série leadership OCTOBRE 2016 Un article de fond de nos partenaires américains sommaire Mise à jour trimestrielle sur les marchés – Quatrième trimestre de 2016 Survol du marché : l’économie mondiale se maintient, les marchés se redressent Passé le choc de l’annonce du Brexit (sortie du R.-U. de l’Union européenne) à la fin de juin, les marchés se sont redressés, car la baisse des taux obligataires, la possibilité de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire et la stabilité des données économiques mondiales ont rassuré les investisseurs. Même si la liquidité reste abondante à l’échelle mondiale, les taux directeurs n’ont pratiquement pas bougé durant le trimestre et les taux obligataires ont légèrement augmenté. Le rebond généralisé est surtout attribuable aux actions des pays émergents et aux autres actions non américaines, alors que les secteurs boursiers défensifs comme les services publics ont ralenti, après une forte hausse. La stabilité de l’économie chinoise, attribuable aux mesures de relance, a contribué à la stabilisation de l’économie mondiale, mais la croissance reste faible et, pour ce qui est du cycle économique, les États-Unis et la plupart des autres pays sont en phase de maturité. Nous favorisons les actions mondiales et les actifs peu sensibles à l’inflation, mais de légers ajustements des pondérations sont justifiés, à cette étape du cycle économique. Thème : est-ce uniquement une question de taux d’intérêt? Au cours de la dernière année, les prix des actifs ont été particulièrement sensibles aux variations des taux obligataires. La faiblesse de ces taux a profité aux actions défensives (services publics, FPI et certains biens de consommation de base), mais les valorisations relatives de ces titres à dividendes élevés ont atteint des niveaux extrêmes par rapport à la moyenne historique. Les politiques de taux faibles ou négatifs à l’étranger ont ancré les taux des obligations mondiales à long terme, mais les banques centrales d’Europe et du Japon ont choisi de ne pas réduire leurs taux directeurs au troisième trimestre en raison des conséquences néfastes des taux négatifs sur l’économie réelle. Ces dix dernières années, la faiblesse des taux a rendu le remboursement la dette gérable dans un contexte d’augmentation historique de la dette, aussi bien dans le secteur privé que public. L’attention des marchés s’est purement concentrée sur les perspectives de taux d’intérêt. Pourtant, les facteurs qui influent sur les taux de rendement ont peut-être plus d’importance pour les prix des actifs que l’orientation à elle seule. Depuis 2013, les actifs risqués ont tendance à s’apprécier en période de hausse des taux d’intérêt, tandis qu’en période de baisse des taux, leurs prix ont augmenté comme diminué. Plusieurs données fondamentales (morosité de la croissance mondiale, faiblesse de l’inflation, politiques de détente monétaire) et facteurs techniques (diminution de l’offre et augmentation de la demande en obligations d’État) ont fait baisser les taux obligataires. Comme les taux de rendement actuels laissent présager une faiblesse persistante de l’inflation et une récession mondiale, une modeste hausse inattendue de ces données fondamentales ou de ces paramètres techniques pourrait créer des pressions haussières sur les taux obligataires. Situation macroéconomique : l’économie mondiale reste stable et les États-Unis amorcent la fin de cycle La plupart des pays développés sont au milieu ou à la fin de la phase d’expansion économique et l’amélioration de la trajectoire cyclique de la Chine a donné un coup de pouce à de nombreux pays émergents, comme le Brésil. Le redressement de l’activité mondiale a été alimenté par le rebond du secteur manufacturier dans les pays émergents, qui a bénéficié de la stabilisation de l’économie chinoise (attribuable à la politique monétaire) et d’une réduction des stocks. Toutefois, une nouvelle accélération caractéristique d’un début de cycle est peu probable en Chine, car la surcapacité et la dette excessive continuent de pénaliser le secteur privé. En Europe, y compris au Royaume-Uni, l’économie fait preuve de résilience, après le Brexit; les indicateurs de l’activité manufacturière sont supérieurs aux prévisions. Cela dit, dans l’ensemble, la croissance reste timide dans la région. série leadership O CTOBRE 2 016 La lenteur de l’amélioration au niveau mondial et le resserrement de la politique de la Fed ont prolongé le passage du milieu à la fin de cycle aux États-Unis, mais les dynamiques de fin de cycle continuent de s’installer. Depuis plusieurs trimestres, les banques resserrent leurs exigences en matière de prêts aux entreprises tandis que la productivité des secteurs cycliques a commencé à ralentir et les salaires, à augmenter, ce qui crée généralement des pressions sur les marges bénéficiaires. Ces deux dynamiques sont typiques d’une fin de cycle. De plus, la baisse de la production mondiale de pétrole pourrait faire augmenter les prix du pétrole et l’inflation. L’inflation est souvent un facteur clé des transitions vers la fin de cycle. Toutefois, la probabilité d’une récession reste faible, car la pénurie de main-d’œuvre et les pressions haussières sur les salaires continuent de soutenir la consommation. La croissance mondiale est intacte, mais comme les indicateurs de fin de cycle sont à la hausse aux États-Unis, de petits ajustements cycliques peuvent être justifiés au sein des portefeuilles. L’augmentation des prix du pétrole et la faiblesse historique des taux obligataires indiquent peut-être que les marchés n’ont pas pris en compte la possibilité d’une hausse de l’inflation supérieure aux prévisions. Comme le cycle économique est plus avancé aux États‑Unis et que l’incertitude politique et monétaire devrait persister, nous continuons de prévoir une forte volatilité des marchés. Actions américaines : rendement supérieur des secteurs cycliques et recul des actions défensives Au troisième trimestre, un modeste appétit pour le risque a stimulé les secteurs boursiers cycliques comme les technologies de l’information, les services financiers et les produits industriels. Une hausse des taux obligataires durant le trimestre s’est traduite par un recul des actions défensives (services publics, biens de consommation de base et immobilier). Dernièrement, les actions défensives ont été très sensibles aux variations des taux obligataires. Même si, d’ordinaire, la stabilité des bénéfices dans certains secteurs se traduit par des rendements supérieurs vers la fin d’un cycle, la possibilité d’une hausse des taux obligataires risque de freiner les rendements à court terme. De plus, les phases de milieu et de fin de cycle ne favorisent généralement pas une expansion des ratios de valorisation boursière, ce qui pourrait être particulièrement défavorable pour les actions défensives, qui sont nettement surévaluées. La faiblesse persistante des sociétés d’exportation et multinationales américaines, en particulier celles du secteur de l’énergie, a entraîné une baisse des bénéfices depuis le milieu de 2015. Toutefois, la plupart des autres secteurs ont vu leurs bénéfices augmenter durant cette période et, maintenant que les prix du pétrole et le contexte 2 macroéconomique mondial se stabilisent, une croissance d’environ 5 % des bénéfices est de nouveau envisageable. Actions internationales et titres mondiaux : gains généralisés pour les actions Les marchés boursiers internationaux ont inscrit des rendements élevés au troisième trimestre. Les régions productrices de ressources se sont maintenues, malgré une dépréciation des produits de base, ce qui a permis aux actions des pays émergents de progresser d’au moins 10 % en cumul annuel. Après une période d’appréciation prolongée, l’évolution du dollar américain en 2016 a été irrégulière, soulignant la difficulté de couvrir le risque de change. Après une longue série de bénéfices décevants, les attentes ont commencé à se stabiliser, après les creux des derniers trimestres. La croissance des bénéfices reste négative, mais cette baisse a ralenti et les perspectives se sont améliorées, en particulier pour les marchés émergents. Ces derniers présentent aussi des perspectives de croissance favorables à long terme et des valorisations avantageuses, ce qui est de bon augure, à long terme, pour les actifs de ces pays. La sélection des titres explique en grande partie les écarts de rendement des actions internationales. Une stratégie gérée activement a le potentiel de surpasser l’indice de référence en repérant les sociétés de premier ordre qui accroissent leur bénéfice et offrent une valorisation raisonnable. Titres à revenu fixe : un resserrement des écarts de taux stimule les titres de créance Pour la plupart des catégories de titres à revenu fixe, les rendements ont été positifs et modestes pour le troisième trimestre et vigoureux pour l’année. Les obligations de sociétés à rendement élevé et les créances des pays émergents ont été les segments les plus performants, car ils ont bénéficié d’un resserrement des écarts de taux, lesquels ont atteint des creux historiques. Pour l’ensemble des secteurs, les taux de rendement ont légèrement augmenté durant le trimestre, mais restent proches de leurs planchers historiques. À mesure que l’économie américaine passera en fin de cycle, la protection contre l’inflation risque de devenir une caractéristique importante pour les portefeuilles d’obligations. Les attentes d’inflation restent proches des creux inégalés depuis des années, ce qui fait des titres du Trésor américain indexés sur l’inflation (TIPS) une protection avantageuse. Une duration courte peut également devenir un facteur clé, car, en général, les titres à duration courte surpassent les obligations de qualité et à rendement élevé en fin de cycle. Quelle que soit la phase du cycle économique, la diversification est déterminante pour la protection contre les baisses dans un portefeuille d’obligations. Généralement, les stratégies à revenu fixe qui accordent une place à la fois aux obligations de qualité et aux MISE À JOUR TRIMESTRIELLE SUR LES MARCHÉS – QUATRIÈME TRIMESTRE DE 2016 obligations à rendement élevé présentent des caractéristiques stables de protection contre les baisses. Répartition de l’actif La fin de cycle est la phase la plus contrastée d’un cycle économique. Habituellement, les actions surpassent les obligations et les segments peu sensibles à l’inflation comme les produits de base, les actions énergétiques, les obligations à duration courte et les TIPS se comportent relativement bien en fin de cycle. Le fait de combiner des actifs peu sensibles à l’inflation a permis de surpasser l’inflation plus fréquemment, une tâche difficile pour les liquidités dans le contexte actuel de faibles taux. De plus, il ne faut pas oublier que l’aversion pour les pertes et l’attention exagérée accordée à la volatilité à court terme des marchés peuvent inciter les investisseurs à modifier la répartition de leur actif et à s’écarter de leurs objectifs à long terme. En confiant la répartition de leur actif à un gestionnaire de placements professionnel, les investisseurs peuvent déterminer le niveau de risque approprié pour leur portefeuille et s’y tenir afin de garder le cap sur leurs objectifs à long terme. AUTEURS Lisa Emsbo-Mattingly l Directrice principale, Recherche sur la répartition de l’actif Dirk Hofschire, CFA l Vice-président principal, Recherche sur la répartition de l’actif Jake Weinstein, CFA l Analyste principal, Recherche sur la répartition de l’actif Austin Litvak l Analyste principal, Recherche sur la répartition de l’actif Caitlin Dourney l Analyste de recherche, Recherche sur la répartition de l’actif Kevin Lavelle, vice-président, Leadership éclairé, a dirigé la rédaction de cet article. 3 série leadership O CTOBRE 2 016 © 2016 Fidelity Investments Canada. Tous droits réservés. É.-U. : 774307.1.0 CAN : 776873.1.0 61.110851F À l’intention des investisseurs canadiens Réservé aux clients éventuels et aux investisseurs institutionnels du Canada. Offert dans toutes les provinces du Canada par Fidelity Investments Canada s.r.i. conformément aux lois sur les valeurs mobilières en vigueur. 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