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SÉRIE LEADERSHIP DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2017
Préférence pour les marchés
émergents et l’Europe
David Wolf l Gestionnaire de portefeuille
David Tulk, CFA l Gestionnaire de portefeuille institutionnel
À la fin du premier trimestre, les surprises économiques
Points à retenir
positives semblaient avoir atteint leur sommet, et les
probabilités de mesures de relance budgétaire majeures
•En raison du contexte de fin de cycle, il faut
et d’une réforme fiscale aux États-Unis semblaient s’estomper.
faire preuve de prudence à l’égard du risque
Nous avons donc profité de l’occasion pour encaisser certains
global lié aux actions.
des gains enregistrés après l’élection présidentielle américaine
•Les écarts entre les facteurs
macroéconomiques et les valorisations créent
des occasions sur les « marchés croisés ».
•Nous sous-pondérons les actions américaines
par rapport aux actions des autres marchés
développés, et nous sous-pondérons les
actions canadiennes par rapport aux actions
des marchés émergents.
et réduire notre surpondération tactique en actions (voir l’article
Nouvelle ère et fin de cycle). Nous affichons actuellement une
pondération globalement neutre dans l’ensemble de nos fonds
canadiens à multiples catégories d’actifs.
Nous découvrons d’excellentes
occasions de stimuler le rendement
des fonds au moyen d’un
positionnement actif
sur l’ensemble des
marchés
boursiers régionaux.
Malgré notre répartition neutre en actions et en obligations,
nous continuons à repérer, parmi les nombreuses autres
dimensions de notre mandat de répartition active de l’actif,
des occasions de rehausser le rendement des fonds et de
gérer le risque connexe. Nous maintenons une surpondération
des actifs étrangers sur une base non couverte, et privilégions
toujours les titres à revenu fixe indexés sur l’inflation de plus
courte duration. Nous découvrons également d’excellentes
occasions de stimuler le rendement des fonds au moyen d’un
positionnement actif sur l’ensemble des marchés boursiers
régionaux. Nous abordons ci-dessous deux éléments propres
à ce positionnement.
Premièrement, nous avons adopté une position
élevées et des attentes moins exigeantes (voir le Tableau 2).
sous‑pondérée en actions américaines pour financer une
Cela est particulièrement vrai en Europe, où l’amélioration
surpondération en actions d’Europe et d’Extrême-Orient
de la situation économique mondiale et les années écoulées
(EAEO) dans les Portefeuilles gérés et les Mandats de
depuis le bouleversement causé par la crise de la dette
placement privé à multiples catégories d’actifs de Fidelity.
souveraine de 2011 et les secousses qui l’ont accompagnée ont
Le marché américain a pris en compte beaucoup de bonnes
permis une remontée cyclique de la croissance économique. Le
nouvelles, de façon générale après plusieurs années de
rendements solides (voir le Tableau 1) et, plus particulièrement,
à la suite du résultat de l’élection présidentielle et dans l’espoir
d’une politique favorable aux actions. Comme on pouvait
s’y attendre, le niveau de confiance des entreprises et des
consommateurs américains a bondi, indiquant un regain
d’enthousiasme, ce qui pourrait donner une nouvelle impulsion à
la croissance économique. Cependant, les défis que le président
Trump a dû relever pendant la transition entre sa campagne
électorale et son arrivée au pouvoir ont eu pour effet de réduire
soutien monétaire a joué un rôle essentiel dans cette remontée,
et les banques centrales de la région se sont contentées de
mentionner la possibilité d’une réduction des mesures de
relance extraordinaires adoptées au cours des dernières années,
contrairement à la Fed, qui a déjà commencé à resserrer
sa politique. Malgré les défis continus de nature structurelle,
notamment la faible productivité et la lenteur des réformes
institutionnelles, qui restreindront le potentiel d’accélération
fondamentale de ces économies, nous entrevoyons de
meilleures perspectives pour leurs marchés au cours de
la probabilité d’une mise en œuvre opportune de stimulants
la période à venir.
budgétaires favorables à la demande. Le risque de déception
Une des principales préoccupations des investisseurs
sur le marché américain semble s’accentuer, et la marge d’erreur
concernant l’Europe, et sans doute une des raisons pour
est faible puisque les titres sont évalués à leur pleine valeur.
lesquelles les valorisations y sont moins élevées, est d’ordre
D’autres marchés développés, par contre, présentent en général
politique. En effet, les élections prochaines en France
un cycle économique plus jeune, des valorisations moins
et en Allemagne sont susceptibles de favoriser la montée
TABLEAU 1 : Les actions américaines ont pris les devants
Indices boursiers de rendement total, en dollars américains
TABLEAU 2 : Les valorisations boursières aux États-Unis
et au Canada sont plus élevées que celles de l’EAEO
et des marchés émergents
Ratios cours/bénéfice prévisionnels*
Indice, 2007 = 100
200
180
160
É.-U.
EAEO
Canada
Marchés émergents
20
16
140
120
100
12
8
80
60
40
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Sources : MSCI, Haver Analytics et FMR Co.
2
4
0
É.-U.
Canada
EAEO
Marchés émergents
*Indices MSCI, moyennes harmoniques pondérées pour les régions
multimarchés.
Sources : MSCI, Factset et FMR Co.
PRÉFÉRENCE POUR LES MARCHÉS ÉMERGENTS ET L’EUROPE
du populisme et de raviver les craintes d’une désintégration
ils présentent en outre un meilleur potentiel de croissance
de l’Union européenne. De tels événements présentent
à long terme du fait de leur situation démographique plus
certainement un risque, mais les candidats qui font campagne
favorable et de leurs perspectives de croissance de la
en exploitant une plateforme nationaliste sont probablement
productivité. Ainsi, notre équipe de recherche dédiée à l’étude
moins inquiétants que l’incertitude incommensurable qui
des facteurs à long terme s’attend à ce que les rendements
a plané sur la campagne et le résultat de la présidentielle aux
réels des actions des marchés émergents soient deux fois plus
États-Unis ainsi que sur le vote sur le Brexit au Royaume‑Uni.
élevés que ceux des actions canadiennes à long terme.
Par ailleurs, la remontée boursière qui a suivi ces deux
Les facteurs à plus court terme semblent également être
événements nous rappelle que pour les marchés, la résolution
d’une incertitude est souvent plus importante que le moyen
utilisé pour la résoudre. Par conséquent, nous estimons être
adéquatement dédommagés pour ces risques politiques
dans le contexte actuel.
favorables aux marchés émergents. Bien que les données
canadiennes à fréquence élevée aient été solides ces derniers
temps, les perspectives cycliques de l’économie intérieure
demeurent fragiles en raison de la dépendance de cette
dernière aux investissements dans le secteur de l’habitation
Deuxièmement, nous maintenons notre sous-pondération
et de l’endettement des ménages, surtout à la lumière de la
de longue date en actions canadiennes pour financer
hausse éventuelle des taux d’intérêt à long terme. L’incertitude
notre surpondération en actions des marchés émergents.
entourant les politiques au sud de la frontière risque aussi de
Comme nous l’expliquions plus tôt, ces deux marchés
limiter les investissements des entreprises et l’exportation. En
offrent des expositions par facteur semblables – ils sont
particulièrement sensibles à la croissance mondiale, à
l’évolution des prix des marchandises et à l’appétit des
investisseurs pour le risque. Toutefois, les marchés émergents
sont plus abordables et plus diversifiés que le marché canadien;
TABLEAU 3 : Les marchés émergents se comportent mieux durant les périodes de fin de cycle aux États-Unis
Rendements boursiers annualisés moyens durant les périodes
de fin de cycle* aux États-Unis depuis 1950 (neuf épisodes
totalisant 149 mois)
revanche, les économies des marchés émergents, qui ont dans
l’ensemble éprouvé plus de difficultés au cours des dernières
années, devraient pouvoir tirer parti de la diversification
accrue de leurs partenaires commerciaux internationaux et
de la maturité du marché haussier en dollars américains. Cette
performance supérieure des marchés émergents par rapport
au marché canadien concorderait par ailleurs avec la tendance
historique générale voulant que les marchés émergents
gagnent du terrain dans un contexte plus inflationniste tout
en étant moins tributaires de l’économie américaine lorsque
cette dernière se rapproche de la fin de son cycle et perd
de la vitesse (voir le Tableau 3).
%
En conclusion, même si le contexte de fin de cycle appelle
12
à la prudence en ce qui concerne la situation de risque générale
10
de nos fonds canadiens à multiples catégories d’actifs, nous
continuons à trouver des occasions sur les « marchés croisés »
8
afin de générer un rendement corrigé du risque.
6
David Wolf et David Tulk, le 21 avril 2017
4
2
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0
É.-U.
EAEO
Canada Marchés émergents
*Tel que défini par l’équipe de recherche sur la répartition de l’actif de Fidelity.
Sources : MSCI, Haver Analytics et FMR Co.
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Auteurs
David Wolf l Gestionnaire de portefeuille
David Wolf est gestionnaire de portefeuille auprès de Fidelity Investments. Dans le cadre de ce mandat, il est cogestionnaire
des Portefeuilles gérés de Fidelity, du Fonds Fidelity Répartition d’actifs canadiens, du Fonds Fidelity Équilibre Canada, du Fonds
Fidelity Revenu mensuel, du Fonds Fidelity Revenu mensuel américain, du Fonds Fidelity Revenu mensuel américain – Devises
neutres, du Fonds Fidelity Revenu mensuel mondial, du Fonds Fidelity Dividendes, du Fonds Fidelity Dividendes mondiaux,
du Fonds Fidelity Répartition de revenu, du Portefeuille Fidelity Gestion équilibrée du risque et du Portefeuille Fidelity Gestion
prudente du risque.
Il codirige également les Mandats privés Fidelity Revenu conservateur, Répartition de l’actif, Répartition de l’actif – Devises
neutres, Équilibre, Équilibre – Devises neutres, Équilibre – Revenu, Équilibre – Revenu – Devises neutres, et Croissance
et revenu américains.
David Tulk, CFA l Gestionnaire de portefeuille institutionnel
David Tulk est gestionnaire de portefeuille institutionnel auprès de Fidelity Investments. Dans le cadre de son mandat, il est
membre de l’équipe de gestion des placements et détient une connaissance approfondie en ce qui a trait à l’élaboration ainsi
qu’à la philosophie et la méthode de placement des portefeuilles. Il apporte une aide aux gestionnaires de portefeuille et leur
chef des placements pour s’assurer que les portefeuilles sont gérés conformément aux attentes des clients.
À l’intention des investisseurs canadiens
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Les opinions exprimées ci-dessus sont celles de David Wolf et de David Tulk en date du 21 avril 2017. Ces opinions ne constituent pas nécessairement
celles de Fidelity ou d’une autre personne au sein de l’organisation et elles sont appelées à changer à tout moment en fonction de l’évolution des marchés
ou d’autres facteurs. Comme pour tous vos placements, il vous incombe de déterminer si le placement dans un titre ou des titres en particulier convient
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