Det Kgl
. Danske Videnskabernes Selskab
.
Mathematisk-fysiske Meddelelser
.
V,
4
.
RECHERCHE
S
SUR CERTAINE
S
ÉQUATIONS DE LAGRANG
E
DE FORMES SPÉCIALE
S
PA
R
NIELS NIELSE
N
KØBENHAV
N
HOVEDKOMMISSIONÆR
:
ANDR
. FRED
. HØST & SØN,
KGL
. HOF-BOGHANDE
L
BIANCO LUNOS BOGTRYKKER
I
1923
AVANT-PROPO
S
D
ans un Mémoire qui paraîtra prochainement, je l'espère
,
j
'
ai développé les fondements d
'
une théorie général
e
des équations de LAGRANGE, fondements qui sont indis
-
pensables pour le calcul d'une table des solutions de
s
équations susdites
.
Dans le Mémoire que j'ai l'honneur de présenter au-
jourd'hui à l'Académie Royale, j'étudie certaines classe
s
d'équations de LAGRANGE de formes spéciales, mais néan-
moins d'un caractère assez général pour donner des éclair-
cissements essentiels sur la nature des équations susdites
,
éclaircissements qui sont très désirables, parce qu'il n
'
exist
e
que des traces, très rares et souvent trompeuses, d'une tell
e
théorie
.
La première Partie du présent Mémoire est consacré
e
à l'étude d'une classe de nombres fort intéressants, savoi
r
les sommes de deux carrés premiers entre eux
:
(1)
a =
p2
-I- q
2
,
pour lesquels l'équation de
FERMA
T
(2)
x
2
-
ag
2
= -
1
n'est pas résoluble
. Ces nombres semblent être restés in
-
aperçus jusqu'ici
.
On dit généralement que, malgré les recherches de di
-
vers géomètres, on ne connaît pas encore complètement l
a
1*
4
Nr
. 4
.
NIELS NIELSEN
:
condition nécessaire et suffisante que doit satisfaire la bas
e
a, pour que l'équation susdite soit
,
résoluble
.
Or, les résultats que j'ai obtenus semblent indiquer
,
par leur grande diversité, que l'établissement de cette con-
dition suffisante et nécessaire est un problème extrême
-
ment difficile, évidemment irrésoluble, à moins que l'o
n
ne trouve des méthodes beaucoup plus profondes qu
e
celles appliquées jusqu'ici
.
Remarquons, en passant, que, parmi les 243 bases d
e
première espèce inférieures à 1500, on trouve 44 couple
s
de la forme
(3)
4a+1,
4a+5
,
et le produit de ces deux nombres est toujours une bas
e
de seconde espèce
.
Remarquons encore que les nombres de la forme (1
)
sont les seules bases de seconde espèce, pour lesquelles de
s
équations de la form
e
(4)
u
2
- a v
2
= w ,
u
2
-
a v
2
= -
w
sont simultanément résolubles, et qu'il existe, pour cha-
cune de ces bases, une infinité de nombres w qui permet
-
tent de résoudre les deux équations susdites
.
Dans les Tables jointes au présent Mémoire, je donn
e
des éclaircissement numériques concernant les 41 bases d
e
seconde espèce inférieures à 1500, savoir leur décompositio
n
en facteurs premiers, en somme de deux carrés et, d'aprè
s
les Tables de
DEGEN'
et de
CAYLEY
2
,
leurs développe-
ments en fractions continues
.
Et, chose
curieuse,
pour 17 de
ces 41
nombres,
o
n
i
Canon Pellianus,
Copenhague
1817
.
2
Report of the British Association for the advancement of Scienc
e
1893
.
Recherches sur certaines Équations de Lagrange
.
trouve immédiatement, à l'aide des nombres
p
et
q
qu
i
figurent dans la décomposition (1), une solution de l'équa-
tion indéterminée
(5)
n
2
-av
2
=
a-1
,
pour la base 221 même deux solutions de l
'
équatio
n
u
2
- 221
v
`2
= 220
.
De plus, il est facile de démontrer qu'il existe une in-
finité de bases de seconde espèce de la forme (1) qui pos-
sèdent la même propriété
.
La seconde Partie de mon Mémoire est consacrée
à
l'étude des équation
s
(6)
u
2
- (a
2
+
1) v
2
=
w
,
cc
est un positif entier quelconque
. J'ai réussi à déter-
miner, quel que soit
a,
la plus petite valeur de
w,
pou
r
laquelle l'équation susdite soit résoluble, et à démontre
r
que l'équation
(6)
est, pour cette valeur minimum
de'
w
,
toujours du genre
2.
Soit, dans (6),
cc
un nombre pair, cette valeur
mini
-
mum
est toujours déterminée pa
r
=2a
,
de sorte que l'équatio
n
u
2
-
(a
`L
+
1)
v
2
=
±
2
a
est toujours du genre
2,
tandis que cette autre équatio
n
(8)
u
2
- (a
2
+
1)
v
2
= +
a
2
,
obtenue de (7) par l'opération itérative est, pour une in-
finité des valeurs de a, au moins du genre 4
.
Dans la troisième Partie, je donne des généralisation
s
des formules de
CAYLEV
et j'expose les propriétés curieuse
s
des nombres
A2,
.+1,
tirés de l'équation de
FERMÂ
T
(7)
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