Mai 2017 Vocation du document Le présent document a été produit par HSBC Global Asset Management afin de partager sa vision de long terme. Cette vision ne peut à elle seule permettre d’établir une allocation d’actifs. En effet, composer un portefeuille sur la base de ce document ne saurait aboutir à une solution optimisée ni même diversifiée au regard du couple rendement/risque. Par ailleurs, avant toute recommandation, il est important de prendre en compte les spécificités de chaque investisseur et notamment : la nature de ses projets, l’horizon de ses placements, son appétence au risque, ainsi que la diversification de ses avoirs. Ainsi, la présente communication ne peut constituer un conseil en investissement ou une recommandation en vue d’acheter ou de vendre des actifs. Elle ne saurait davantage être considérée comme une recherche en investissements. La Fed en passe de réduire son bilan Principales conclusions La Fed pense commencer à réduire son bilan au second semestre 2017 Les actions mondiales ont enregistré leur 6e mois consécutif L’économie mondiale continue à évoluer dans un contexte marqué par une reprise cyclique synchronisée, alors que l’inflation sousjacente reste atone dans la plupart des pays développés. Les politiques monétaires devraient donc rester expansionnistes à l’échelle mondiale et soutenir les perspectives de croissance. Les gains solides des actions mondiales depuis le début de l’année témoignent de ce contexte global. Compte tenu des primes de risque actuellement offertes et des valorisations globalement en ligne avec les moyennes historiques, nous restons neutres à l’égard des actions mondiales. A noter par ailleurs que les valorisations de marché ne seraient pas en mesure d’absorber les chocs négatifs que pourraient entraîner les incertitudes politiques ou une détérioration du cycle économique. Aux États-Unis, la mise en œuvre potentielle de mesures massives de relance budgétaire pose question. Un durcissement trop prématuré de la politique monétaire est également un risque, notamment depuis que la Réserve fédérale a fait savoir qu’elle commencerait à normaliser son bilan en 2017. de hausse en avril, avec une progression marquée après la victoire d’Emman ,uel Macron au 1er tour de l’élection présidentielle française D ans son dernier compte rendu, le Comité de politique monétaire (FOMC) américain a déclaré que la réduction de la taille du bilan de la Réserve fédérale « serait probablement une option appropriée d’ici la fin de l’année » L ors de sa réunion d’avril, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a observé que la reprise économique était « de plus en plus solide » et que les risques pesant sur les perspectives économiques « avaient fortement diminué » L es statistiques chinoises en mars sont restées robustes. La croissance du PIB au 1er trimestre est ressortie à 6,9 % en glissement annuel, grâce à l’augmentation des exportations et à une activité soutenue dans le secteur immobilier L es actifs des marchés émergents ont encore bénéficié de la Les valorisations des emprunts d’État allemands, britanniques et japonais restent très élevées et nous maintenons notre souspondération. Toutefois, dans une logique de diversification, les bons du Trésor américain, compte tenu de leurs prix, constituent encore une assurance contre une dégradation potentielle de la croissance mondiale. Sur les marchés émergents, nous continuons à surpondérer les emprunts d’État en devise locale car la plupart des pays offrent des potentiels de performance élevés. dissipation des craintes concernant les politiques de D. Trump, et des statistiques globalement favorables de l’économie mondiale N ous restons neutres à l’égard des actions et des obligations d’entreprises mondiales et continuons à sous-pondérer les emprunts d’État des pays développés. Nous continuons également à surpondérer les emprunts d’État en devises locales des marchés émergents 2 Notre positionnement à long terme (> 12 mois) par classes d’actifs Classe d’actifs Analyse Actions Monde Facteurs positifs : La dynamique de croissance de l’économie mondiale reste solide et les marchés actions mondiaux devraient enregistrer des performances positives sur le long terme. À moyen et long terme, le maintien de politiques monétaires extrêmement accommodantes et la détermination accrue des pouvoirs publics en matière d’assouplissement budgétaire devraient compenser le ralentissement de la croissance chinoise, le durcissement de la politique monétaire américaine et les incertitudes politiques dans de nombreuses régions. Risques : La contraction récente des primes de risque implicites des actions limite la capacité du marché à absorber de mauvaises nouvelles. Les inquiétudes entourant la croissance chinoise, les incertitudes liées à la politique économique américaine et un resserrement monétaire plus rapide que prévu de la Fed pourraient déclencher des épisodes de volatilité, tout comme la montée des risques politiques. Nous pourrions également revoir à la baisse notre opinion en cas de dégradation manifeste et durable des perspectives économiques mondiales. États-Unis Risques : Les valorisations relativement tendues se traduisent par une prime de risque implicite inférieure à celle constatée sur les autres marchés développés. Les politiques qui seront mises en œuvre par l’administration Trump restent hautement incertaines. Facteurs positifs : Les promesses de réforme de l’imposition des sociétés, d’assouplissement de la règlementation et de relance budgétaire sous Donald Trump offrent un potentiel haussier pour les bénéfices. Royaume-Uni Risques : La rémunération potentielle du risque action au Royaume-Uni est selon nous relativement faible. L’économie britannique pourrait ralentir en raison des pressions inflationnistes. Facteurs positifs : L’économie britannique pourrait encore faire preuve de résistance et le recul potentiel de la livre sterling pourrait se révéler favorable compte tenu de la dépendance relative du pays aux bénéfices enregistrés à l’étranger. Zone euro Facteurs positifs : Nous privilégions les actions de la zone euro en raison de leurs primes de risque implicite plus élevées et du potentiel de remontée des bénéfices. Le cycle de reprise économique est en effet moins avancé que dans d’autres régions. En outre, le contexte monétaire reste favorable car le niveau ultra-faible des taux devrait persister jusqu’à la fin de la décennie. Risques : Selon les derniers sondages, le mouvement eurosceptique « 5 étoiles » devrait enregistrer de bons résultats lors des prochaines élections en Italie. De plus, l’issue des négociations relatives au Brexit est très incertaine. Selon nous, la dégradation des relations commerciales liées au Brexit et/ ou le ralentissement de la croissance du PIB britannique pourraient freiner les exportations de la zone euro. La politique monétaire de la BCE pourrait se révéler moins accommodante que prévu. Japon Facteurs positifs : Les valorisations relatives et les primes de risque sont attractives et les bénéfices des entreprises devraient être soutenus par la politique monétaire extrêmement accommodante de la Banque du Japon et les dernières mesures de relance budgétaire du gouvernement. Grâce à des réserves massives de trésorerie, les entreprises japonaises ont toute latitude pour augmenter leurs dividendes ou racheter des actions. La dynamique des bénéfices semble également accélérer. Risques : Les fondamentaux de l’économie intérieure sont relativement atones en raison de l’absence d’accélération de la consommation personnelle, malgré les tensions croissantes sur le marché du travail. Marchés émergents Facteurs positifs : Les actions des marchés émergents restent attractives pour les investisseurs dont la devise de référence est celle d’un pays développé (USD, GBP ou EUR) car nous prévoyons une appréciation à long terme de ces devises. Nous restons sélectifs et continuons à privilégier les pays dont les fondamentaux macroéconomiques sous-jacents sont solides et où la dynamique des cours est positive. Risques : Les valorisations des actions des marchés émergents ne sont plus anormalement faibles. Les marchés pourraient manifester une certaine volatilité à court terme. Des incertitudes subsistent en effet quant à la trajectoire de durcissement de la politique de la Fed, à la probabilité de mesures commerciales plus protectionnistes, au rythme de la transition de l’économie chinoise et à la solidité de l’économie mondiale en général. Les incertitudes géopolitiques constituent également des risques sérieux. 3 ACTIONS Asie (hors Japon) Facteurs positifs : L’accélération de la croissance nominale est favorable aux prévisions de bénéfices, dans un contexte marqué par une embellie des perspectives de la croissance mondiale/ des échanges commerciaux, une activité économique résistante en Chine et une évolution progressive des politiques des grandes banques centrales. Risques : L’élection de D. Trump en tant que président a créé un risque de politiques protectionnistes. Autre risque majeur, le durcissement du cycle de remontée des taux de la Fed et la hausse des rendements américains/mondiaux pourraient exercer des pressions sur les marchés des changes asiatiques et provoquer des sorties de capitaux. Les autres risques pourraient venir d’événements politiques (régionaux ou mondiaux), de la volatilité des prix des matières premières et de nouvelles craintes concernant la croissance et les risques financiers en Chine. ECE* et Amérique latine ECE : Pays d’Europe Centrale et de l’Est Facteurs positifs : Nous prévoyons le maintien de différentiels de croissance positifs par rapport aux marchés développés. La nature relativement fermée de l’économie brésilienne protège le pays face à un éventuel renforcement du protectionnisme des politiques commerciales dans le monde. D’autres pays, comme la Pologne, présentent un faible endettement en dollar, alors que la Russie offre une prime de risque attractive. Risques : Les tensions géopolitiques sont exacerbées et imprévisibles, et les fondamentaux politiques et macroéconomiques domestiques restent très en deçà des attentes dans de nombreux pays, notamment au Brésil. Emprunts d’État Marchés développés Risques : Le potentiel de performance paraît toujours relativement faible par rapport à celui des autres classes d’actifs. Dans un environnement peu propice aux obligations (accélération de l’activité économique, anticipation de politiques budgétaires plus conciliantes), les rendements obligataires mondiaux pourraient encore augmenter. Facteurs positifs : Les emprunts d’État offrent toujours des avantages en termes de diversification des portefeuilles et réduisent la volatilité. Les forces motrices d’une « stagnation séculaire » sont aussi relativement puissantes (vieillissement de la population, faiblesse de la productivité et des investissements) et la réserve mondiale d’actifs jugés les plus sûrs est limitée. Ce qui laisse à penser que la normalisation des rendements obligataires pourrait prendre plusieurs années. États-Unis Risques : Le marché du travail américain est dans une situation de (quasi) plein emploi et les pressions inflationnistes sous-jacentes vont donc probablement augmenter, tout particulièrement dans la perspective de la relance budgétaire. De plus, les perspectives de performance sont toujours faibles par rapport aux autres classes d’actifs. Facteurs positifs : Dans une logique d’assurance et de diversification, nous estimons que détenir des bons du Trésor américain permet de se protéger d’une détérioration de la croissance mondiale si des pressions déflationnistes réapparaissent. Les investisseurs semblent anticiper des mesures massives de relance aux États-Unis. Royaume-Uni Risques : Les perspectives de performance des Gilts (obligations d’Etat britanniques) demeurent très modestes. Malgré le ralentissement potentiel de l’économie britannique, tout facteur de soutien pourrait être compensé par des pressions inflationnistes. Facteurs positifs : Au vu des risques entourant la croissance, le Royaume-Uni va probablement maintenir une politique monétaire très accommodante pendant un certain temps. Zone euro Risques : Les obligations du cœur de l’Europe nous paraissent également surévaluées. L’un des principaux risques serait une nouvelle réduction des achats de titres de la BCE dans le cadre de son programme APP après décembre 2017. Facteurs positifs : Ce programme pourrait constituer un soutien à court terme. Parallèlement, les tensions inflationnistes sous-jacentes et les anticipations d’inflation à long terme dans la région restent extrêmement modestes, ce qui devrait permettre de maintenir une politique monétaire ultraaccommodante pendant encore un certain temps. Japon Risques : Les obligations d’État japonaises sont surévaluées tandis que la Banque du Japon pourrait revenir sur son objectif de maintenir les rendements à 10 ans proches de zéro. Facteurs positifs : Le dispositif de « contrôle de la courbe des taux » devrait atténuer la volatilité et réduire le risque de hausse des rendements à court terme. Dans le même temps, le Gouverneur de la Banque centrale, Haruhiko Kuroda, a fait savoir que les réductions de taux pourraient être amenées à jouer un rôle central dans les prochaines décisions de l’institut d’émission. * ECE : Pays d’Europe Centrale et de l’Est 4 Marchés émergents Facteurs positifs : Selon nous, le rendement offert par les emprunts d›État des marchés émergents les rend attractifs par rapport aux emprunts d›État des marchés développés. De plus, nous pensons que les devises des marchés émergents vont continuer de s’apprécier durablement, ce qui conforte notre décision de ne pas couvrir cette position. Risques : Les écarts de rendement dans l’univers de la dette émergente risquent de se creuser en cas de durcissement de la politique monétaire américaine. Emprunts d’entreprise Marchés internationaux des obligations Investment Grade (IG) Facteurs positifs : L’environnement macroéconomique reste favorable au crédit. La dynamique macroéconomique accélère et la probabilité d’une récession est proche de zéro ; les perspectives de défaut semblent donc favorables. Titres Investment Grade en USD acteurs positifs : Le crédit Investment Grade semble plus intéressant aux États-Unis qu’en Europe. En assurant une sélection judicieuse, le crédit américain pourrait surperformer. Risques : Les valorisations n’étant pas spécialement « bon marché », nous conservons une position neutre, en raison notamment du risque de durcissement plus rapide que prévu de la politique monétaire américaine. Risques : A court terme, la baisse des valorisations relatives des obligations libellées en USD est compensée par le risque d’un durcissement plus marqué de la politique de la Fed. La maturation du cycle des crédits est plus avancée aux États-Unis qu’en Europe, où le cycle ne fait que s’amorcer. Titres Investment Grade en EUR et GBP Facteurs positifs : Le programme d’achat d’obligations de la BCE reste un élément de soutien. Par ailleurs, dans la zone euro, les statistiques les plus récentes suggèrent une amélioration progressive des conditions de crédit, alors que les taux de défaut restent à des niveaux faibles. Les valorisations conservent des niveaux neutres. Risques : Le crédit britannique pourrait souffrir car le programme d’achat d’obligations d’entreprise de la Banque d’Angleterre touche à sa fin, et d’importants risques baissiers pèsent sur les perspectives économiques du pays. Marchés internationaux des obligations à haut rendement Facteurs positifs : Les fondamentaux des entreprises s’améliorent dans le sillage du rebond du cycle de l’activité mondiale. Les défauts restent relativement peu élevés et se confineront probablement aux secteurs liés aux matières premières. Risques : Une nouvelle compression des spreads de crédit pourrait réduire la marge de sécurité. Autres Or Facteurs positifs : Selon nous, les hausses des taux de la Fed seront très progressives, limitant ainsi le coût d’opportunité lié à la détention d’actifs non générateurs de rendements. La montée des pressions inflationnistes pourrait accroître la demande en couvertures, alors que le niveau élevé des risques politiques/incertitudes pourrait soutenir le métal jaune. Risques : Un relèvement plus rapide que prévu des taux de la Fed pourrait entraîner une nouvelle hausse du dollar américain. Autres matières premières Facteurs positifs : Dans un contexte de hausse toujours robuste de la demande de pétrole, il se peut que le marché poursuive son rééquilibrage, en particulier au regard de l’accord de réduction de la production conclu par l’OPEP en novembre. Risques : La situation d’offre excédentaire pourrait perdurer sur les marchés pétroliers, en particulier si la production américaine se maintient et que l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ne prolonge pas ses mesures de réduction de la production. L’évolution des cours des métaux industriels reste tributaire du rythme de rééquilibrage de l’économie chinoise et de la croissance mondiale. Placements immobiliers Facteurs positifs : Compte tenu de nos hypothèses de croissance des dividendes et des rendements actuels, qui offrent une prime d’environ 1,3 % au-dessus du rendement du dividende des actions en général, nous pensons que les actions immobilières cotées seront en mesure de générer des performances raisonnablement attractives sur le long terme par rapport aux emprunts d’État des marchés développés. Sur le long terme, les loyers présentent une corrélation positive à la croissance économique et constituent une protection partielle contre l’inflation. Risques : Au cours des six derniers mois, la performance des valeurs immobilières est restée en retrait des actions au sens général, sous l’effet notamment de la hausse attendue des taux d’intérêt aux États-Unis. Selon nous, le marché, dans sa quête d’actions au « profil obligataire », s’est trop concentré sur les actions des sociétés immobilières. Toutefois, la hausse des taux pourrait pénaliser ces sociétés dans un avenir proche. La décision du R.-U. de quitter l’Union européenne a nui aux perspectives d’augmentation des loyers, notamment sur le marché du centre de Londres, et accru les incertitudes quant à la demande locative future. 5 La Fed en passe de réduire son bilan Les actions mondiales se sont encore inscrites en hausse en avril, les prix du pétrole ont baissé en raison des craintes concernant la production américaine et les bons du Trésor américain ont progressé à un rythme toutefois moins soutenu que depuis le début de l’année. La statistique probablement la plus marquante a été le nombre d’emplois créés en mars (hors secteur agricole), qui n’avait pas été aussi décevant depuis mai 2016, à +98 000 contre 180 000 prévus. Cette contre-performance a toutefois été compensée par la baisse du taux de chômage, qui a atteint son plus bas au cours du cycle, passant de 4,7 % à 4,5 %. Les indices de confiance des ménages en avril ont continué à évoluer sur leurs niveaux élevés post-crise (ou proches), mais les ventes de détail ne reflètent pas encore cette tendance. Témoignant de la confiance de la Fed dans la vigueur de l’économie, le FOMC a précisé dans le compte rendu de sa réunion de mars que des discussions approfondies avaient lieu sur une éventuelle réduction de la taille du bilan de la banque centrale américaine, et qu’une modification de la politique monétaire « serait probablement appropriée au second semestre de l’année ». Les actions mondiales ont enregistré leur 6e mois consécutif de hausse en avril, avec une progression marquée après la victoire d’Emmanuel Macron au 1er tour de l’élection présidentielle française. L’indice MSCI AC World a clôturé le mois en hausse de 1,1 %. Aux États-Unis, l’indice S&P 500 a gagné 0,9 %, grâce également aux résultats favorables des entreprises au 1er trimestre, qui ont permis aux valeurs technologiques de surperformer. La progression de l’indice MSCI EM a été plus notable (+2,2 %), malgré le recul de l’indice composite de Shanghai (-2,1 %), pénalisé par l’éventualité d’un durcissement des conditions de crédit en Chine. Les prix du pétrole se sont repliés en raison des craintes d’augmentation de la production américaine et des stocks d’essence, lesquelles ont contrebalancé la perspective d’une diminution prolongée de la production de l’OPEP jusqu’au 2nd semestre 2017. Les bons du Trésor américain à 10 ans se sont inscrits en hausse (leur rendement a baissé) en raison du niveau élevé des tensions géopolitiques, alors que les investisseurs ont encore cherché à évaluer la probabilité d’un plan de relance budgétaire aux États-Unis. Les emprunts d’État de la zone euro ont également progressé, en particulier en France après l’issue du 1er tour de l’élection présidentielle (toutes les données ci-dessus sont valables au 28 avril en devise locale, performances des cours boursiers, variations mensuelles). La BCE admet que les conditions économiques sont robustes en zone euro, malgré la perspective lointaine d’un durcissement de sa politique En zone euro, les statistiques d’activité présagent toujours d’une accélération de la croissance par rapport au PIB du 4e trimestre 2016 (0,4 % en variation trimestrielle), sous l’effet des tensions sur le marché du travail et d’une demande globale positive qui soutient le secteur des exportations. La vigueur de l’économie de la région a été reconnue lors de la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), au cours de laquelle son président Mario Draghi a déclaré que la reprise était « de plus en plus solide » et que les risques pesant sur les perspectives économiques « avaient fortement diminué », même s’ils restaient « orientés à la baisse ». Toutefois, Mario Draghi a également indiqué que l’inflation sous-jacente n’évoluait pas dans une « tendance haussière convaincante », mettant ainsi en avant le besoin persistant d’une politique monétaire extrêmement accommodante. Enfin, il a précisé qu’il était toujours inutile d’évoquer pour l’instant une éventuelle sortie du programme d’achat d’actifs de la banque centrale. Les chiffres décevants de l’emploi américain (hors agriculture) en mars ont été compensés par une baisse du taux de chômage. La Fed entend normaliser son bilan Les statistiques publiées aux États-Unis en avril laissent encore présager une poursuite de la dynamique de croissance, 6 La croissance du PIB chinois a accéléré au 1 trimestre grâce à la dynamique des exportations. Face à une inflation toujours faible, la banque centrale du Japon a maintenu le statu quo. Au cours du mois, les statistiques économiques brésiliennes ont été globalement supérieures aux attentes, grâce notamment à l’embellie des données des ventes de détail et de l’indice PMI composite. Dans un contexte marqué par le recul des pressions inflationnistes, la banque centrale du Brésil a abaissé le taux Selic de 100 pb, à 11,25 %. Cette baisse des taux devrait permettre à l’économie de croître en 2017 pour la première fois depuis 2014. Selon les dernières statistiques économiques mexicaines, la consommation fait preuve de résistance, grâce probablement aux envois de fonds depuis les États-Unis et à des créations d’emplois solides. Sur une note moins positive, malgré la hausse de 350 pb des taux depuis décembre 2015, les pressions inflationnistes demeurent. La banque centrale indienne (RBI) a surpris les marchés lors de sa réunion d’avril en annonçant une hausse de 25 pb du taux des prises en pension (reverse repo), à 6,0 %, ce qui a réduit la bande de fluctuations de son taux directeur. La banque centrale a confirmé la neutralité de sa politique monétaire et son engagement à rapprocher l’IPC officiel de 4,0 % de manière durable. er En mars, les statistiques de l’économie chinoise sont restées vigoureuses. Le PIB a crû de 6,9 % en glissement annuel au premier trimestre, contre 6,7 % sur l’exercice 2016. Le secteur industriel a profité de l’augmentation des exportations et d’une activité solide dans le secteur immobilier. Toutefois, l’économie chinoise a toujours besoin d’une croissance soutenue du crédit pour maintenir son niveau actuel d’expansion. Par conséquent, la banque populaire de Chine (PBoC) a autorisé une hausse des taux interbancaires afin de tenter de limiter la croissance de l’endettement et de compenser les pressions baissières sur le yuan que pourrait induire le durcissement de la politique de la Fed. La dynamique de croissance du Japon reste positive grâce à la croissance soutenue des exportations dans le sillage de la progression de l’économie mondiale, et aux politiques budgétaire et monétaire accommodantes. Malgré cette embellie des statistiques économiques, les pressions inflationnistes restent extrêmement faibles sous l’effet d’une croissance atone des salaires. Par conséquent, lors de sa réunion d’avril, la Banque du Japon (BoJ) n’a pas modifié sa politique d’assouplissement quantitatif. Elle a aussi confirmé qu’elle continuerait à accroître sa base monétaire jusqu’à ce que l’inflation sous-jacente dépasse 2 % et reste durablement supérieure à cet objectif. Les valorisations actuelles des actions mondiales sont assez proches des moyennes historiques à très long terme Les actions mondiales enregistrent des performances solides depuis le début de l’année 2017, et la prime de risque actions a diminué. Pour l’instant, les actions ne sont pas sensiblement surévaluées et nous maintenons notre positionnement neutre, avec une préférence relative envers le Japon, l’Europe et certains pays émergents. Sur le segment du crédit, les spreads se sont sensiblement contractés ces 12 derniers mois, ce qui laisse une marge de sécurité très faible. La conjoncture macroéconomique globale reste néanmoins propice et les perspectives du taux de défaut nous semblent favorables. Nous conservons donc un positionnement globalement neutre, avec toutefois un biais négatif à l’égard des obligations à haut rendement. Nous continuons à sous-pondérer les emprunts d’État des pays développés. D’un point de vue thématique, nous pensons qu’à l’échelle mondiale les rendements obligataires vont augmenter en raison d’une activité économique dynamique et d’un possible assouplissement des politiques budgétaires. Nous pensons toutefois que les bons du Trésor américain peuvent encore rebondir en cas de mauvaises nouvelles sur le front de la croissance ou de la déflation. Selon nous, la dette émergente en devise locale présente toujours des arguments convaincants, en particulier la sous-évaluation de devises de la plupart des pays, lesquelles devraient s’apprécier à moyen terme si l’on en juge par le potentiel de croissance. Nous surpondérons la dette émergente en devise locale. Les actifs des marchés émergents bénéficient toujours de la dissipation des craintes entourant les politiques de D. Trump Sur le segment des actions des pays émergents, les investisseurs continuent à faire fi des craintes de « radicalisation » des politiques de D. Trump, et saluent les bonnes nouvelles économiques à l’échelle mondiale. Même si globalement les valorisations des actions des marchés émergents ne sont plus anormalement faibles, les primes de risque restent attractives sur certains marchés comme la Corée, la Russie, la Pologne et la Turquie. De nombreux pays émergents bénéficient également de devises sous-évaluées en passe de s’apprécier sur le moyen terme. La dette des marchés émergents en devise locale n’a pas rebondi autant que les actions depuis le début d’année, et son potentiel de performance reste donc très intéressant par rapport aux autres classes d’actifs (dans une moindre mesure pour la Malaisie, la Thaïlande et la Hongrie). 8 7 Informations importantes Cette présentation est destinée à des investisseurs non professionnels au sens de la directive européenne MIF. Elle est produite et diffusée par HSBC Global Asset Management (France). L’ensemble des informations contenu dans ce document peut être amené à changer sans avertissement préalable. Toute reproduction ou utilisation (même partielle), sans autorisation, de ce document engagera la responsabilité de l’utilisateur et sera susceptible d’entraîner des poursuites. Ce document ne revêt aucun caractère contractuel et ne constitue en aucun cas ni une sollicitation d’achat ou de vente, ni une recommandation d’achat ou de vente de valeurs mobilières dans toute juridiction dans laquelle une telle offre n’est pas autorisée par la loi. Les commentaires et analyses reflètent l’opinion de HSBC Global Asset Management sur les marchés et leur évolution, en fonction des informations connues à ce jour. Ils ne sauraient constituer un engagement de HSBC Global Asset Management (France). En conséquence, HSBC Global Asset Management (France) ne saurait être tenue responsable d’une décision d’investissement ou de désinvestissement prise sur la base de ces commentaires et/ou analyses. Toutes les données sont issues de HSBC Global Asset Management sauf avis contraire. Les informations fournies par des tiers proviennent de sources que nous pensons fiables mais nous ne pouvons en garantir l’exactitude. HSBC Global Asset Management (France) - 421 345 489 RCS Nanterre. Société de Gestion de Portefeuille agréée par l’Autorité des Marchés Financiers (n° GP99026) - Adresse postale : 75419 Paris cedex 08 - Adresse d’accueil : ”Coeur Défense” - 110 esplanade du Général de Gaulle - la Défense 4 - 92800 Puteaux (France) - www.assetmanagement.hsbc.com/fr Document non contractuel - mis à jour fin avril 2017 Ce document est diffusé par HSBC France - Société Anonyme au capital de 337 189 135 euros – SIREN 775 670 284 RCS Paris ORIAS 07 005 894 - Siège social : 103, avenue des Champs-Elysées - 75008 Paris - Banque et société de courtage en assurance immatriculée auprès de l’ORIAS (Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance www.orias.fr) sous le n° 07 005 894. 8