Chapitre : TP Mme Guyot 2013 1 / 6
Chapitre 1 : génétique et diversité
TP 2 : méiose et brassage génétique
Objectifs méthodologiques
Comprendre l’intérêt d’un croisement-test.
Effectuer une analyse statistique simple d'un remaniement
intrachromosomique et d’un brasage interchromosomique
(en analysant des produits de méiose)
Traduire une observation par un schéma
Adopter une démarche explicative.
Objectifs notionnels
Comprendre l’étude statistique de la
transmission des allèles et l’obtention des
phénotypes.
Comprendre l’importance de l’obtention de la
F1 et de la F2 issues d’un test-cross
Les individus issus de la reproduction sexuée ressemblent à leurs parents, à leurs frères et sœurs mais sont
génétiquement uniques (à l’exception des « vrais » jumeaux). Ainsi, si la reproduction sexuée assure la stabilité
de l’espèce en maintenant le caryotype, elle est aussi source de variabilité génétique des individus au sein de
l’espèce.
On cherche a comprendre l’origine de la variabilité des phénotypes et donc des génotypes des individus
issus de la méiose
Matériel d’observation :
loupe binoculaire et photographies numérisées
matériel informatique :
ordinateur et mesurim (avec fiche technique)
Matériel biologique : Plaques de drosophiles :
- Plaque de drosophiles parentales
- Plaque de drosophile F1 issues des parents
- Plaque de drosophiles F2 issues du test-cross
Chez la drosophile, le gène ebony porté par la paire de chromosomes
n°3 régit la couleur du corps. On connaît deux allèles de ce gène :
l’allèle « eb+ » qui détermine la couleur gris-jaune du corps et l’allèle
« eb » qui détermine la couleur noire.
Le gène vestigial porté par la paire de chromosomes n°2 intervient
dans le développement de l’aile. On connaît deux allèles de ce gène :
l’allèle «vg+» qui détermine le développement d’ailes de longueur
normale et l’allèle «vg» qui détermine le développement d’ailes
vestigiales.
Document 1Carte génétique simplifiée de la drosophile et les conventions d’écriture d’allèles de deux gènes
Un croisement-test ou test-cross consiste à croiser des individus de la F1 avec des individus doubles récessifs ;
les allèles des gamètes des individus doubles récessifs ne font pas écran aux allèles des gamètes des individus
de la F1.
Par conséquent la génération que produit un croisement test (F2) traduit fidèlement dans les proportions
de ses phénotypes, les proportions des génotypes des gamètes produits par les individus de la F1.
Document 2 : Nature et intérêt d’un croisement test
Etape 1 : 10 min maximum
Concevoir une stratégie pour résoudre un problème scientifique
Vous proposerez, par une ou plusieurs observations une démarche qui permette(nt) de déterminer la
transmission des allèles sur deux générations.