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Investir
intelligemment en 2016
L’année boursière 2016 connaît un début chahuté. La volatilité
règne en maître malgré le redressement économique, certes lent,
de la zone euro. La Réserve fédérale américaine a changé son fusil
d’épaule en remontant son taux directeur pour la première fois depuis
2006. Les pays émergents souffrent de la faiblesse des cours des
matières premières. Que nous réservera 2016 ? Et comment cela
doit-il se traduire dans une stratégie d’investissement bien pensée ?
P
rès de huit ans après le début
de la crise financière, le produit intérieur brut (PIB) de la
zone euro n’est toujours pas revenu
à son niveau de 2008. Autrement dit :
la somme de tout ce que la zone euro
produit en un an comme biens et services reste inférieure aux richesses
qu’elle produisait avant la crise. À ce
rythme, la reprise économique actuelle restera dans l’histoire comme
l’une des plus faibles depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les reprises
brèves de l’économie s’accompagnent
continuellement de nouveaux défis à
relever, ce qui contribue d’ailleurs à
freiner le redressement. Mais à travers
quels facteurs ?
Pays émergents
Si la demande domestique dans le
monde occidental a rebondi depuis son plancher atteint durant
la crise, ce redressement se fait
attendre dans les pays émergents.
Ce qui nous affecte également dans
la mesure où les emerging markets
représentent désormais environ 40
% de l’économie mondiale et ont
donc un impact considérable sur le
reste de la planète. Lorsqu’il pleut à
Pékin, le reste du monde doit sortir
son parapluie.
Tout comme les années précédentes,
la Chine cherche, cahin-caha, à
conduire sa grande puissance industrielle sur la voie d’un modèle
économique plus orienté vers les
services. L’économie chinoise peut
encore en limiter les dommages
pour elle-même. En réalité, ce sont
les fournisseurs de la Chine qui subissent les contrecoups majeurs de
cette réorientation. Le géant asia-
tique est moins friand de matières
premières, ce qui fait chuter leurs
cours sur les marchés. Et donc les
revenus pour les producteurs de
ces matières premières comme le
Brésil qui s’était d’ailleurs lourdement endetté pour soutenir le boom
de la demande. Pour de nombreux
(anciens) pays émergents, l’année
2016 s’annonce perdue d’avance.
Pétrole bon marché
Entre-temps, la guerre des prix
continue à faire rage sur le marché
pétrolier. Les producteurs américains de pétrole et de gaz de schiste
ont réussi, par des gains de productivité, à maintenir leur production,
malgré la faiblesse des prix. L’Arabie saoudite continue à inonder le
marché de son pétrole. Résultat :
une offre excédentaire et la chute
des cours. Si le niveau actuel des
prix semble intenable à long terme,
une remontée sensible des cours de
l’énergie semble cependant peu probable en 2016.
Le pétrole bon marché est une
bonne nouvelle pour les pays qui en
importent, comme ceux de la zone
euro. Il accroît le pouvoir d’achat
des ménages et soutient donc les
dépenses de consommation. Les
investissements semblent également progresser. Mais les exportations européennes peuvent souffrir
de la faible croissance des marchés
émergents. En outre, la zone euro de-
vrait connaître en 2016 des tensions
politiques, notamment à l’occasion
du référendum sur l’adhésion du
Royaume-Uni à l’Union européenne.
Politiques monétaires
divergentes
Aux États-Unis, l’économie a déjà
connu plusieurs années de reprise
depuis la fin de crise. Le taux de chômage américain est ainsi retombé
aujourd’hui à 5 % (contre 10,7 % en
Europe). Ce qui a incité la banque
centrale américaine (la Fed en
abrégé), présidée par Janet Yellen, à
remonter son taux d’intérêt directeur
qui était maintenu à un niveau artificiellement bas. Ce changement de
Plus
que jamais,
le message est de
bien diversifier son
portefeuille et de
le composer
avec soin.
cap s’est traduit à la fin du mois de
décembre, de manière très prudente,
par un relèvement du taux d’un quart
de pour cent. La Fed a souligné à cette
occasion qu’elle n’augmenterait son
taux directeur que très progressivement à l’avenir.
De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) maintient sa politique
monétaire accommodante. Qu’elle
met en œuvre en rachetant chaque
mois pour 60 milliards d’euros
d’obligations d’État et d’autres titres
de dette, et cela, au moins jusqu’à la
fin du mois de mars 2017. En raison
de cette création massive et continue de liquidités, les spécialistes
prévoient que le taux du marché
monétaire restera négatif jusqu’à la
fin de l’année 2017.
Si des facteurs structurels maintiendront les taux d’intérêt à long terme
à un niveau historiquement bas, leur
plancher est sans doute derrière nous.
Le rallye du dollar américain, c’est-àdire son appréciation, commence à
montrer des signes d’essoufflement.
Il est possible que le dollar arrive à
la parité avec l’euro en 2016, mais
ensuite il devrait à nouveau entrer
dans une phase baissière.
Fin du marché bullish ?
Les investisseurs ont eu toutes
les raisons de se réjouir ces dernières années. Depuis le plancher
atteint en mars 2009, les actions
dans le monde ont progressé de
270 % en valeur. Dans un tel marché haussier (bullish dans le jargon
financier), l’optimisme est à son
comble et rien ne semble pouvoir
arrêter la hausse des cours. Il faut
cependant se poser la question :
« Les solides performances des
années précédentes se poursuivront-elles ? » En 2015, les marchés
financiers ont évolué grosso modo
conformément aux prévisions. La
perspective d’une approche différente entre la BCE d’une part et la
Fed d’autre part s’est traduite sur les
marchés financiers, comme l’on s’y
attendait, par une appréciation du
dollar, des Bourses plus instables
et un écart de rendement croissant
entre les obligations d’État américaines et allemandes. Les premières
ont rapporté plus, les secondes ont
atteint des planchers record.
Ce que nous réserve l’avenir est moins
clair. La Fed devrait continuer à bien
maîtriser la normalisation du taux
directeur américain, ce qui devrait
limiter la hausse de la volatilité sur
les marchés. La faiblesse des prix de
l’énergie et des matières premières
pèsera sur les bénéfices de leurs producteurs. La Bourse vivra une période
de volatilité accrue – des hausses et
des baisses plus abruptes. Mais la
vigilance s’impose quand les ratios
de valorisation des actions sont élevés. Plusieurs paramètres utilisés
pour calculer une juste valorisation
des actions évoluent, sur les marchés
mondiaux, au-dessus des moyennes
historiques. Il importe donc, plus
que jamais, de bien diversifier son
portefeuille et de le composer avec
soin, en choisissant les meilleures
actions. Les investisseurs qui n’ont
pas le temps et/ou les connaissances
pour s’y atteler ont tout intérêt à faire
appel à des conseillers professionnels
et à choisir des fonds bien diversifiés.
Bien entendu, toujours en fonction
de leurs besoins individuels, de leur
sensibilité au risque et de leur horizon de placement.
Thierry Masset, Chief Investment
Officer chez ING Belgique
Choisir des actions de qualité
Le temps des gains faciles en Bourse semble passé. Nous avons
demandé à Thierry Masset, Chief Investment Officer chez ING
Belgique, la stratégie qu’il recommande aux investisseurs.
En 2015, les investisseurs
ont déjà été confrontés aux
débuts de la volatilité que nous
observons aujourd’hui sur les
marchés. La fête est-elle bel
et bien finie en Bourse ?
« À court terme, la hausse du taux directeur de la Fed et la volatilité accrue
doivent inciter à la prudence sur les
marchés. Pour l’ensemble de l’année
2016, le ratio risque-rentabilité des
actions sera moins attrayant que ces
dernières années. L’époque où nous
pouvions profiter du moindre recul
des cours boursiers pour acheter des
actions semble passée. »
Les ratios de valorisation des
actions évoluent à des niveaux
élevés. Le rapport cours-bénéfice ainsi que le ratio coursvaleur comptable sont supérieurs
à leurs moyennes historiques.
« Dans ce contexte, nous donnons
la préférence aux actions investment
grade, qui affichent les meilleurs
ratios financiers. Il s’agit de grandes
entreprises cotées, pouvant compter sur un solide cash-flow qui, se
fondant sur des marques en vue, assurent une régularité des bénéfices.
Nous choisirions aussi les actions
d’entreprises pratiquant une politique de dividende élevé en progression régulière, fournissant ainsi un
surcroît de rendement par rapport
aux obligations d’entreprise. »
Avez-vous une préférence
pour certaines régions ?
« Je penche encore pour la zone euro
et le Japon. L’économie de la première
commence à se renforcer et la BCE
continue à la soutenir sur le plan
monétaire, notamment en rachetant
des obligations d’État. Les entreprises
japonaises affichent à présent une
rentabilité plus élevée et des bilans
plus sains, ce qui leur donne une plus
grande marge de manœuvre. »
Que conseilleriez-vous aux
investisseurs qui veulent se
diversifier en obligations ?
« La reprise économique hésitante
soutient la demande d’obligations
à faible rendement. Dans ces conditions, notre préférence reste aux
emprunts d’État émis par les pays
menant une politique monétaire
favorable à la croissance (surtout
au sein de la zone euro). Nous déconseillerions les obligations d’État
des pays producteurs de matières
premières. Cela vaut aussi pour les
obligations d’entreprise, surtout
ce que l’on appelle les obligations
high yield (à haut rendement) parce
que le risque de défaut de paiement
de l’émetteur est plus élevé. Enfin,
n’oubliez pas que l’investisseur doit
toujours envisager ses placements
dans une optique de long terme. »
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