Une procédure encadrée
Un acheteur public recevant une candidature et/ou une offre
électronique doit utiliser un système informatique répondant aux
paramètre suivants :
• les signatures électroniques utilisées doivent être conformes
aux textes en vigueur transposant la directive n°1999-93 ;
• l’heure et la date de la réception des candidature et/ou offres
doivent être déterminées avec précision ;
• personne ne doit avoir accès aux données transmises de
manière dématérialisée par les soumissionnaires ;
• la violation de cette obligation de confidentialité doit être
clairement détectable ;
• seule l'action simultanée des personnes autorisées doit
permettre l'accès aux données transmises, lors des différents
stades de la procédure d'attribution du marché ;
• cet accès ne doit intervenir qu'après la date prévue (réception
des plis, ouverture des plis en commission d'appel d'offres, etc.)
• les données reçues et ouvertes ne doivent demeurer
accessibles qu'aux personnes autorisées à en prendre
connaissance.
La nécessaire sécurité des échanges
L’enjeu de ces opérations implique une forte sécurité. L’intégrité
des données échangées est garantie par trois types d’outils :
Les certificats :
C’est une sorte de carte d'identité électronique infalsifiable. Elle
permet d’authentifier l’usager et d’éviter la délivrance
d’informations à des tiers. Il existe plusieurs classes de certificat
apportant des niveaux de protection différents. Ils sont délivrés
par des autorités de certification (13 en France)
La signature électronique :
Ce n’est pas la mise en ligne d'une signature manuscrite mais
bien une codification électronique qui permet l'authentification, la
confidentialité et l’intégrité d’échanges dématérialisés.
Le tiers de confiance :
Si une collectivité décide de confier sa plate-forme de
dématérialisation à un tiers, l'engagement du prestataire doit
porter sur un certain nombre d'éléments assurant la qualité de la
plate-forme : contrôle d'accès au service, authentification du site
et sécurisation des échanges, disponibilité permanente de la
plate-forme hébergée chez ce tiers, sécurité physique des
données, mise à disposition d'un outil de signature électronique,
service horodatage.
La mutualisation des ressources :
La plate-forme de dématérialisation
L’achat d’une plateforme est onéreux.
Il est nécessaire de s’interroger sur sa
pertinence selon les besoins et le
budget de la collectivité en question.
Les grandes collectivités tendent à
acheter l’outil tandis que les petites
collectivités s’orientent plutôt vers des
outils partagés.
Le Conseil Général de la Dordogne
loue une plate-forme a un organisme
privé. En 2006, le taux de retrait des
dossiers du Département par voie
électronique était de 80%.
www.edi-tender.com/cg24
Le Conseil Général du Lot-et-Garonne
démontre une forte volonté d’associer
l’ensemble des communes du
département à l’usage d’une plate-
forme.
http://www.achatpublic47.org
D’autres initiatives se mettent peu à
peu en place et s’adaptent aux
attentes spécifiques de chaque
collectivité.
Quelques tiers de confiance majeurs
FAST (Fournisseur d'Accès Sécurisé
Transactionnel).
Conçu par la Caisse des Dépôts et
Consignations et ses partenaires pour
permettre aux collectivités territoriales de
dématérialiser les actes administratifs
échangés avec leurs différents partenaires
(administrations centrales, organismes
sociaux, collectivités locales, etc.).
SLOW
Le pendant du FAST en logiciels libres. Il
est actuellement en voie d’émergence
grâce au développement des solutions
« libres » par certaines administrations.
D’autres sociétés de services
informatiques (SOPRA, UNILOG, etc.)
proposent également des tiers de
confiance.
La dématérialisation des offres de marchés publics
Pour en savoir plus :
www.achatpublic.com
www.finances.gouv.fr/directions_services/daj/marches_publics/vademecum
Guide pratique TIC