Hausse du niveau des mers

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CHANGEMENTS CLIMATIQUES
HAUsse du niveau
des merS
Comprendre et anticiper
LA terre Se récHAUffe et Le cLimAt Se dérèGLe
L’effet de Serre
Une partie de
l’énergie solaire
est réfléchie
vers l’espace
L’énergie provenant
du soleil traverse
l’atmosphère
RAyoNNEMENT
SoLAIRE
TERRE
RAyoNNEMENT
TERRESTRE
L’effet de serre est un phénomène naturel.
Les gaz à effet de serre (GES) comme la vapeur
d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane, etc.,
retiennent une partie de la chaleur solaire dans
l’atmosphère. Sans cet effet de serre, il ferait
-18°C sur la planète et toute vie serait impossible.
Les gaz à
effet de serre
retiennent
une partie
de la chaleur
14,5
400
Température
14,0
350
300
Concentration de CO2
13,5
1850
1900
1950
En ppm/parties par millions
trop de GeS AUGmente L’effet de Serre
En degrés Celcius
Les impacts
des changements climatiques
2
2000
Évolution des concentrations de CO2
et des températures moyennes depuis 18501.
1 - Source : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) .
Depuis la révolution industrielle, on constate
une augmentation de la concentration des
gaz à effet de serre dans l’atmosphère, issus
principalement des transports, de l’agriculture,
de l’habitat, de la production d’énergie ou de
l’industrie.
Résultat : depuis 1870, notre planète s’est
réchauffée en moyenne de 0,8°C. En suivant la
tendance actuelle, la planète pourrait se réchauffer jusqu’à 6,4°C d’ici à 21001.
3
deS impActS bien réeLS
Aux quatre coins du globe, ces dérèglements
climatiques ont et auront des conséquences
importantes pour les populations : raréfaction
de l’eau douce, modification des productions
et rendements agricoles, extension des zones
arides, extinctions et migrations d’espèces, développement de maladies, submersion d’îles et de
côtes, acidification de l’océan, grands exodes
climatiques, etc.
Sécheresses
Fonte de la
banquise
Canicules
Fonte des
glaciers
terrestres
Fortes pluies
Hausse
du niveau
de la mer
Le cycLe de L’eAU S’embALLe
Le parcours de l’eau sur Terre
L’eau s’évapore des mers ou du sol pour former les nuages.
Ceux-ci « précipitent » sous forme de neige ou de pluie.
Cette eau peut alors ruisseler vers les cours d’eau ou
pénétrer dans le sol pour rejoindre les nappes souterraines,
qui à leur tour, alimentent les cours d’eau, etc.
Avec l’augmentation des températures,
le circuit naturel de l’eau est perturbé.
L’eau s’évapore en plus grande quantité (occasionnant des sécheresses) et
retombe lors d’épisodes de pluie plus
forts. Les importantes quantités d’eau
ont davantage tendance à ruisseler
directement vers les cours d’eau plutôt
que de s’infiltrer dans les sols. Dans ces
conditions, le niveau des nappes d’eau
souterraines peine à se reconstituer.
et l’élévation duniveau de la mer?
pourquoi la fonte deS GLAcierS
4
comprendre ceS pHénomèneS
La planète est recouverte aux deux tiers par de l’eau. Le niveau des mers a très
peu varié depuis les trois derniers millénaires. Mais depuis la fin du XIXe siècle,
on constate une élévation accélérée.
poUrqUoi Le niveAU de LA mer monte t-iL ?
Cette hausse peut s’expliquer principalement par deux phénomènes, tous deux intimement liés
au réchauffement global de la planète :
➽ Fonte des glaciers
➽ La dilatation thermique
Sous l’effet de la hausse des tempéraEn fondant, les glaces qui se situent sur
tures, l’eau des mers se dilate et occupe naturel- la terre (glaciers et calottes) déversent leur eau
lement plus de volume.
dans les mers, ce qui en augmente le niveau.
GLAce de mer contre GLAce de terre
On distingue les glaces terrestres, constituées
d’eau douce (glaciers de montagne, calotte glaciaire recouvrant le Groenland et l’Antarctique)
et les glaces d’eau de mer flottantes (banquise
de l’Arctique). Elles n’ont pas le même impact sur
le niveau de la mer car lorsque la banquise fond,
selon le principe du glaçon, le niveau moyen de la
mer n’augmente pas. En revanche, si un glacier
terrestre fond, son volume d’eau s’ajoute à
celui de la mer, et fait donc monter son niveau.
Les glaces terrestres influent donc
directement la hausse du niveau de la
mer. Sur Terre, la plupart de ces glaces
d’eau douce se trouve sur l’Antarctique
(91,4%), sur le Groenland (8%) et dans les
glaciers de montagne (0,6%). Si ces glaces
venaient à fondre totalement, le niveau
de la mer augmenterait théoriquement
d’environ 80 mètres2.
glaçon suspendu
glaçon dans
un verre d’eau
Le niveau de l’eau ne bouge pas
2 - Source : Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
Le verre déborde
5
ceS pHénomèneS qUi AGGrAvent LA fonte deS GLAcierS
La hausse récente et rapide des températures engendre des phénomènes qui contribuent à
aggraver encore la situation :
TErrE COnTInEnTALE
L’effet d’albédo
Les océans (surfaces sombres)
absorbent les rayons solaires et se
réchauffent alors que les glaciers
(surfaces claires) les renvoient
vers l’atmosphère. Avec la fonte
des glaces, ces surfaces claires
réfléchissantes vont se réduire,
et les surfaces sombres
absorbantes vont augmenter.
L’effet de « cale »
En fondant, la glace flottante
qui entoure les calottes polaires
ne forme plus d’appui pour
retenir la glace continentale
qui a tendance à glisser vers
la mer. Une fois tombés dans
l’eau, ces gigantesques blocs
de glace font monter le niveau
de la mer.
L’effet « bain chaud »
Les glaciers du Groenland
ou de l’Antarctique
sont entourés de mers
en réchauffement. Les
extrémités de ces glaciers,
souvent immergés dans
l’eau, sont donc soumises
à une fonte plus rapide.
LA HAUSSe dU niveAU deS merS S’AmpLifie
LA mer A monté AU coUrS
dU XXe SiècLe
Il y a 21 000 ans, lors de la dernière ère glaciaire,
le niveau des mers était de 130 mètres inférieur
à celui que nous connaissons aujourd’hui3, une
grande partie de l’eau étant stockée sous forme
de glace. Ce niveau a ensuite progressivement
augmenté jusqu’à se stabiliser, il y a environ
3 000 ans et a très peu varié jusqu’au XIXe siècle.
En revanche, depuis 1880, le niveau de la mer
a de nouveau augmenté (+21 cm4) à un rythme
5 fois supérieur à celui des derniers millénaires.
Et la hausse s’amplifie : depuis 1993, la mer
s’élève de 3,2 mm par an3.
LES oCéANS NE SoNT pAS pLATS
La hausse du niveau des mers n’est pas - La pression atmosphérique « appuie »
ressentie partout de la même manière. On
plus ou moins sur l’eau (1 cm par 1 mbar).
constate des différences de niveaux qui
Ainsi, entre une zone soumise à un anticyclone (1 050 mbar) et une autre soumise
peuvent être liées, entre autre, à :
à une forte dépression (950 mbar) la
- La température et la salinité de l’eau :
plus l’eau est froide et salée, et plus elle
différence du niveau moyen de la mer
est dense et « s’enfonce ».
atteint 1 mètre.
- La localisation : à l’embouchure d’un - L’irrégularité de la gravité s’exerce
fleuve, le niveau de l’eau est naturelledifféremment selon la surface terrestre.
ment supérieur car l’eau s’y déverse en - Les mouvements de marées, par l’effet
conjugué des forces d’attraction de la lune
flots continus (deltas, estuaires).
et du soleil.
3 - Source : Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC).
4 - Source : Church & al. 2011.
© Mitygrity/SWC.HU
observations au XXe siècle
6
éLévATIoN MoNdIALE dU NIvEAU dES MERS ENTRE 1993 ET 2010 et fonte des glaciers entre 2003 et 2010.
(Source : ESA et Jacob & al. 2012.)
Glaciers
Glaciers fondant à
raisons de 160 à 220
milliards de tonnes
par an.
ANTARCTIQUE ET GRoENLANd
Les terres d’Antarctique et du Groenland abritent
98% des réserves totales d’eau douce du monde.
Jusqu’à présent, l’impact de leur fonte sur la hausse
du niveau des mers était modéré et moins important
que l’effet de la dilatation thermique. Mais récemment,
cette tendance s’est inversée à cause de la rapide
augmentation des températures moyennes dans ces
deux zones. Entre 2003 et 2010, la fonte du Groenland
a triplé, sa contribution à l’élévation du niveau de la
mer passant de 0,21 mm/an à 0,61 mm/an5. Désormais,
ces territoires fondent à raison de 387 milliards de
tonnes de glaces par an, en 2010 (soit plus de 4 lacs
Léman !). Et cette fonte s’accélère chaque année.
5 - Source : Jacob & al. 2012.
Glaciers fondant à
raison de 20 à 50
milliards de tonnes
par an
-12 mm -6
0
6
+
12 mm
Variation moyenne du niveau de la mer
en mm par an.
LES îLES dU pACIFIQUE TRopICAL
Dans la région Pacifique, l’altitude des terres dépasse rarement
5 mètres au dessus du niveau de la mer. Ces îles sont donc très
vulnérables à la montée des eaux. Or, c’est dans cette zone
du monde que la hausse du niveau de la mer est la plus forte :
depuis 60 ans, à Funafuti, la capitale de Tuvalu, la mer s’est
élevée de 30 cm soit 1,5 fois plus que la moyenne mondiale6.
Cette vulnérabilité s’explique par plusieurs facteurs :
- ces territoires se trouvent dans des zones d’affaissement de
la croûte terrestre ;
- d’une année sur l’autre, en fonction des phénomènes
climatiques El niño (eaux chaudes) ou La niña (eaux froides),
les hausses peuvent atteindre entre 20 et 30 cm par rapport
aux niveaux normaux.
6 - Source : Becker & al. 2012.
7
© Christopher Horner/AlofaTuvalu
deS territoireS en dAnGer
Le GroenLAnd fond et Se diSLoqUe
À l’été 2012, le Groenland a montré des signes
de fonte sur l’intégralité de sa surface alors
qu’habituellement, même au plus fort de l’été,
seule la moitié du territoire est concernée.
Quelques jours auparavant, un bloc de glace de
120 km2 s’était décroché du glacier de Peterman, et ce 2 ans après qu’un premier iceberg
(de 260 km2, soit plus de deux fois la taille de
Paris) se soit désolidarisé du glacier.
À titre de comparaison, le volume d’eau de ce
gros iceberg équivaut à la consommation d’eau
potable des États-Unis pendant 120 jours.
Paris
10 km
Iceberg se décrochant du glacier de Peterman à l’été 2012.
© National Aeronautics and space administration (NASA)
LA GLAce fond et LA mer monte
8
Langue de terre entre le lagon
et l’océan sur l’atoll de Funafuti,
dans l’archipel de Tuvalu.
tUvALU AffLeUre AU niveAU de L’eAU
L’archipel de Tuvalu est formé de 9 confettis
de terre au milieu de l’océan Pacifique. Ce pays
est l’un des plus vulnérables car la plupart du
territoire se situe à 1,5m au dessus du niveau
de la mer. Depuis 1993, le niveau de la mer s’y
élève à raison de 5 mm par an soit bien plus
que la moyenne mondiale de 3,2 mm7.
En plus du grignotage des côtes, la hausse
du niveau de la mer a pour conséquence la
salinisation de l’eau du sous-sol, ce qui la rend
impropre à la consommation courante et à
l’irrigation, notamment du taro, une racine qui
constitue la base de l’alimentation tuvaluenne.
Sans nappe phréatique exploitable, c’est la
pluie qui constitue la ressource principale
d’eau douce. Pour compenser l’absence de
production locale, les Tuvaluens importent
massivement riz, pommes de terre et racines
de tapioca. Le manque de vitamines et de
diversité nutritionnelle risque à terme de
poser d’importants problèmes sanitaires.
7 - Source : Bureau australien de météorologie.
Effondrement d’un immeuble en construction à Shanghai en 2009
SHAnGHAi S’enfonce SoUS LA mer
En chinois, Shanghai signifie « sur la mer ».
Ce nom, la cité chinoise le doit à sa très faible
altitude : seulement 3 à 4 mètres au-dessus du
niveau de la mer. Cette ville, la plus peuplée de
Chine (23 millions d’habitants), est également
une des plus menacées par l’élévation des mers.
Elle se situe à l’embouchure du fleuve Yangtze qui
prend sa source dans les montagnes tibétaines.
Avec le changement climatique, le débit du fleuve
se renforce et fait monter le niveau de la mer.
Depuis 1977, elle s’y est élevée de 12 cm alors
que la moyenne de cette élévation en Chine est
de 9 cm8.
8 - Source : Bureau national de la mer (Chine).
La menace liée à l’eau est aggravée par l’affaissement de la ville. En effet, à force de puiser
l’eau des sous-sols pour ériger ses gratteciel, la cité chinoise a rendu son sol instable.
Résultat : au cours du XXe siècle, la ville s’est
enfoncée de 3 m. Les projections indiquent
que le niveau de la mer devrait augmenter
de 43 cm d’ici à 2100, plongeant la moitié de
Shanghai sous les eaux9.
9 - Source : Wang & al. 2012.
9
dAvAntAGe de fonte, Un niveAU pLUS HAUt
Au cours du XXIe siècle, la fonte des glaces va s’accélérer et occasionner
une hausse du niveau de la mer.
La fonte s’emballe
que dit le passé ?
Suivant le rythme soutenu d’émissions de gaz à
effet de serre et le réchauffement actuel, la planète est sur la voie d’une élévation du niveau
des mers de 62 cm à 1,32 m10 en moyenne d’ici
à 2100. En cause, un renforcement de la dilatation
des océans, de la fonte des glaciers de montagne
et surtout l’accélération de la fonte des glaciers
du Groenland et de l’Antarctique.
Depuis 18 ans, leur fonte annuelle (et non totale)
augmente chaque année de 36 milliards de
tonnes11 supplémentaires (Voir page 5 pour comprendre tous les facteurs de fonte d’un glacier).
D’autres études comparent la situation
actuelle à celle du dernier âge interglaciaire,
il y a environ 110 000 ans. À cette époque, les
températures étaient de plus de 2°C supérieures à celles d’aujourd’hui et le niveau de
la mer était supérieur… de 4 à 6 m12. Cette
comparaison nous éclaire sur le niveau des
mers dans un monde réchauffé de 2°C.
L’eau puisée dans le sous-sol élève le niveau
des mers
Sur Terre, on retrouve l’eau à l’état gazeux, liquide ou solide
mais sa quantité ne varie pas. Ainsi, l’eau puisée des sous-sols
pour l’irrigation, la consommation courante et les utilisations
industrielles se rajoute au volume d’eau disponible à l’air libre
et se retrouve tôt ou tard dans les océans. En 1900, l’impact
de ce puisage était négligeable et ne représentait qu’une
élévation du niveau de la mer de 0,035 mm/an. En 2000, elle
a été responsable d’une élévation de 0,57 mm/an. Suivant la
tendance actuelle, on s’attend en 2050 à un niveau de 0,87mm/
an soit une multiplication par 25 en 150 ans13.
10 - Source : Bamber & al. 2013.
11 - Source : Rignot & al. 2011.
© Peter ten Broecke
ce qui nous attend
au
e
xxi siècle
10
12 - Source : Rohling & al. 2007.
13 - Source : Wada & al. 2012.
11
élévation du niveau de la mer au cours du XXie siècle correspondant
à un réchauffement de 3,5°c Slangen & al. 2011, à partir du scénario médian du GIEC.
Zones côtières
vulnérables
+80 cm
+1m
+1,2m
LeS zoneS côtièreS en dAnGer
D’une part, la quantité et le volume des eaux des
mers vont augmenter dans le futur. D’autre part,
le renforcement des tempêtes au bord des côtes
et le phénomène d’affaissement des sols (deltas
urbanisés) pourraient exposer les zones côtières
à encore plus de difficultés.
Ainsi, sous l’effet combiné de la hausse des mers
et de l’abaissement des sols, l’élévation maximale
perçue du niveau des mers pourrait atteindre
environ 2 m14.
14 - Source : Nicholls & al. 2011.
15 - Source : Slangen & al. 2011.
L’Asie pacifique, particulièrement touchée
La région de l’Asie Pacifique est considérée
comme la plus vulnérable aux changements
climatiques. Elle est à la fois perturbée par des
phénomènes climatiques réguliers (El niño et La
niña) et soumise à des affaissements de croûte
terrestre. De plus, les îles et archipels qui s’y
trouvent culminent à seulement quelques mètres
au dessus du niveau de la mer.
Au cours du dernier siècle, l’élévation des mers
y a été la plus spectaculaire, jusqu’à 3 fois
supérieure à la moyenne. On s’attend à ce
que l’élévation au XXIe siècle continue à être
importante dans cette région, d’au moins 25 cm
de plus qu’ailleurs15.
© U. Dornbush University of Sussex
impActS en frAnce
Avec ses massifs montagneux et son large littoral,
la France perçoit déjà les effets du réchauffement
sur ses glaciers et son niveau des mers.
1911
Les glaciers ruissellent
Les littoraux français menacés
En montagne, la hausse des températures se
traduit par une fonte accélérée des neiges
et glaces. Depuis 1967, les glaciers alpins ont
perdu 26% de leur surface, atteignant seulement 275 km2 16. Dans les Pyrénées, le constat
est encore plus grave puisque les glaciers ont
perdu 85% de leur surface depuis 150 ans et
devraient totalement disparaître dans les prochaines années17.
La fonte soudaine des glaciers a pour effet
l’augmentation des risques d’éboulements et
le renforcement du débit des cours d’eau qui
peut occasionner de graves inondations.
En France, si l’élévation du niveau des mers est
dans la moyenne mondiale, le territoire métropolitain est particulièrement vulnérable car il est
bordé de mers sur près de 5 500 km. Sur ces
côtes vivent des millions d’habitants, notamment
dans les villes comme Marseille, Bordeaux ou Nice.
Le tissu économique y est souvent tributaire de
la mer (pêche, marais, tourisme).
Les basses terres comme le littoral aquitain
sont très vulnérables à l’érosion. Dans certains
endroits, la mer a avancé de 100 à 150 m en
150 ans18.
2007
Comparaison de la couverture du glacier d’Ossoue (Pyrénées) entre 1911 et 2007
16 - Source : Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement.
17 - Source : Observatoire Midi-Pyrénées.
18 - Source : Ministère de l’Écologie.
© L. Gaurier / P. René
ce qui nous attend
au
e
xxi siècle
12
Par ailleurs, les falaises de Haute-Normandie,
comme celle d’Etretat, subissent aussi un grignotage rapide : à Criel-sur-Mer (photo), les
falaises, qui s’érodaient de 11 cm par an entre
1830 et 1966, ont reculé de 10 m entre 1995 et
199817. Ce retrait s’explique par la fragilisation des
falaises liée à l’attaque répétée de vagues et à
l’infiltration des eaux de pluie. À noter que cette
érosion a été aggravée par l’homme au cours des
100 dernières années, par le prélèvement massif
de galets. Ceux-ci jouent en effet un rôle majeur
dans la protection des fondations des falaises.
EXpoSITIoN dES
RéGIoNS FRANçAISES
ET EURopéENNES à
L’éRoSIoN CôTIèRE
Classement selon la
sensibilité des régions
(élévation de la mer,
déficit de sédiments,
urbanisation côtière,
etc.) au regard des
risques d’impacts
encourus (population,
valeur écologique,
surfaces industrielles,
etc.).
13
Exposition très importante
Exposition importante
Exposition moyenne
© Pep.per de Ré
Exposition basse
Source : Eurosion.
XyNTHIA : EXEMpLE d’UNE TEMpêTE dE MER
L’élévation d’environ 1 m du niveau des mers prévue au cours du XXIe siècle en France renforcera
mécaniquement l’ampleur et l’impact des tempêtes de mer comme Xynthia.
Le 26 février 2010, des vents forts ont soufflé sur
le littoral atlantique français. Cette tempête a été
aggravée par un coefficient de marée élevé (102),
une marée haute et par un épisode dépressionnaire qui « soulevait » la mer. Les vents violents
et la houle ont eu raison de nombreuses digues
et protections naturelles. L’eau a déferlé dans
les terres de Vendée et de Charente-Maritime.
Les conséquences humaines et matérielles
furent énormes : plus de 50 décès, des milliers
de personnes déplacées, des maisons détruites,
des axes routiers et ferroviaires coupés, etc. L’île
de Ré, au cœur de la tempête, fut littéralement
coupée en deux (photo) et certains villages se
retrouvèrent partiellement sous les eaux.
Un rapport de la Cour des comptes, publié en
2012, a estimé que cet épisode extrême avait
provoqué près de deux milliards d’euros de dommages à l’État et aux compagnies d’assurance.
L’élévation du niveau des mers menace
des millions de personnes. des solutions
pour s’adapter sont déjà mises en place
dans certains pays, mais le plus efficace
reste de réduire nos émissions de gaz
à effet de serre afin de ne pas aggraver
le réchauffement climatique et les
phénomènes qu’il engendre.
LES « RéFUGIéS » dU CHANGEMENT
CLIMATIQUE
Les territoires qui ne seront pas en mesure de
s’adapter à l’élévation de la mer verront leur
population migrer vers des régions à l’abri. En
tout, ce sont près de 250 millions de personnes19
qui, d’ici 2050, vont devoir changer de lieu d’habitation, poussés par le changement climatique.
Mais aujourd’hui, ces réfugiés climatiques ne
sont pas reconnus comme tels et font l’objet de
vives interrogations : où les accueillir ?
Une menAce poUr deS miLLionS
de perSonneS
450 millions de personnes vivent en zone côtière
à moins de 5 m d’altitude, principalement dans
des mégalopoles comme Bangkok, Londres ou
New York. En Chine, les côtes abritent 25% de la
population et 55% du PIB du pays. Une montée
rapide et durable du niveau de la mer aurait
pour conséquence la destruction des habitats et
infrastructures côtières et de graves inondations.
Petit à petit, cette eau participerait à l’érosion
des côtes et à la salinisation des sous-sols. Les
impacts sur l’agriculture et les activités économiques côtières comme le tourisme seraient alors
immenses.
© EPA/STR
S’adapter aux dérèglements annoncés
14 comprendre, S’Unir,Anticiper
19 - Source : ONU.
15
S’AdApter à LA montée de LA mer
Limiter Le récHAUffement poUr
endiGUer LA montée deS merS
Au delà d’une hausse de 1 à 2 m, les solutions
d’adaptation deviennent trop chères, même pour
les pays riches. Ainsi, la mesure la plus efficace
reste la réduction massive et immédiate des émissions de gaz à effet de serre qui sont à l’origine du
réchauffement planétaire. En effet, on ne pourra
stabiliser le niveau de la mer qu’en maintenant la
température de la planète.
Des mesures doivent être prises immédiatement
par les gouvernements régionaux, nationaux
et au niveau international car les changements
climatiques ne connaissent pas de frontière.
LES pAyS-BAS, AvEC oU SANS dIGUE
Sans digue, un quart du territoire hollandais se situerait
sous les eaux. Ce pays est l’un des plus menacé par la
montée des mers.
© Tim Aubry/Greenpeace
S’il est impossible de contenir l’élévation du niveau
des mers, on peut réduire la vulnérabilité des côtes
en les mettant à l’abri grâce à :
- l’aménagement du territoire (arrêt des constructions
dans les zones inondables, recul des habitations),
- l’édification ou le renforcement de digues aptes à
faire face à une élévation extrême (grandes marées,
tempêtes, etc.),
- la stabilisation des sols pour éviter leur affaissement
(renforcement des fondations).
Ces solutions s’accompagnent de coûts économiques
très importants qui iront croissants à mesure de
l’élévation des mers. Le plus efficace et le moins
onéreux reste d’anticiper en amont ces aléas dans
les documents d’urbanisme pour ne pas avoir à
employer de mesures correctives.
Fonte des glaces : ceux qui se frottent les mains
La fonte des glaces ne fait pas que des malheureux.
Les compagnies pétrolières se réjouissent de pouvoir
accéder à de nouvelles zones vierges qui semblent
receler de trésors de pétrole et de gaz. De même, le
secteur du transport maritime envisage la création
de nouvelles voies commerciales dans ces zones
polaires libérées des glaces. Une hausse du trafic et
des exploitations dans ces régions serait synonyme de
pollutions renforcées, et aggraverait les changements
climatiques… et l’élévation du niveau des mers.
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S S S S S S S S S S S S S S S S S S S SCHANGEMENTS
S S S S S S S SCLIMATIquES
S S S S S S S: SCOMPRENdRE
S S S S S S S ET
S SRéAGIR
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gaz
dits
serre
CHANGEMENTS
COMPRENdRE
S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S SS
SS
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S
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S S S S S S S: S
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SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
»SS
autour
de
(GES)
– Sforment
SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
SSS
SS
SS
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Sune
SS
S«
Sbarrière
SS
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S
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S
S
S
S
S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
SSSSSSSSS
S
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Sretenir
SS
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SS S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S
laSSsurface
du
globe,
permettant
de
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
SS
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S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
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une
partie
de
laSS
reçue
du
S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
SSSS
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S
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SS
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S
S
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COMPRENdRE
ET
RéAGIR
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SSSSSSSSSSSSSSSSCLIMATIquES
SSSSSSSSSSSSSS:SS
SSSSSSSSSSSSSSS
SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
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SS S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S
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notre
planète
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
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S
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S
S
S
S
S
S
S
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une
serre
jardinier
les
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S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
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S
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SS S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S
S
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S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
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S
S
S
S
S
S
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S
S
S
S
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l’intérieur
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S S S S S S SSSSSSS
SSSSSSSSsolaire
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SS
SS
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S S S S S Sau
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S S4 S
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minimum
par
nos
unSfrançais
rejetait
enSmoyenne
S S S S S S SSSSSSréfléchie
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SSSSl’espace,
SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
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notre
planète
une
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possible
gaz
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S S S S S S SSSSSSle
SSS
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reste
étant
par
moyenne
àSSS
sa
surface.
S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
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S
S
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S+15°C
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S S S S S S Sles
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S S S S S S SSSSSSl’atmosphère
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S
S
S
S
S
S
S
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Sans
ilSSSySSS
ferait
-18°C
etSSStoute
investissent
ter
le
réchauffement
mondial
à
2°C
maximum.
S S S S S S SSSSSSS2
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S
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S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S Scitoyens
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S S S S S S dans
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SSSSSSSSSSSSSSSS
humaine
sur
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serait
alors
impossible.
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SSSSSSS
SSSSSSSSSSSSSSSSde
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SSSSSSSSS
S
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SS
SS
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S
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efficaces
etSadoptent
chaque
habitant
reçu,
LE
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dE
de
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S
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S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
s’échauffe.
À l’inverse,
qui limitent les gaspillages
planète
émette moins de 2 tonnes de CO2 S Scomportements
aSSpour
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SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
SSSSSSSSSS
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S S an.
france,
l’objectif
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conditions
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du
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S S S S S S SSSSSSSS
SSS
SSSS
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SSS
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par
certains
S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
S
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modes
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S S S S S S SSSSSSprésents
SSSSSSSSnaturellement
SSSSSSSSSSSSdans
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S
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S
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les
produits
locaux
atmosphère
gaz
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S S S S S S SSSSSSnotre
SSSSSS
SSSSSSSSS:Sles
SSSS
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S
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SS
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Sdoux
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SS
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SS
SS
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S
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S
S
S
S
S
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S
S
S
S
S
S
S S S S SetS S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S Ssaison,
S S S Sainsi
S S Sque
SSS
SS
SSSSS
SSSSSS
ATMOSPHÈRE
de
serre.
Ce
phénomène
S S S S S S SSSSSSeffet
SSSSS
SSSSS
SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
S
S
SSS
SSS
SS
SS
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Sles
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Stransports
SS
SS
SS
SS
SS
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Scommun.
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S
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S
S
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S S Slimiter
S S S Sles
S Sémissions
S S S S S Sde
SS
en
moyenne
COS S S S S S
S S S S S S SSSSSSprovoque
SSSSSSSSl’échauffement
SSSSSSSSSSSSSde
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SS
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S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
chauffage
une
voiture
S S S S S S SSSSSSla
SSS
SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSRAYONNEMENT
SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
S
S
SSSSSatmosphère.
SS
SS
SS
Spar
SS
Spassager,
SS
SS
SS
SS
SS
SS
SS
SS
SS
SS
Sindividuelle
SS
S S S S Sémet
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S
S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S S Sdues
S S Saux
S Stransports
S S S S S S et
S Sau
SS
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basse
S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSS➜
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SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
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2010
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SSSSSSSSSSSS
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SSSSSSSS2000-2009
Sdes
SSSSS
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Camargue.
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eaux
impliquerait
S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS1990-1999
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auprès d’un agriculteur local
alors
déplacement
millions
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S S S S S S S Sengagez
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0,0
1950-1969
S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS1930-1949
SSSSSSSSSSS
SS
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La
modification
du
climat
aura
des
répercussions
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S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS1910-1929
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leSSSpublic,
S S S S S S SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
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SSSSSSSSSSSSSSdans
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d’une
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précipitations
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ou
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1966
et
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S
S
S
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du
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températures
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monde
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réchauffement
bien
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du
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+0,7°C
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terre.
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Maintien
d’une
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L’EffET dE SERRE
CC’EST
EST quOI ?
PouR aLLeR PLus Loin
ENTREPRISES, COLLECTIvITéS, ASSOCIATIONS, CITOYENS
quEL RôLE POuvONS-NOuS jOuER ?
quELLES SONT LES CONSéquENCES
ENCES
du RéCHAuffEMENT dE LA PLANÈTE ?
L’EffET dE SERRE NATuREL
dES IdéES POuR AGIR INdIvIduELLEMENT
dans les transports
Comprendre ?
uNE PERTuRbATION dES
équILIbRES CLIMATIquES
Le changement
climatique
En consommant
COMMENT
OMMENT
MESuRE-T-ON
ON
LE RéCHAuffEMENT
EMENT
PLANéTAIRE
TAIRE ?
à la maison
POuRquOI LA TERRE SE RéCHAuffE ?
L’EffET dE SERRE « AddITIONNEL »
2010
2005
1993
2003
2202
2009
2006
2007
2004
2001
2008
1997
1995
1999
1990
2000
1991
1988
1987
1983
1996
1994
1981
1989
1944
1980
1993
1992
1973
1941
1977
1986
1979
1953
1943
1940
1938
1984
1982
1969
1963
1958
1945
1962
1961
1942
1939
1937
1985
1957
(source : Organisation Météorologique Mondiale)
dES IdéES POuR AGIR COLLECTIvEMENT
Soutenez les associations de
protection de l’environnement
CERTAINES zONES SE RéCHAuffENT
PLuS vITE quE d’AuTRES
Proposez à votre entreprise
de nouvelles façons de faire
•
•
•
Montez des projets collectifs
avec vos concitoyens
Édition : juin 2012
Suivez les projets
de votre collectivité
Ref. ADEME : 7013
Ref. ADEME : 7013
Parlez-en aux enfants
Mieux comprendre
les phénomènes, les
anticiper et s’y adapter
Ref. ADEME : 7013
Comprendre
et anticiper
Ecart de la température (°C) par rapport
à la moyenne calculée pour 1961-1990
FORTES PLUIES
SÉCHERESSES
Imprimé par Caractère avec des encres végétales sur papier certifié Écolabel Nordique
dES RISquES POuR
LES SOCIéTéS HuMAINES
MAINES
uNE PERTuRbATION dES
équILIbRES éCOLOGIquES
Juin 2012
s
comprendre le
ts
n
e
changem
climatiques
CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Les enjeux
Kit d’affiches d’expositions
7386
exe_7046_ChangementsClimatiques_juin2012.indd 1
25/06/12 18:02
agir au
quotidien
À télécharger sur le site www.rac-f.org et www.ecocitoyens.ademe.fr
Le Réseau Action Climat-France (RAC-F) est une association spécialisée sur le thème des
changements climatiques.
Il regroupe 18 organisations nationales de protection de l’environnement, d’usagers des transports,
de promotion d’alternatives énergétiques et de solidarité internationale. Le RAC-France rassemble
également des associations locales et régionales et des adhérents individuels. Sa mission est d’informer
les citoyens des mécanismes, causes et impacts des changements climatiques et d’influer pour des
politiques plus ambitieuses afin de limiter ces perturbations.
Découvrez l’action du RAC-F et impliquez-vous avec nous sur le site : www.rac-f.org
Ce document a bénéficié des soutiens financiers de l’ADEME et de la Mairie de Paris, ainsi
que du soutien rédactionnel de l’ONERC. Les opinions et les avis qui y sont exprimés sont
uniquement ceux du RAC-F. Ils n’engagent ni la responsabilité ni la position de ces partenaires.
Mars 2013 - 7797 - ISBN 978-2-919083-03-9
Graphisme : www.solennmarrel.fr
Le Réseau action cLimat-FRance