dépression ? On dit souvent

Flashs
Manger du chocolat, signe de dépression ?
On dit souvent que le chocolat met de bonne humeur, mais peu d’études scientifiques ont
exploré cette relation. L’une d’elles, conduite chez un millier d’hommes et de femmes, livre
aujourd’hui des résultats étonnants : les consommateurs de chocolat semblent plus
déprimés que les autres et ceux qui en mangent le plus auraient le plus grand niveau de
déprime ! Les auteurs de l’étude sont perplexes. Est-ce le chocolat qui rend déprimé ? Est-
ce la dépression qui conduit à manger du chocolat ? Ou une toute autre raison ? Et existe-t-il
vraiment un rapport entre la consommation de chocolat et la dépression ? Réponse peut-être
dans des études à venir…
Archives of Internal Medicine, volume 170, n° 8, p. 699-703.
VIH : les espoirs du « yaourt »
En Tanzanie, une étude a été menée pendant 3 ans avec un lait fermenté aux probiotiques.
Le yaourt a la réputation de pouvoir restaurer une bonne barrière au niveau de l’intestin, de
prévenir les infections gastro-intestinales et de renforcer l’immunité. D’où l’idée de le tester
chez des sujets atteints par le VIH. Comparés à ceux qui ne consommaient pas de yaourts,
ceux qui ont bénéficié du lait fermenté aux probiotiques ont vu leur taux de lymphocytes CD4
augmenter. C’est peut-être l’esquisse d’une aide au traitement : le nombre de CD4, un des
marqueurs de l’évolution de la maladie, témoigne de la capacité du système immunitaire à
résister aux infections… (Nutrinews hebdo)
Journal of Clinical Gastroenterology, doi: 10.1097/MCG.0b013e3181d8fba8.
Cantines scolaires : mieux manger pour le même prix
La restauration scolaire fait depuis 2001 l’objet de recommandations nutritionnelles,
précisant notamment le grammage des aliments et la fréquence de service de certains plats.
Réactualisées en 2007 par le Groupement d’étude des marchés en restauration collective et
nutrition (GEMRCN), ces recommandations sont-elles respectées ? Très peu, répond
aujourd’hui une enquête. Sans que cela ait un rapport avec le prix de revient des repas,
souvent mis en avant pour justifier l’immobilisme. L’enquête montre que les repas qui
respectent les recommandations ne reviennent pas plus chers en matières premières. On
pourrait donc souhaiter une meilleure utilisation des budgets ! (Nutrinews hebdo)
Cahiers de Nutrition et de Diététique, volume 45, p. 84-92.
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