Mai 2017 - HSBC Global Asset Management France

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Mai 2017
Vocation du document
Le présent document a été produit par HSBC Global Asset Management afin de partager sa vision de long terme.
Cette vision ne peut à elle seule permettre d’établir une allocation d’actifs. En effet, composer un portefeuille
sur la base de ce document ne saurait aboutir à une solution optimisée ni même diversifiée au regard du
couple rendement/risque. Par ailleurs, avant toute recommandation, il est important de prendre en compte les
spécificités de chaque investisseur et notamment : la nature de ses projets, l’horizon de ses placements, son
appétence au risque, ainsi que la diversification de ses avoirs. Ainsi, la présente communication ne peut constituer
un conseil en investissement ou une recommandation en vue d’acheter ou de vendre des actifs. Elle ne saurait
davantage être considérée comme une recherche en investissements.
La Fed en passe de réduire son bilan
Principales conclusions
La Fed pense commencer à réduire son bilan
au second semestre 2017
 Les actions mondiales ont enregistré leur 6e mois consécutif
L’économie mondiale continue à évoluer dans un contexte marqué
par une reprise cyclique synchronisée, alors que l’inflation sousjacente reste atone dans la plupart des pays développés. Les
politiques monétaires devraient donc rester expansionnistes à
l’échelle mondiale et soutenir les perspectives de croissance. Les
gains solides des actions mondiales depuis le début de l’année
témoignent de ce contexte global. Compte tenu des primes de
risque actuellement offertes et des valorisations globalement
en ligne avec les moyennes historiques, nous restons neutres
à l’égard des actions mondiales. A noter par ailleurs que les
valorisations de marché ne seraient pas en mesure d’absorber les
chocs négatifs que pourraient entraîner les incertitudes politiques
ou une détérioration du cycle économique. Aux États-Unis, la mise
en œuvre potentielle de mesures massives de relance budgétaire
pose question. Un durcissement trop prématuré de la politique
monétaire est également un risque, notamment depuis que la
Réserve fédérale a fait savoir qu’elle commencerait à normaliser
son bilan en 2017.
de hausse en avril, avec une progression marquée après
la victoire d’Emman ,uel Macron au 1er tour de l’élection
présidentielle française
 D
ans son dernier compte rendu, le Comité de politique
monétaire (FOMC) américain a déclaré que la réduction de la
taille du bilan de la Réserve fédérale « serait probablement
une option appropriée d’ici la fin de l’année »
 L
ors de sa réunion d’avril, le président de la Banque centrale
européenne (BCE) Mario Draghi a observé que la reprise
économique était « de plus en plus solide » et que les risques
pesant sur les perspectives économiques « avaient fortement
diminué »
 L
es statistiques chinoises en mars sont restées robustes. La
croissance du PIB au 1er trimestre est ressortie à 6,9 % en
glissement annuel, grâce à l’augmentation des exportations et
à une activité soutenue dans le secteur immobilier
 L
es actifs des marchés émergents ont encore bénéficié de la
Les valorisations des emprunts d’État allemands, britanniques
et japonais restent très élevées et nous maintenons notre souspondération. Toutefois, dans une logique de diversification, les
bons du Trésor américain, compte tenu de leurs prix, constituent
encore une assurance contre une dégradation potentielle de la
croissance mondiale. Sur les marchés émergents, nous continuons
à surpondérer les emprunts d’État en devise locale car la plupart
des pays offrent des potentiels de performance élevés.
dissipation des craintes concernant les politiques de D. Trump,
et des statistiques globalement favorables de l’économie
mondiale
 N
ous restons neutres à l’égard des actions et des obligations
d’entreprises mondiales et continuons à sous-pondérer les
emprunts d’État des pays développés. Nous continuons
également à surpondérer les emprunts d’État en devises
locales des marchés émergents
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Notre positionnement à long terme
(> 12 mois) par classes d’actifs
Classe d’actifs
Analyse
Actions
Monde
Facteurs positifs : La dynamique de croissance de l’économie mondiale reste solide et les marchés
actions mondiaux devraient enregistrer des performances positives sur le long terme. À moyen et long
terme, le maintien de politiques monétaires extrêmement accommodantes et la détermination accrue
des pouvoirs publics en matière d’assouplissement budgétaire devraient compenser le ralentissement
de la croissance chinoise, le durcissement de la politique monétaire américaine et les incertitudes
politiques dans de nombreuses régions.
Risques : La contraction récente des primes de risque implicites des actions limite la capacité du
marché à absorber de mauvaises nouvelles. Les inquiétudes entourant la croissance chinoise, les
incertitudes liées à la politique économique américaine et un resserrement monétaire plus rapide que
prévu de la Fed pourraient déclencher des épisodes de volatilité, tout comme la montée des risques
politiques. Nous pourrions également revoir à la baisse notre opinion en cas de dégradation manifeste
et durable des perspectives économiques mondiales.
États-Unis
Risques : Les valorisations relativement tendues se traduisent par une prime de risque implicite
inférieure à celle constatée sur les autres marchés développés. Les politiques qui seront mises en
œuvre par l’administration Trump restent hautement incertaines.
Facteurs positifs : Les promesses de réforme de l’imposition des sociétés, d’assouplissement de
la règlementation et de relance budgétaire sous Donald Trump offrent un potentiel haussier pour les
bénéfices.
Royaume-Uni
Risques : La rémunération potentielle du risque action au Royaume-Uni est selon nous relativement
faible. L’économie britannique pourrait ralentir en raison des pressions inflationnistes.
Facteurs positifs : L’économie britannique pourrait encore faire preuve de résistance et le recul
potentiel de la livre sterling pourrait se révéler favorable compte tenu de la dépendance relative du
pays aux bénéfices enregistrés à l’étranger.
Zone euro
Facteurs positifs : Nous privilégions les actions de la zone euro en raison de leurs primes de risque
implicite plus élevées et du potentiel de remontée des bénéfices. Le cycle de reprise économique est
en effet moins avancé que dans d’autres régions. En outre, le contexte monétaire reste favorable car
le niveau ultra-faible des taux devrait persister jusqu’à la fin de la décennie.
Risques : Selon les derniers sondages, le mouvement eurosceptique « 5 étoiles » devrait enregistrer
de bons résultats lors des prochaines élections en Italie. De plus, l’issue des négociations relatives
au Brexit est très incertaine. Selon nous, la dégradation des relations commerciales liées au Brexit et/
ou le ralentissement de la croissance du PIB britannique pourraient freiner les exportations de la zone
euro. La politique monétaire de la BCE pourrait se révéler moins accommodante que prévu.
Japon
Facteurs positifs : Les valorisations relatives et les primes de risque sont attractives et les bénéfices
des entreprises devraient être soutenus par la politique monétaire extrêmement accommodante de
la Banque du Japon et les dernières mesures de relance budgétaire du gouvernement. Grâce à des
réserves massives de trésorerie, les entreprises japonaises ont toute latitude pour augmenter leurs
dividendes ou racheter des actions. La dynamique des bénéfices semble également accélérer.
Risques : Les fondamentaux de l’économie intérieure sont relativement atones en raison de l’absence
d’accélération de la consommation personnelle, malgré les tensions croissantes sur le marché du
travail.
Marchés
émergents
Facteurs positifs : Les actions des marchés émergents restent attractives pour les investisseurs dont
la devise de référence est celle d’un pays développé (USD, GBP ou EUR) car nous prévoyons une
appréciation à long terme de ces devises. Nous restons sélectifs et continuons à privilégier les pays
dont les fondamentaux macroéconomiques sous-jacents sont solides et où la dynamique des cours
est positive.
Risques : Les valorisations des actions des marchés émergents ne sont plus anormalement faibles.
Les marchés pourraient manifester une certaine volatilité à court terme. Des incertitudes subsistent
en effet quant à la trajectoire de durcissement de la politique de la Fed, à la probabilité de mesures
commerciales plus protectionnistes, au rythme de la transition de l’économie chinoise et à la solidité
de l’économie mondiale en général. Les incertitudes géopolitiques constituent également des risques
sérieux.
3
ACTIONS
Asie (hors Japon)
Facteurs positifs : L’accélération de la croissance nominale est favorable aux prévisions de bénéfices,
dans un contexte marqué par une embellie des perspectives de la croissance mondiale/ des échanges
commerciaux, une activité économique résistante en Chine et une évolution progressive des politiques
des grandes banques centrales.
Risques : L’élection de D. Trump en tant que président a créé un risque de politiques protectionnistes.
Autre risque majeur, le durcissement du cycle de remontée des taux de la Fed et la hausse des
rendements américains/mondiaux pourraient exercer des pressions sur les marchés des changes
asiatiques et provoquer des sorties de capitaux. Les autres risques pourraient venir d’événements
politiques (régionaux ou mondiaux), de la volatilité des prix des matières premières et de nouvelles
craintes concernant la croissance et les risques financiers en Chine.
ECE* et Amérique
latine
ECE : Pays
d’Europe Centrale
et de l’Est
Facteurs positifs : Nous prévoyons le maintien de différentiels de croissance positifs par rapport aux
marchés développés. La nature relativement fermée de l’économie brésilienne protège le pays face à
un éventuel renforcement du protectionnisme des politiques commerciales dans le monde. D’autres
pays, comme la Pologne, présentent un faible endettement en dollar, alors que la Russie offre une
prime de risque attractive.
Risques : Les tensions géopolitiques sont exacerbées et imprévisibles, et les fondamentaux politiques
et macroéconomiques domestiques restent très en deçà des attentes dans de nombreux pays,
notamment au Brésil.
Emprunts
d’État
Marchés
développés
Risques : Le potentiel de performance paraît toujours relativement faible par rapport à celui des
autres classes d’actifs. Dans un environnement peu propice aux obligations (accélération de l’activité
économique, anticipation de politiques budgétaires plus conciliantes), les rendements obligataires
mondiaux pourraient encore augmenter.
Facteurs positifs : Les emprunts d’État offrent toujours des avantages en termes de diversification
des portefeuilles et réduisent la volatilité. Les forces motrices d’une « stagnation séculaire » sont
aussi relativement puissantes (vieillissement de la population, faiblesse de la productivité et des
investissements) et la réserve mondiale d’actifs jugés les plus sûrs est limitée. Ce qui laisse à penser
que la normalisation des rendements obligataires pourrait prendre plusieurs années.
États-Unis
Risques : Le marché du travail américain est dans une situation de (quasi) plein emploi et les pressions
inflationnistes sous-jacentes vont donc probablement augmenter, tout particulièrement dans la
perspective de la relance budgétaire. De plus, les perspectives de performance sont toujours faibles
par rapport aux autres classes d’actifs.
Facteurs positifs : Dans une logique d’assurance et de diversification, nous estimons que détenir des
bons du Trésor américain permet de se protéger d’une détérioration de la croissance mondiale si des
pressions déflationnistes réapparaissent. Les investisseurs semblent anticiper des mesures massives
de relance aux États-Unis.
Royaume-Uni
Risques : Les perspectives de performance des Gilts (obligations d’Etat britanniques) demeurent
très modestes. Malgré le ralentissement potentiel de l’économie britannique, tout facteur de soutien
pourrait être compensé par des pressions inflationnistes.
Facteurs positifs : Au vu des risques entourant la croissance, le Royaume-Uni va probablement
maintenir une politique monétaire très accommodante pendant un certain temps.
Zone euro
Risques : Les obligations du cœur de l’Europe nous paraissent également surévaluées. L’un des
principaux risques serait une nouvelle réduction des achats de titres de la BCE dans le cadre de son
programme APP après décembre 2017.
Facteurs positifs : Ce programme pourrait constituer un soutien à court terme. Parallèlement, les
tensions inflationnistes sous-jacentes et les anticipations d’inflation à long terme dans la région
restent extrêmement modestes, ce qui devrait permettre de maintenir une politique monétaire ultraaccommodante pendant encore un certain temps.
Japon
Risques : Les obligations d’État japonaises sont surévaluées tandis que la Banque du Japon pourrait
revenir sur son objectif de maintenir les rendements à 10 ans proches de zéro.
Facteurs positifs : Le dispositif de « contrôle de la courbe des taux » devrait atténuer la volatilité et
réduire le risque de hausse des rendements à court terme. Dans le même temps, le Gouverneur de la
Banque centrale, Haruhiko Kuroda, a fait savoir que les réductions de taux pourraient être amenées à
jouer un rôle central dans les prochaines décisions de l’institut d’émission.
* ECE : Pays d’Europe Centrale et de l’Est
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Marchés
émergents
Facteurs positifs : Selon nous, le rendement offert par les emprunts d›État des marchés émergents
les rend attractifs par rapport aux emprunts d›État des marchés développés. De plus, nous pensons
que les devises des marchés émergents vont continuer de s’apprécier durablement, ce qui conforte
notre décision de ne pas couvrir cette position.
Risques : Les écarts de rendement dans l’univers de la dette émergente risquent de se creuser en cas
de durcissement de la politique monétaire américaine.
Emprunts
d’entreprise
Marchés
internationaux
des obligations
Investment Grade
(IG)
Facteurs positifs : L’environnement macroéconomique reste favorable au crédit. La dynamique
macroéconomique accélère et la probabilité d’une récession est proche de zéro ; les perspectives de
défaut semblent donc favorables.
Titres Investment
Grade en USD
acteurs positifs : Le crédit Investment Grade semble plus intéressant aux États-Unis qu’en Europe.
En assurant une sélection judicieuse, le crédit américain pourrait surperformer.
Risques : Les valorisations n’étant pas spécialement « bon marché », nous conservons une position
neutre, en raison notamment du risque de durcissement plus rapide que prévu de la politique
monétaire américaine.
Risques : A court terme, la baisse des valorisations relatives des obligations libellées en USD est
compensée par le risque d’un durcissement plus marqué de la politique de la Fed. La maturation du
cycle des crédits est plus avancée aux États-Unis qu’en Europe, où le cycle ne fait que s’amorcer.
Titres Investment
Grade en EUR
et GBP
Facteurs positifs : Le programme d’achat d’obligations de la BCE reste un élément de soutien. Par
ailleurs, dans la zone euro, les statistiques les plus récentes suggèrent une amélioration progressive
des conditions de crédit, alors que les taux de défaut restent à des niveaux faibles. Les valorisations
conservent des niveaux neutres.
Risques : Le crédit britannique pourrait souffrir car le programme d’achat d’obligations d’entreprise de
la Banque d’Angleterre touche à sa fin, et d’importants risques baissiers pèsent sur les perspectives
économiques du pays.
Marchés
internationaux
des obligations à
haut rendement
Facteurs positifs : Les fondamentaux des entreprises s’améliorent dans le sillage du rebond du cycle
de l’activité mondiale. Les défauts restent relativement peu élevés et se confineront probablement
aux secteurs liés aux matières premières.
Risques : Une nouvelle compression des spreads de crédit pourrait réduire la marge de sécurité.
Autres
Or
Facteurs positifs : Selon nous, les hausses des taux de la Fed seront très progressives, limitant
ainsi le coût d’opportunité lié à la détention d’actifs non générateurs de rendements. La montée des
pressions inflationnistes pourrait accroître la demande en couvertures, alors que le niveau élevé des
risques politiques/incertitudes pourrait soutenir le métal jaune.
Risques : Un relèvement plus rapide que prévu des taux de la Fed pourrait entraîner une nouvelle
hausse du dollar américain.
Autres matières
premières
Facteurs positifs : Dans un contexte de hausse toujours robuste de la demande de pétrole, il se peut
que le marché poursuive son rééquilibrage, en particulier au regard de l’accord de réduction de la
production conclu par l’OPEP en novembre.
Risques : La situation d’offre excédentaire pourrait perdurer sur les marchés pétroliers, en particulier si
la production américaine se maintient et que l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ne
prolonge pas ses mesures de réduction de la production. L’évolution des cours des métaux industriels
reste tributaire du rythme de rééquilibrage de l’économie chinoise et de la croissance mondiale.
Placements
immobiliers
Facteurs positifs : Compte tenu de nos hypothèses de croissance des dividendes et des rendements
actuels, qui offrent une prime d’environ 1,3 % au-dessus du rendement du dividende des actions
en général, nous pensons que les actions immobilières cotées seront en mesure de générer des
performances raisonnablement attractives sur le long terme par rapport aux emprunts d’État des
marchés développés. Sur le long terme, les loyers présentent une corrélation positive à la croissance
économique et constituent une protection partielle contre l’inflation.
Risques : Au cours des six derniers mois, la performance des valeurs immobilières est restée en
retrait des actions au sens général, sous l’effet notamment de la hausse attendue des taux d’intérêt
aux États-Unis. Selon nous, le marché, dans sa quête d’actions au « profil obligataire », s’est trop
concentré sur les actions des sociétés immobilières. Toutefois, la hausse des taux pourrait pénaliser
ces sociétés dans un avenir proche. La décision du R.-U. de quitter l’Union européenne a nui aux
perspectives d’augmentation des loyers, notamment sur le marché du centre de Londres, et accru les
incertitudes quant à la demande locative future.
5
La Fed en passe de réduire son bilan
Les actions mondiales se sont encore
inscrites en hausse en avril, les prix du
pétrole ont baissé en raison des craintes
concernant la production américaine et les
bons du Trésor américain ont progressé
à un rythme toutefois moins soutenu que depuis le début de
l’année. La statistique probablement la plus marquante a été
le nombre d’emplois créés en mars (hors secteur agricole),
qui n’avait pas été aussi décevant depuis mai 2016, à +98 000
contre 180 000 prévus. Cette contre-performance a toutefois
été compensée par la baisse du taux de chômage, qui a atteint
son plus bas au cours du cycle, passant de 4,7 % à 4,5 %.
Les indices de confiance des ménages en avril ont continué à
évoluer sur leurs niveaux élevés post-crise (ou proches), mais
les ventes de détail ne reflètent pas encore cette tendance.
Témoignant de la confiance de la Fed dans la vigueur de
l’économie, le FOMC a précisé dans le compte rendu de sa
réunion de mars que des discussions approfondies avaient lieu
sur une éventuelle réduction de la taille du bilan de la banque
centrale américaine, et qu’une modification de la politique
monétaire « serait probablement appropriée au second
semestre de l’année ».
Les actions mondiales ont enregistré leur 6e mois consécutif de
hausse en avril, avec une progression marquée après la victoire
d’Emmanuel Macron au 1er tour de l’élection présidentielle
française. L’indice MSCI AC World a clôturé le mois en hausse
de 1,1 %. Aux États-Unis, l’indice S&P 500 a gagné 0,9 %,
grâce également aux résultats favorables des entreprises au
1er trimestre, qui ont permis aux valeurs technologiques de
surperformer. La progression de l’indice MSCI EM a été plus
notable (+2,2 %), malgré le recul de l’indice composite de
Shanghai (-2,1 %), pénalisé par l’éventualité d’un durcissement
des conditions de crédit en Chine. Les prix du pétrole se
sont repliés en raison des craintes d’augmentation de la
production américaine et des stocks d’essence, lesquelles ont
contrebalancé la perspective d’une diminution prolongée de la
production de l’OPEP jusqu’au 2nd semestre 2017. Les bons
du Trésor américain à 10 ans se sont inscrits en hausse (leur
rendement a baissé) en raison du niveau élevé des tensions
géopolitiques, alors que les investisseurs ont encore cherché
à évaluer la probabilité d’un plan de relance budgétaire aux
États-Unis. Les emprunts d’État de la zone euro ont également
progressé, en particulier en France après l’issue du 1er tour de
l’élection présidentielle (toutes les données ci-dessus sont
valables au 28 avril en devise locale, performances des cours
boursiers, variations mensuelles).
La BCE admet que les conditions
économiques sont robustes en zone euro,
malgré la perspective lointaine d’un
durcissement de sa politique
En zone euro, les statistiques d’activité présagent toujours
d’une accélération de la croissance par rapport au PIB du 4e
trimestre 2016 (0,4 % en variation trimestrielle), sous l’effet
des tensions sur le marché du travail et d’une demande globale
positive qui soutient le secteur des exportations. La vigueur de
l’économie de la région a été reconnue lors de la réunion de la
Banque centrale européenne (BCE), au cours de laquelle son
président Mario Draghi a déclaré que la reprise était « de plus
en plus solide » et que les risques pesant sur les perspectives
économiques « avaient fortement diminué », même s’ils
restaient « orientés à la baisse ». Toutefois, Mario Draghi
a également indiqué que l’inflation sous-jacente n’évoluait
pas dans une « tendance haussière convaincante », mettant
ainsi en avant le besoin persistant d’une politique monétaire
extrêmement accommodante. Enfin, il a précisé qu’il était
toujours inutile d’évoquer pour l’instant une éventuelle sortie
du programme d’achat d’actifs de la banque centrale.
Les chiffres décevants de l’emploi
américain (hors agriculture) en mars ont été
compensés par une baisse du taux de
chômage. La Fed entend normaliser son
bilan
Les statistiques publiées aux États-Unis en avril laissent
encore présager une poursuite de la dynamique de croissance,
6
La croissance du PIB chinois a accéléré au
1 trimestre grâce à la dynamique des
exportations. Face à une inflation toujours
faible, la banque centrale du Japon a
maintenu le statu quo.
Au cours du mois, les statistiques économiques brésiliennes
ont été globalement supérieures aux attentes, grâce notamment
à l’embellie des données des ventes de détail et de l’indice
PMI composite. Dans un contexte marqué par le recul des
pressions inflationnistes, la banque centrale du Brésil a abaissé
le taux Selic de 100 pb, à 11,25 %. Cette baisse des taux devrait
permettre à l’économie de croître en 2017 pour la première
fois depuis 2014. Selon les dernières statistiques économiques
mexicaines, la consommation fait preuve de résistance, grâce
probablement aux envois de fonds depuis les États-Unis et à
des créations d’emplois solides. Sur une note moins positive,
malgré la hausse de 350 pb des taux depuis décembre 2015,
les pressions inflationnistes demeurent. La banque centrale
indienne (RBI) a surpris les marchés lors de sa réunion d’avril en
annonçant une hausse de 25 pb du taux des prises en pension
(reverse repo), à 6,0 %, ce qui a réduit la bande de fluctuations
de son taux directeur. La banque centrale a confirmé la neutralité
de sa politique monétaire et son engagement à rapprocher l’IPC
officiel de 4,0 % de manière durable.
er
En mars, les statistiques de l’économie chinoise sont restées
vigoureuses. Le PIB a crû de 6,9 % en glissement annuel au
premier trimestre, contre 6,7 % sur l’exercice 2016. Le secteur
industriel a profité de l’augmentation des exportations et d’une
activité solide dans le secteur immobilier. Toutefois, l’économie
chinoise a toujours besoin d’une croissance soutenue du crédit
pour maintenir son niveau actuel d’expansion. Par conséquent,
la banque populaire de Chine (PBoC) a autorisé une hausse des
taux interbancaires afin de tenter de limiter la croissance de
l’endettement et de compenser les pressions baissières sur le
yuan que pourrait induire le durcissement de la politique de la
Fed. La dynamique de croissance du Japon reste positive grâce
à la croissance soutenue des exportations dans le sillage de la
progression de l’économie mondiale, et aux politiques budgétaire
et monétaire accommodantes. Malgré cette embellie des
statistiques économiques, les pressions inflationnistes restent
extrêmement faibles sous l’effet d’une croissance atone des
salaires. Par conséquent, lors de sa réunion d’avril, la Banque
du Japon (BoJ) n’a pas modifié sa politique d’assouplissement
quantitatif. Elle a aussi confirmé qu’elle continuerait à accroître sa
base monétaire jusqu’à ce que l’inflation sous-jacente dépasse
2 % et reste durablement supérieure à cet objectif.
Les valorisations actuelles des actions
mondiales sont assez proches des
moyennes historiques à très long terme
Les actions mondiales enregistrent des performances solides
depuis le début de l’année 2017, et la prime de risque actions
a diminué. Pour l’instant, les actions ne sont pas sensiblement
surévaluées et nous maintenons notre positionnement neutre,
avec une préférence relative envers le Japon, l’Europe et certains
pays émergents. Sur le segment du crédit, les spreads se sont
sensiblement contractés ces 12 derniers mois, ce qui laisse une
marge de sécurité très faible. La conjoncture macroéconomique
globale reste néanmoins propice et les perspectives du taux
de défaut nous semblent favorables. Nous conservons donc
un positionnement globalement neutre, avec toutefois un
biais négatif à l’égard des obligations à haut rendement. Nous
continuons à sous-pondérer les emprunts d’État des pays
développés. D’un point de vue thématique, nous pensons qu’à
l’échelle mondiale les rendements obligataires vont augmenter
en raison d’une activité économique dynamique et d’un possible
assouplissement des politiques budgétaires. Nous pensons
toutefois que les bons du Trésor américain peuvent encore
rebondir en cas de mauvaises nouvelles sur le front de la
croissance ou de la déflation. Selon nous, la dette émergente
en devise locale présente toujours des arguments convaincants,
en particulier la sous-évaluation de devises de la plupart des
pays, lesquelles devraient s’apprécier à moyen terme si l’on en
juge par le potentiel de croissance. Nous surpondérons la dette
émergente en devise locale.
Les actifs des marchés émergents
bénéficient toujours de la dissipation des
craintes entourant les politiques de D.
Trump
Sur le segment des actions des pays émergents, les
investisseurs continuent à faire fi des craintes de « radicalisation »
des politiques de D. Trump, et saluent les bonnes nouvelles
économiques à l’échelle mondiale. Même si globalement les
valorisations des actions des marchés émergents ne sont plus
anormalement faibles, les primes de risque restent attractives
sur certains marchés comme la Corée, la Russie, la Pologne et
la Turquie. De nombreux pays émergents bénéficient également
de devises sous-évaluées en passe de s’apprécier sur le moyen
terme. La dette des marchés émergents en devise locale n’a
pas rebondi autant que les actions depuis le début d’année, et
son potentiel de performance reste donc très intéressant par
rapport aux autres classes d’actifs (dans une moindre mesure
pour la Malaisie, la Thaïlande et la Hongrie).
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