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avec t1différent de t2.
La deuxième équation donne
cos t1= cos t2.
Il y a donc deux cas possibles.
(1) t1=t2+ 2kπ avec kentier non nul.
En remplaçant dans la première équation, on obtient
(t2+ 2kπ) cos t2−sin t2=t2cos t2−sin t2,
ce qui donne
cos t2= 0 ,
et donc
t2=π
2+rπ ,
avec rentier. Dans ce cas
x(t2) = (−1)ret y(t2) = 1 .
On trouve les points (−1,1) et (1,1) qui sont obtenus pour une infinité de valeurs du paramètre r.
(2) t1=−t2+ 2kπ avec kentier.
On obtient cette fois
(−t2+ 2kπ) cos t2+ sin t2=t2cos t2−sin t2,
ce qui équivaut à
2kπ cos t2= 2t2cos t2−2 sin t2.
Si cos t2était nul, on en déduirait alors que sin t2le serait aussi ce qui n’est pas possible. On
peut donc diviser par 2 cos t2et l’équation devient
tan t2=t2−kπ .
Or la fonction s7→ tan s−s+kπ a une dérivée positive. Elle est strictement croissante dans
tout intervalle ]−π/2 + pπ, π/2 + pπ [où pest entier. Comme elle varie de −∞ à+∞sur cet
intervalle, l’équation
tan s=s−kπ
possède une solution et une seule sp,k dans cet intervalle. On a alors
y(sp,k) = 1 + cos sp,k et x(sp,k) = kπ cos(sp,k).
Lorsque kest fixé, ces points sont situés sur la droite d’équation
y=x
kπ + 1 .
Ces points sont tous distincts. On a donc une infinité de points doubles.