Association de la recherche et de l’intelligence marketing
Chapitre québécois
www.mria-arim.ca
Bulletin de l’ARIM
ARIM –novembre 2010 Page 2
La prochaine session aura lieu cet
hiver, selon la disponibilité des
participants.
Pour plus de renseignements ou pour
vous inscrire, contactez Daniel
Brousseau au (514) 935-7666, poste
239.
Examen pour l'accréditation PARM /
CMRP
L’accréditation de PARM
(Professionnel Agréé en Recherche
Marketing) atteste des connaissances
et de la compétence des praticiens
chevronnés en recherche marketing,
tant au niveau de la théorie que de la
pratique, et de leur application
rigoureuse du Code de déontologie et
des règles de pratique de l’ARIM. En
acquérant une désignation de
PARM :
Vous confirmerez votre
compétence générale et votre
maîtrise des connaissances
théoriques et pratiques,
permettant ainsi de maximiser
votre valeur aux yeux de votre
employeur et de vos clients;
Vous vous démarquerez en vue
d’un avancement de carrière et
d’une rémunération plus
avantageuse;
Vous démontrerez votre
engagement à maintenir votre
développement professionnel, à
respecter et à appliquer les plus
hauts standards d’éthique
professionnelle.
La prochaine période d’examen aura
lieu le 4 février 2011 et la date limite
pour vous inscrire est le 7 janvier
2001. Vous voulez plus d’information
sur les modalités de l’examen ou vous
souhaitez vous inscrire?
http://www.mria-
arim.ca/EDUCATIONFRE/CMRE.asp
Adhésion à l’ARIM 2011
Pour pouvoir profiter des cours et
activités de l’ARIM au tarif des
membres, encourager la seule
association qui représente l’industrie
de la recherche marketing au
Canada et faire partie d’une
communauté de plus de 160
chercheurs au Québec, renouvelez
votre abonnement maintenant!
Promotion d’adhésion : les
nouveaux membres adhérant
maintenant à l’ARIM bénéficieront de
13 mois d’adhésion pour le prix de
12 (adhésion valide jusqu’au 31
décembre 2011).
Les nouveaux praticiens ayant
moins de deux ans d’expérience
dans l’industrie bénéficient d’un tarif
réduit lors de leur adhésion ou de leur
renouvellement.
La date limite pour renouveler votre
adhésion à l’ARIM est le 31 janvier
2011.
Pour plus d’information sur la
cotisation et les frais d’adhésion à
l’ARIM : pour les membres individuels,
cliquez ici et pour les membres
corporatifs, cliquez ici. Pour adhérer à
l’ARIM ou pour renouveler votre
adhésion, visitez le portail de l’ARIM.
Le saviez-vous?
Le CES – un autre indicateur de
loyauté miracle?
Dernièrement, des collègues de la
recherche m’ont demandé mon avis
sur un nouvel indice de loyauté qui est
apparu – le CES (Customer Effort
Score). Un article récent, paru dans le
« Harvard Business Review », vantait
les mérites de ce nouvel indice de
loyauté.
Après lecture de l’article en question,
les hypothèses de base m’ont semblé
bonnes et tout à fait logiques. Selon
les auteurs, il faut rendre l’expérience
client la plus simple possible, éliminer
les embuches et les rappels et éviter
de trop faire travailler le client, etc.
On ne peut qu’être d’accord avec cette
philosophie. Comme on dit, on ne peut
pas prêcher contre la vertu.
Là où, à mon humble avis, les auteurs
de l’article vont trop loin, c’est en
ramenant la mesure de la loyauté à
une seule expression comme le
Customer Effort Score (CES).
Les auteurs proposent d’ajouter une
question qui mesure, en quelque
sorte, le niveau d’effort demandé aux
clients pour faire affaire avec
l’entreprise. Bien que l’article ne
mentionne pas le libellé exact de la
question et l’échelle utilisée, on peut
les trouver sur certains forums sur
Internet. Selon les constatations des
auteurs, plus le niveau d’effort
demandé aux clients serait grand, plus
la loyauté des clients serait faible. En
fait, cette question peut être vue
comme l’inverse de la simplicité.
D’ailleurs, on retrouve cette question
de « simplicité de faire affaire avec
une entreprise » très souvent dans les
questionnaires de mesure de la
loyauté client.
En résumé, cela me semble très
réducteur de penser que l’on peut
expliquer un phénomène aussi
complexe et multidimensionnel que la
loyauté des clients, à l’aide d’une
seule question (le CES). Ce nouvel
indice me fait d’ailleurs penser au NPS
(Net Promoter Score) qui est apparu il
y a quelques années et qui a fait
couler beaucoup d’encre.
Étant donné qu’il est difficile
d’expliquer la loyauté, les entreprises
se tournent souvent vers la simplicité
de telles mesures, mais la plupart du
temps, il ne s’agit que d’une illusion.
Michel Saulnier