Sciences de la Vie et de la Terre

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TS, SVT, 2007-2008
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SVT - DST n°4 - éléments de correction et barème
Exercice 1 (type IIA)
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On suppose l’existence d’un gène, possédant deux allèles :
- allèle l
dents longues
- allèle C
dents courtes
Analyse du 1er croisement :
Les parents sont de lignées pures, donc homozygotes :
(l/l) X (C/C)
Les descendants (F1) sont donc hétérozygotes :
(l/C)
Tous les individus de F1 ont le même phénotype dents courtes.
L’allèle C est donc dominant par rapport à l’allèle l.
Analyse du deuxième croisement :
Croisement réalisé :
(l/C) X (l/l)
Il s’agit donc ici d’un test-cross (individu hétérozygote X individu homozygote récessif)
On réalise l’échiquier de croisement :
femelle
(l)
Mâle
½
(l)
(l/l) [dents longues] ½
½
(C)
(l/C) [dents courtes] ½
On attend donc les deux phénotypes en proportions équivalentes.
Or on observe 6 souris à dents longues et 7 souris à dents courtes :
L’hypothèse est donc vérifiée, ce caractère semble bien gouverné par un unique gène.
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Exercice 2 (type IIA)
On suppose l’existence de deux gènes, un pour chaque système :
gène I pour le système ABO, avec trois allèles : IO, IA et IB
- gène Rh pour le Rhésus, avec deux allèles : Rh+ et RhAnalyse des grands-parents :
(1) Rhésus : ils sont homozygotes, donc (Rh-/Rh-) pour le grand-père et (Rh+/Rh+) pour la grand-mère
(2) Système ABO : ils sont hétérozygotes, donc (IB / ??) pour le grand-père et (IA / ??) pour la grand-mère.
Dans la mesure où leurs phénotypes respectifs sont [A] et [B], l’allèle manquant ne peut être IA et IB (sinon
ils auraient le même phénotype). Leurs génotypes sont donc : (IB / IO) et (IA / IO)
L’allèle IO est donc récessif par rapport aux allèles IA et IB.
On suppose que les gènes sont indépendants ; on a donc les génotypes suivants pour les grands-parents :
Grand-père : (IB / IO , Rh-/Rh-)
Grand-mère : (IA / IO , Rh+/Rh+)
Analyse de la 1ère fratrie :
Echiquier de croisement :
(IA,Rh+)
(IO,Rh+)
(IB,Rh-) (IB / IA , Rh-/Rh+) (IB / IO , Rh-/Rh+)
(IO,Rh-) (IA / IO , Rh-/Rh+) (IO / IO , Rh-/Rh+)
On attend donc quatre génotypes distincts, avec la même probabilité. On observe effectivement quatre phénotypes
distincts :
- Tous les enfants sont de Rhésus +, donc l’allèle Rh+ est dominant sur l’allèle Rh-.
- On observe un enfant de phénotype [AB], ce qui suggère que les allèles IB et IA sont co-dominants.
D’où les phénotypes :
(IA,Rh+)
(IO,Rh+)
(IB,Rh-) (IB / IA , Rh-/Rh+) [AB,+] (IB / IO , Rh-/Rh+) [B,+]
(IO,Rh-) (IA / IO , Rh-/Rh+) [A,+] (IO / IO , Rh-/Rh+) [O,+]
A l’issue de cette première analyse, nous connaissons donc les gènes impliqués, les allèles et les relations de
dominance – récessivité, mais pas encore la localisation de ces gènes.
Analyse de la 2ème fratrie :
Un homme O- est obligatoirement homozygote, double récessif : Il s’agit donc ici en fait d’un test-cross.
Si les deux gènes sont indépendants, on attend les quatre phénotypes suivants dans les mêmes proportions :
Crossing over ?
Homme
(IO,Rh-)
Femme
(IB,Rh-) ¼ (IB / IO , Rh-/Rh-) [B,-]
Non
(IB,Rh+) ¼ (IB / IO , Rh-/Rh+) [B,+]
Oui
(IA,Rh-) ¼ (IA / IO , Rh-/Rh-) [A,-]
Oui
(IA,Rh+) ¼ (IA / IO , Rh-/Rh+) [A,+]
Non
Malgré le faible nombre de descendants observés, on peut remarquer que les nombres d’enfants sont cohérents avec
l’hypothèse posée.
Dans le cas de gènes liés, on aurait attendu plus de phénotypes parentaux que de recombinés, ce qui n’est pas le cas
Les hypothèses posées sont donc validées.
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